FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORIENTAL DE GENÈVE
Huit films algériens au programme
L'édition 2012 du Fifog se tiendra du 28 avril au 6 mai aux Cinémas du Grütli à Genève et comprendra une programmation riche et innovante.
«La Liberté guidant les cinéastes!» est la thématique qui souligne l'esprit de cette nouvelle édition du Fifog. «En fait, ce connecteur s'est imposé naturellement» affirme Tahar Houchi, le directeur artistique du festival. Et de renchérir, en illustrant ses propos par le choix de ces films, tels M. Soudani, dans Taxiphone, film d'ouverture, suit un couple en quête d'une liberté intérieure, (...),George Hachem, dans Balle perdue, film de clôture, met en scène une femme qui tente de se libérer des démons de la guerre.(...), Merzak Allouache dans Normal, donne la parole aux jeunes qui se battent pour la liberté, Amr Salama dans Asmaa, suit une femme atteinte du sida qui affronte les préjugés de la société, et Kassem Hawal dans Le Chanteur met en scène des personnages qui cherchent l'affranchissement des mains d'un dictateur. Outre cela, il faut ajouter tous ces films réalisés dans l'urgence qui accompagnent la Liberté guidant les peuples en pleine révolution: Plus jamais peur du Tunisien Mourad Ben Cheikh, Tahrir 2011 des Egyptiens Ayten Amin, Tamer Ezzat et Amr Salama ou le Monde arabe, l'onde de choc de la Franco-Libanaise Sofia Amara. Naturellement, ces choix imposent de nouvelles exigences esthétiques et approches formelles....» confie t-il. Pour cette nouvelle édition, dédiée à la jeunesse, aux femmes et aux révolutions, le Fifog continue à exposer les cinématographies les plus originales et les plus innovantes d'Orient et d'Occident, et ce à travers ses diverses sections dont L'Orient dans tous ses états, Voix et Visions de femmes et Le Fi-Fon-Fan. D'autre part, il fait un focus sur les cinémas d'Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie) et célèbre le cinéma marocain au Salon international du livre et de la presse de Genève. Enfin, il revisite les révolutions orientales à travers une série de documentaires et de débats, notamment sur le rôle des médias. Au vu de la richesse du dossier de presse, l'on constate une programmation assurément renforcée. Des 436 films visionnés, le Fifog en a retenu 100, dont 33 longs-métrages, 20 documentaires et 47 fictions courtes. Une cinquantaine d'invités en provenance de Syrie, d'Algérie, du Maroc, du Liban, de Tunisie, d'Egypte, de France et aussi de Suisse, sont attendus. Plus de vingt lieux de projection, de débats et d'expositions accueilleront le Fifog. La nouveauté de 2012 est l'introduction des prix Fifog d'or et Fifog d'argent.
Trois compétitions (longs métrages, courts métrages, et documentaires), sont mis en place afin de départager 8 fictions, 10 documentaires et 20 courts métrages qui sont en lice pour 3 Fifog d'or et 3 Fifog d'argent. Les jurys seront présidés par la réalisatrice et députée tunisienne Salma Baccar, le réalisateur suisse Daniel Schweizer, le critique de cinéma suisse Rafaël Wolf et l'acteur algérien Faouzi Saïchi! L'Algérie sera donc présente en force avec les films suivants Taxiphone, El Maktoub de Mohamed Souadani, Essaha de Dahmane Ouzid, Normal de Merzak Allouache, en compétition dans la catégorie long métrage, Le pain nu de Rachid Benhadj, Les folles années du twist de Mahmoud Zemmouri, Tahar Djaout, Un poète peut-il mourir?de A. Larbi - Cherif en compétition dans la catégorie documentaire, un autre docu, Vent de sable, Sahara des essais nucléaires de Larbi Benchiha et Demain, Alger? d'Amin Sidi Boumedienne, en compétition dans la catégoire court métrage pour le Fifog d'or et Fifog d'argent. On notera aussi la participation du film canadien M. Lazhar de Philippe Falardeau avec notre icône Fellag. De nombreux événements parallèles sont aussi à l'ordre du jour. Le Fifog organise aussi un débat sur le rôle de la presse dans les récentes révolutions orientales «Révolution orientales: pulsions populaires ou impulsions médiatiques», un colloque académique autour de la «Mémoire et Cinéma», une exposition de calligraphie, un programme scolaire, un forum de production et des ateliers en faveur de jeunes Suisses et Maghrébins. Donc si vous êtes dans les parages, n'hésitez pas à y aller! .L'EXPRESSION Par
Trois compétitions (longs métrages, courts métrages, et documentaires), sont mis en place afin de départager 8 fictions, 10 documentaires et 20 courts métrages qui sont en lice pour 3 Fifog d'or et 3 Fifog d'argent. Les jurys seront présidés par la réalisatrice et députée tunisienne Salma Baccar, le réalisateur suisse Daniel Schweizer, le critique de cinéma suisse Rafaël Wolf et l'acteur algérien Faouzi Saïchi! L'Algérie sera donc présente en force avec les films suivants Taxiphone, El Maktoub de Mohamed Souadani, Essaha de Dahmane Ouzid, Normal de Merzak Allouache, en compétition dans la catégorie long métrage, Le pain nu de Rachid Benhadj, Les folles années du twist de Mahmoud Zemmouri, Tahar Djaout, Un poète peut-il mourir?de A. Larbi - Cherif en compétition dans la catégorie documentaire, un autre docu, Vent de sable, Sahara des essais nucléaires de Larbi Benchiha et Demain, Alger? d'Amin Sidi Boumedienne, en compétition dans la catégoire court métrage pour le Fifog d'or et Fifog d'argent. On notera aussi la participation du film canadien M. Lazhar de Philippe Falardeau avec notre icône Fellag. De nombreux événements parallèles sont aussi à l'ordre du jour. Le Fifog organise aussi un débat sur le rôle de la presse dans les récentes révolutions orientales «Révolution orientales: pulsions populaires ou impulsions médiatiques», un colloque académique autour de la «Mémoire et Cinéma», une exposition de calligraphie, un programme scolaire, un forum de production et des ateliers en faveur de jeunes Suisses et Maghrébins. Donc si vous êtes dans les parages, n'hésitez pas à y aller! .L'EXPRESSION Par
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