Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

jeudi 26 avril 2012

Mr Xavier Driencourt ambassadeur de France en Algerie souhaite beaucoup de bonheur au peuple algérien avril 2012


Moins de quatre ans après sa nomination, Xavier Driencourt, ambassadeur de France, fait ses adieux à l’Algérie. « Je souhaite beaucoup de bonheur au peuple algérien. J’ai dit à plusieurs ministres que l’Algérie mérite mieux que l’image qu’elle a parfois, que le grand peuple algérien mérite mieux que l’image qu’il a parfois.  J’ai confiance dans l’Algérie et dans son avenir.  Les Algériens sont un peuple sage qui a choisi son destin il y a cinquante ans et qui sait contre vents et marées, maîtriser ce destin », a‑t‑il dit au cours d’une cérémonie, organisée ce mercredi 25 avril, à l’ambassade de France à Alger. 
Nommé en août 2008, Xavier Driencourt rentre à Paris pour occuper le poste d’inspecteur général du ministère français des Affaires étrangère. Il cède sa place à André Parant, un connaisseur de la région du Sahel. Dans la tradition de la diplomatie française, un ambassadeur occupe son poste pour une période qui excède rarement quatre ans. Un renouvellement qui permet de redonner un nouveau souffle à la mission diplomatique et d’ajuster la politique étrangère de Paris dans le pays concerné. Parfois, l’ambassadeur peut être rappelé avant d’avoir accompli trois ou quatre ans si l’évolution de la situation le commande, comme cela a été le cas l’année dernière en Tunisie, après la révolution.
Mais la diplomatie algérienne n’obéit pas à la même logique. Missoum Sbih, ambassadeur d’Algérie à Paris, a été nommé ambassadeur d’Algérie en France en 2005. Depuis, quoique d’un âge avancé – plus de 80 ans –, il est toujours en poste. Malgré un résultat mitigé, il a échappé à tous les mouvements effectués ces dernières années dans le corps diplomatique. Certains attribuent cette longévité inexplicable aux "liens" entre M. Sbih et  le président Bouteflika,  les deux hommes étant originaires de la même région.
Résultat, la diplomatie algérienne en France est figée depuis quelques années, à tel point qu’elle ne parvient même pas à décrypter les évènements qui se déroulent dans ce pays. Elle n’arrive pas non plus à défendre le droit des Algériens, malmenés depuis par les nouvelles lois votées sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy. TSA  

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