Coopération algéro-francaise : plusieurs projets sur le point d’être concrétisés (Benemradi)
ALGER - Plusieurs projets de partenariat algéro-français sont à un stade avancé de négociation ou sur le point d’être concrétisés, a indiqué mercredi à Alger, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benemradi.
Dans une déclaration à l’APS peu avant l’arrivée à Alger de l’envoyé personnel du président français, Jean Pierre Raffarin, il a fait savoir que la réalisation d’une usine de vapocraquage d’éthane à Arzew (Oran), en partenariat avec le groupe français Total, "avance bien".
"C’est un dossier qui avance bien et les négociations sur la rentabilité économique du projet seront bientôt engagées entre les deux parties (Sonatrach et Total)", a-t-il ajouté.
Selon M. Benmeradi, ces évaluations menées par Sonatrach ont été finalisées et permettent le démarrage des négociations sur la rentabilité économique de la future usine d’Arzew.
"Les études menées par Sonatrach avaient porté notamment sur la faisabilité d’acheminer l’éthane à partir des gisements gaziers de Hassi Ramel", a-t-il fait savoir.
Concernant le projet de réalisation en Algérie d’une usine de fabrication de voiture en partenariat avec Renault, M. Benmeradi a fait savoir que le gouvernement algérien et le constructeur français étaient ’’sur le point de signer’’ un protocole d’accord visant à concrétiser le projet.
"Nous sommes déjà à la phase de la signature d’un protocole d’accord avec Renault. C’est pour vous dire que nous sommes très près de la concrétisation du projet", a-t-il souligné.
"Une fois que cet accord sera paraphé, nous procéderons à la signature d’un pacte des actionnaires qui donnera le feu vert au lancement du projet’’, a-t-il ajouté.
S’agissant du développement de l’industrie automobile en Algérie, M. Benmeradi a réaffirmé que les pouvoirs publics tablaient notamment sur cette filière pour "booster l’investissement industriel de manière générale, et contribuer à l’émergence d’un réseau national de sous-traitance fiable".
Abordant la politique de partenariat prônée par l’Algérie, le ministre a souligné que l’Algérie veut construire avec ses partenaires étrangers, comme la France, "des relations économiques basées sur l’investissement productif".
"L’Algérie veut que ses relations commerciales et économiques avec ses partenaires, comme la France, ne soient plus des relations basées essentiellement sur les importations et les exportations mais aussi sur l’investissement productif sur son sol", a-t-il déclaré.
Pour M. Benmeradi, le mécanisme de coopération mis en place par les gouvernements algérien et français, depuis un peu plus de deux ans, visait justement à orienter les relations économiques vers l’investissement productif en Algérie.
"C’est un mécanisme qui vise à booster la coopération économique entre les deux pays et de développer le niveau de leurs relations commerciales qui ne doivent plus se baser uniquement sur les importations et les exportations mais aussi sur l’investissement productif commun en Algérie", a-t-il ajouté.
Parmi les projets de partenariat concrétisés dans le cadre de ce mécanisme, le ministre a cité celui de Sanofi Aventis (pharmaceutique), de Saint-Gobain (fabrication de verre) et d’Axa (assurances)", a-t-il dit.
La dernière visite de M. Raffarin en Algérie remonte au mois de mai 2011. Elle avait permis de faire avancer de nombreux projets de coopération économique algéro-française.APS
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