Exposition du plasticien Mahieddine Saïdani :
Le patrimoine culturel à l’honneur
Le patrimoine culturel à l’honneur
ALGER - L’exposition de l’artiste peintre Mahieddine Saïdani met en valeur l’authenticité et l’originalité des traditions populaires des différentes régions d’Algérie à travers des tableaux qui se distinguent par l’éclat remarquable de la lumière.
La vingtaine de toiles, réalisées selon des techniques mixtes (acrylique, peinture à l’huile) et exposées jusqu’au 30 avril à la cybergalerie Didouche-Mourad (Alger), accrochent le visiteur par une éclosion de couleurs, chaudes et éclatantes, mariées avec bonheur.
La lumière domine l’ensemble des œuvres de ce plasticien et sculpteur algérois, diplômé en architecture et des Beaux-arts dans les années 60, traduisant la luminosité exceptionnelle sous le ciel d’Algérie.
Outre la splendeur des paysages, l’exposition fait aussi la part belle aux traditions locales qui semblent reprendre vie sous le pinceau de l’artiste.
Femmes en hayak blanc assises devant la porte du mausolée du saint patron d’Alger, Sidi Abderrahamne, scènes de vie sur les marchés traditionnels d’Oued Souf ou de Ghardaïa, femme kabyle dans son accoutrement typique, rituel de la ziara de Sidi M’hamed à Chlef, la mythique Casbah d’Alger et ses venelles, ou encore le foloklore touargue, résument les thèmes de prédilection de l’artiste.
Les toiles de Mahieddine Saïdani semblent respirer la vie : éclat, netteté, profusion de lumière, mais aussi brouhaha des marchés, senteurs d’épices ... qui semblent s’en échappés, en parcourant l’exposition.
Mahieddine Saïdani se considère comme un orientaliste du 21ème siècle. Il porte un intérêt égal aux traditions algériennes et se dit passionné par la richesse du patrimoine culturel dans toutes les régions d’Algérie.
Pour lui, le choix de mêler l’acrylique à la peinture à l’huile n’est pas fortuit car "cela donne une matière plus belle et un effet plus agréable à l’œil". Ce que le visiteur peut confirmer à travers les toiles exposées.
Et si l’artiste reconnaît "abuser un peu" du blanc, c’est juste, explique-t-il, pour accentuer la lumière et mettre en évidence la générosité du "soleil de chez nous".APS
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