Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

vendredi 27 avril 2012

Algerie règle des 51/49 avril 2012


Algérie-La règle des 51/49 ne concerne pas les profits des joint-ventures algéro-étrangèresSelon le conseiller économique de la Chambre de commerce algéro-allemande, Georg H. Przikling, le ministre algérien de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, a récemment déclaré à des hommes d’affaires allemands que la part des bénéfices de chacun des partenaires d’une joint-venture entre Algériens et étrangers pourrait être fixée indépendamment de la règle des 51/49 %, « par contrat et dans les statuts ». Edictée par la loi de finances complémentaire pour 2009, cette règle fixe un plafond de 49% à la part des investisseurs étrangers dans les partenariats avec des sociétés algériennes.

Les autorités algériennes semblent avoir fini par introduire plus de flexibilité dans la mise en œuvre de la disposition de la loi de finances complémentaire pour 2009 fixant un plafond de 49% à la part des investisseurs étrangers dans le capital des joint-ventures avec des sociétés nationales.
Le ministre de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, aurait déclaré à des hommes d’affaires allemands que « la règle des 51/49% ne concerne pas les profits mais seulement la part de chacun des partenaires dans le capital des projets d’association ». C’est, en tout cas, ce qu’a révélé jeudi le conseiller économique de l’AHK, la Chambre de commerce algéro-allemande, Georg H. Przikling.
Le ministre aurait tenu ces propos lors de la réunion de la deuxième commission économique mixte à Alger les 24 et 25 avril derniers durant laquelle les entreprises allemandes ont insisté sur les « risques » qu’elles prennent en venant investir leur argent et leur technologie dans un pays qu’elles « ne connaissent pas suffisamment ». Selon la même source, Mohamed Benmeradi a expliqué à ses hôtes, conduits par la secrétaire d'Etat au ministère fédéral de l'Economie et de la Technologie, Anne Ruth Herkes, que la part des bénéfices de chacun des partenaires pourrait être fixée « par contrat et dans les statuts » de la joint-venture, indépendamment de la règle des 51/49 %.

Une usine automobile allemande en Algérie ? Impossible pour le moment

Georg H. Przikling, qui s’exprimait lors d’une rencontre avec la presse au siège de l’AHK à Alger, a indiqué que les parties algérienne et allemande avaient discuté, dans la cadre de la commission mixte, de plusieurs projets de partenariat dans les domaines des énergies renouvelables, des ressources en eau, de la sous-traitance mécanique, de l’industrie pétrolière, du traitement des déchets et des travaux ferroviaires. Elles « ne sont pas arrivées à des projets précis », a-t-il dit, précisant, toutefois, que les chefs d’entreprises des deux pays avaient eu des « changes fertiles » lors des rencontres B to B qui pourraient aboutir à des projets « concrets ».
Sur un autre plan, le conseiller économique allemand a déclaré ne pas croire à la possibilité de réaliser une usine de montage automobile en Algérie, du moins dans les conditions actuelles. Que ce soit Renault, Volkswagen ou un autre constructeur, il n y a pas de différence du moment que le réseau des fournisseurs de composants mécaniques reste « peu développé » dans le pays. Les sous-traitants algériens, a insisté Georg H. Przikling, doivent faire des efforts supplémentaires, notamment en matière de « certification de qualité ».ÉCRIT PAR FAROUK DJOUADI MAGHREB EMERGENT

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