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Des compagnies américaines s’intéressent au marché algérien des énergies renouvelables

Dimanche 3 juin 2012

Les Etats-Unis d’Amérique (USA) participent à la 45e Foire internationale d’Alger (FIA 2012), avec 25 compagnies. Ces dernières représentent plusieurs secteurs tels que les hydrocarbures, les services, l’agriculture, l’industrie, l’agroalimentaire, les transports et les technologies de l’information et des télécommunications.Le secteur de la santé est pour la première fois représenté à cette manifestation économique. Et ce, par la Compagnie Varian Medical systems, le premier fournisseur mondial de radiothérapie pour le traitement du cancer. C’est ce qu’a tenu à souligner Ismael Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain.Rencontré au stand de Med Red, un groupe qui représente en Algérie ledit Conseil, M. Chikhoune nous a indiqué que "vue la demande croissante en Algérie en matière de traitement des cancéreux, le groupe Varian se dit prêt à travailler avec l’Algérie, principalement avec le ministère de la Santé, et ce pour mettre en place des machines de radiothérapie".

Les produits de Varian, précise M. Chikhoune, comprennent les accélérateurs linéaires et accessoires, ainsi qu’une large gamme d’outils logiciels interconnectés.En outre, et dans l’optique de faire contribuer la diaspora algérienne établie aux USA au développement et à l’émergence de l’économie algérienne, le Conseil d’affaires algéro-américain a tenu à faire appel à l’Association internationale de la diaspora algérienne (Aida) pour prendre part à la FIA 2012. Nouvellement créée, Aida a pour objectif de fédérer les 7 millions d’algériens de par le monde, dont 30 000 résidant aux USA, afin de les faire contribuer au développement de l’Algérie. Interrogé sur la réaction des investisseurs américains quant à l’instauration de la règle 51/49%, notre interlocuteur répond : "L’application de cette règle dans les hydrocarbures, à l’instar de nombreux pays, est acceptable." Néanmoins, a t-il poursuivi, hors les hydrocarbures la révision de cette mesure est "indispensable". Et ce, pour attirer plus d’investisseurs et assurer le transfert de savoir-faire. "Avec le prochain gouvernement, nous espérons qu’il y aurait une ouverture assez importante pour le commerce extérieur et qu’il faut en tirer de l’investissement étranger", a-t-il lancé.

Abordant le secteur des énergies renouvelables, M. Chikhoune nous indique que "trois compagnies américaines ont exprimé leur intérêt au marché algérien des énergies renouvelables. Elles sont, d’ailleurs en discussion actuellement avec leurs homologues algériennes (publiques et privées)". Et de lancer encore : "Notre souhait est d’accroître la participation des compagnies américaines au programme de développement des énergies renouvelables lancé par les pouvoirs publics algériens". Les secteurs de l’industrie pharmaceutique, de la construction et de l’hydraulique pourraient, également, selon M. Chikhoune, consolider les relations de partenariats économiques algéro-américaines.A titre d’information, pas moins de 125 compagnies américaines sont présentes en Algérie, dont 80 activent dans les secteurs des hydrocarbures et des services.

Bahia Aliouche, La Tribune

American companies Algerian market of renewable energy in 2012