Partenariat algéro-français dans le BTPH : la CAP insiste sur le transfert de technologies
ALGER - Le partenariat à construire entre la Confédération algérienne du patronat (CAP) et la Fédération française des travaux publics et la construction (FNTP) dans le domaine du BTPH doit nécessairement aboutir à un transfert de technologie et de savoir-faire, a indiqué lundi à Alger le président de la CAP, Boualem M’rakach, peu avant une rencontre entre les deux parties.
"Parmi les points à l’ordre du jour de cette rencontre figurent la formation, le transfert de technologie et les possibilités d’approfondissement des accords existant pour ensuite engager ensemble l’action d’investissement en tenant compte des besoins du marché algérien", a fait savoir M. M’rakach lors d’un point de presse.
La CAP et la FNTP s’appliqueront, pendant cette réunion, à étudier les moyens de concrétiser le protocole d’accord signé en avril dernier pour la création de sociétés mixtes dans le secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (BTPH) en Algérie.
M. M’rakach a souligné que les opérateurs économiques algériens n’étaient pas demandeurs d’un quelconque soutien financier mais plutôt d’un transfert de technologies et de savoir-faire. Le partenariat entre les deux parties doit être, selon M. M’rakach, ’’gagnant-gagnant’’ et l’échange "profitable" pour les deux parties.
Par ailleurs, M. M’rakach a affirmé que le marché algérien est ’’extrêmement porteur", et présente plusieurs opportunités pour les investisseurs étrangers, plus que dans les autres pays du sud de la méditerranée dans un contexte de crise financière en Europe. En un mot, "l’Algérie remplit toutes les conditions permettant d’entreprendre une démarche commune", a conclu le président de la CAP.
Cette rencontre vise également à répondre aux questionnements et préoccupations de la partie française par l’intermédiaire des représentants des ministères des Travaux Publics, des Ressources en eau et de l’Industrie ainsi que des représentants de l’association des banques et établissements financiers (ABEF) et de la banque de développement local (BDL).
Le président de la CAP a reconnu que le milieu des affaires en Algérie connaissait des problèmes, notamment de nature bureaucratique, mais a considéré que ceux-ci ne bloquaient pas l’entreprenariat, grâce aux réformes en cours.
Le représentant de la fédération française des travaux publics et la construction, Benito Bruzzo, a admis qu’en effet, "beaucoup de changements dans le climat des affaires" avaient été opérés en Algérie.
M. Bruzzo a affirmé que les entreprises françaises activant dans le secteur du BTPH étaient prêtes à mettre leur savoir-faire et leur technologie à la disposition des entreprises algériennes, notamment dans l’engineering, mais dans le cadre d’un partenariat "mutuellement bénéfique". En vertu de cet accord, les entreprises algériennes ont la possibilité elles aussi de devenir soumissionnaires en France.
Le CAP est une organisation syndicale d’employeurs qui a pour mission principale de "promouvoir l’entreprise et de défendre ses intérêts". Elle compte près de 3.000 adhérents sur le territoire national dont 250 entreprises activant dans le secteur du BTPH. La FNTP française regroupe, quant à elle, quelques leaders mondiaux du secteur de la construction.APS
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