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Le financements des projets dans les énergies renouvelables, une question à prendre à bras-le-corps
Samedi 9 juin 2012
Les énergies renouvelables sont devenues ces dernières années un des sujets phares qui captent l’attention de toute la planète. Mais malgré cette importance accrue aux nouveaux modes de création d’énergies, le financement des différents projets reste toujours une contrainte qui hante des entreprises, des initiateurs de projets et même des Etats.
En Algérie, d’innombrables initiatives ont été prises cette dernière décennie pour combler cette faille mais aussi inciter les porteurs de projets à maintenir leurs idées en vie. Ainsi, en 2011 l’Algérie a créé le Fonds spécial pour le développement des énergies renouvelables ainsi qu’un institut dédié au développement et à l’accompagnement de toutes les actions relatives à ce secteur. Le secteur privé a de son côté décidé de prendre cette question à bras- le -corps étant donné que plusieurs projets ont été réalisés ou sont en cours. Cependant, les observateurs jugent que malgré l’existence d’un programme national dédié aux énergies renouvelables, le potentiel est beaucoup plus important et que le pays peut même exporter cette énergie. La preuve : le méga projet Desertec est destiné à l’alimentation du continent européen, toutefois pour des raisons de financements en premier lieu, les choses traînent encore de l’avis même d’experts dans le secteur et des responsables.
La question du développement des énergies renouvelables a par ailleurs pris une dimension régionale, voire mondiale, bien que parfois, les pays agissent en fonction de leurs capacités. Ainsi, selon une étude, les besoins de financement en Afrique sont estimés à 58 milliards de dollars d’ici à 2020 pour des projets d’énergies renouvelables à entreprendre dans les domaines du thermique, de l’éolien, du solaire, du biogaz, de la biomasse. Il s’agit, rapporte cette étude, d’une simple projection d’investissements qui ne porte pas sur des projets clairement identifiables.
Mais un autre travail de la Banque mondiale qui rentre dans le cadre du Mécanisme de développement propre MDP est beaucoup plus explicite mettant la lumière sur le potentiel du contient noir. 3 200 projets d’énergie propre sont potentiellement réalisables, pour une capacité de production d’électricité supplémentaire de plus de 170 GW, soit environ quatre fois le volume de la production actuelle d’énergie commerciale du continent. Ce qui démontre le besoin urgent de combler cette faille de financements.
Les experts recommandent d’ailleurs de créer des mécanismes de garantie qui ne nécessitent pas l’avancement de fonds par l’État pour assouplir les modes de financements. L’État se porterait, de la sorte, garant auprès des banques pour le financement de projets sérieux et aboutis. On recommande en outre d’amplifier des lignes de crédits disponibles pour le financement des projets, très insuffisantes dans la majorité des cas.
Smaïl Boughazi, La Tribune
Financing projects in renewable energy in 2012
تمويل مشاريع في مجال الطاقة المتجددة في عام 2012
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patrick le berrigaud
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