Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

dimanche 12 février 2012

Algerie Batna l’oléiculture et perspectives prometteuses 2012


Algérie - démarrage en force de l’oléiculture et perspectives prometteuses à Batna



L’oléiculture a connu ces dernières années dans la wilaya de Batna une évolution notable, couronnée en 2011 par une abondante récolte de 186.000 quintaux dont 50.000 obtenus dans les régions de N’gaous et de Sefiane.
L’essor de cette arboriculture s’explique en grande partie par l’adoption de techniques modernes, dont l’intensification (400 oliviers à l’hectare) et le recours à l’irrigation qui assurent des rendements ‘‘réguliers et stables’’, explique Mohamed-Lamine Grabsi, directeur de wilaya des services agricoles.
Il est envisagé, à moyen terme, de planter 50.000 hectares supplémentaires, dont 70 % dans les zones propices à cette culture, notamment à N’gaous, Sefiane, Ain Touta et Barika, ajoute ce responsable.
Les terres plantées d’oliviers qui ne dépassaient guère, à Batna, les 240 hectares en 2000, forment aujourd’hui une bande verte de 10.000 hectares qui contribue à protéger la wilaya contre la désertification. Les paysans de ces régions y ont trouvé une activité peu exigeante en termes d’efforts et qui garantit, en plus, des revenus d’appoint ’’conséquents".
La seule entrave à un essor plus important de cette culture réside, selon le même responsable, dans l’insuffisance de plants d’oliviers pour répondre aux demandes des agriculteurs et mettre en œuvre le programme de 50.000 hectares de plantations nouvelles.
Les services agricoles affirment, dans ce contexte, que dix huileries sont programmées, dont sept dans la daïra de N’gaous, afin de mieux valoriser la production locale et encourager, parallèlement, la création d’unités de conditionnement d’olives de table dans le cadre des dispositifs de soutien à la filière mis en place par les pouvoirs publics.
Fautes d’unités modernes, les vielles huileries familiales et la pratique artisanale de conditionnement n’arrivent à traiter qu’une infime partie de la production écoulée de ce fait sur le marché ’’à l’état brut’’, ajoute Abdelmadji Chelihi, agriculteur à Sefiane. (APS) MAGHREB EMERGENT

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