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Deuxième Forum Asie-Arabe sur l’énergie durable : Forte participation japonaise
Lundi 23 avril 2012
Les organisateurs de la 2ème édition du Forum Asie-Arabe sur l’énergie durable prévue du 15 au 17 mai prochain à l’Université des Sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d’Oran (USTO) ont annoncé lundi qu’une forte participation d’experts est attendue.
La majorité des participants sont des chercheurs japonais ayant confirmé leur participation à cette manifestation, a précisé à la presse le président du comité d’organisation, M. Amine-Boudghène Stambouli.
La tenue du Forum, a-t-il ajouté, coïncidera avec deux autres rencontres, à savoir le 4ème workshop international sur le programme algéro-japonais Sahara Solar Breeder" (SSB) dédié au développement des technologies solaires et le deuxième symposium académique Algérie-Japon.
L’appel à communication, lancé en vue de ces événements, a suscité l’intérêt de spécialistes d’autres pays asiatiques et arabes et de plusieurs chercheurs algériens, dont des compétences nationales établies à l’étranger, a indiqué M. Stambouli, également professeur à la faculté de génie électrique de l’USTO.
La formation et le transfert de savoir-faire constituent les axes majeurs de la coopération scientifique algéro-japonaise, a-t-il souligné, en évoquant notamment les grandes actions prévues dans le cadre du programme "SSB" portant sur l’acheminement, à l’échéance 2015, de l’énergie solaire du Sud vers la région Nord du pays en vue d’alimenter les stations de dessalement de l’eau de mer.
Ce programme, lancé en janvier 2011, s’intitule "Projet SSB" (Sahara Solar Breeder, ferme solaire expérimentale) en référence à la plateforme technologique prévue dans ce cadre à Saïda.
L’USTO est mise en partenariat avec un consortium de six universités et deux agences japonaises pour la coopération internationale (JICA) et le développement scientifique et technologique (JSTA).
Dans le cadre de ce programme, l’USTO bénéficie de la création d’un Centre de recherches sur les technologies solaires, alors que le Centre de recherche sur l’énergie solaire d’Adrar disposera d’une plate-forme technologique pour la construction de cellules photovoltaïques et l’exploitation de l’énergie produite.
Une enveloppe financière, équivalent 5 millions d’euros, est mobilisée par la partie japonaise dans le cadre de cette coopération qui permettra bientôt à l’USTO d’acquérir d’importants équipements destinés tant à la recherche qu’à la formation.
La formation d’ingénieurs et de jeunes doctorants sera consolidée à la faveur de l’acquisition d’un nouveau système de télé-enseignement (web e-learning service) pour promouvoir les échanges et l’actualisation des connaissances avec les partenaires japonais, outre la proposition de création d’une école doctorale spécialisée dès septembre prochain.
La participation japonaise, en mai prochain à Oran, sera aussi marquée par la présence d’acteurs du secteur énergétique, tels ceux spécialisés dans l’élaboration du silicium à partir du sable et les nouvelles technologies de dessalement.
L’Industrie algérienne sera représentée, quant à elle, par de grandes compagnies, à l’instar des entreprises Sonatrach et Sonelgaz, aux côtés d’organismes spécialisés, dont le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), l’Unité de développement des technologies solaires (UDTS) et l’Unité de développement des équipements solaires (UDES).
Le choix de l’Algérie parmi les pays candidats au projet SSB s’explique, selon M. Stambouli, par la qualité du sable local à forte consistance en silicium, produit clé dans la production de l’énergie solaire basée sur l’exploitation des cellules photovoltaïques.
Le Sahara algérien, de par sa superficie, recèle le plus haut potentiel en énergie comparativement aux autres déserts de la planète, a affirmé un chercheur de l’USTO ayant co-animé cette séance de présentation.
Le forum Asie-Arabe intervient, a-t-on observé, dans un contexte marqué par le lancement du programme national des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique au titre duquel il est prévu, à l’horizon 2030, qu’environ 40 % de la production d’électricité sera d’origine renouvelable.
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