Selon le Gouverneur de la Banque d’Algérie : Les banques ont consolidé leur solidité financière
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, a affirmé hier à Alger que les banques opérant en Algérie ont consolidé leurs indicateurs de solidité financière au cours des neuf premiers mois de 2011, tout en poursuivant leurs efforts en matière de provisionnementLe gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, a affirmé hier à Alger que les banques opérant en Algérie ont consolidé leurs indicateurs de solidité financière au cours des neuf premiers mois de 2011, tout en poursuivant leurs efforts en matière de provisionnement.
"Le ratio de solvabilité des banques reste appréciable à près de 20% à septembre 2011, pendant que les deux ratios de liquidité demeurent élevés comme à fin 2010", a-t-il indiqué lors de la présentation d’une communication sur les principales tendances monétaires et financières au cours des neuf premiers mois de2011. Il a souligné, dans ce contexte, que le niveau des créances non performantes déclarées par les banques est en baisse passant de 19,05% du total des crédits distribués à fin 2010 à 16,08%, à fin septembre 2011. "Cette amélioration est due à l’effet conjugué de la baisse du niveau des créances non performantes et de la hausse de l’encours des crédits distribués", a-t-il expliqué. Selon M. Laksaci, le cadre opérationnel de prévision et de suivi de la liquidité bancaire par la Banque d’Algérie a été consolidé au premier semestre 2011, contribuant ainsi à l’efficacité de la conduite de la politique monétaire.
Une réglementation en matière d’identification, mesure, gestion et contrôle du risque de liquidités a été édictée par le Conseil de la monnaie et du crédit en mai 2011. Le règlement institue un coefficient de liquidités minimum que les banques et les établissements financiers doivent respecter à tout moment. "L’évaluation faite par la Banque d’Algérie dès juin 2011 indique que les banques de la place satisfont à cette exigence", a-t-il soutenu.
Les réserves de changes ont dépassé les 176 milliards de dollars en septembre
Par ailleurs, il a annoncé que les réserves officielles de changes de l'Algérie ont atteint plus de 176 milliards de dollars à fin septembre 2011. "L'encours des réserves de changes, or non compris, s'élève à 176, 02 milliards de dollars à fin septembre 2011, alors qu'elles étaient à 175,63 milliards de dollars à fin juin dernier", a-t-il indiqué. Les réserves de changes de l'Algérie étaient à 162,22 milliards de dollars à fin décembre 2010. Selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, le solde global de la balance des paiements pour les neuf premiers mois de 2011 a atteint 14,70 milliards de dollars contre 9,69 milliards de dollars pour la même période de l'année passée, alimentant l'accumulation des réserves officielles de changes. "La position financière extérieure nette de l'Algérie est ainsi consolidée, en situation de recul de la dette extérieure qui s'élève à 4,423 milliards de dollars à fin septembre 2011, contre 5,681 milliards de dollars à fin décembre 2010", a-t-il soutenu. M. Laksaci a relevé, en outre, que la gestion flexible du taux de change par la Banque d'Algérie contribue de manière "effective" à la stabilité financière externe.
"Le ratio de solvabilité des banques reste appréciable à près de 20% à septembre 2011, pendant que les deux ratios de liquidité demeurent élevés comme à fin 2010", a-t-il indiqué lors de la présentation d’une communication sur les principales tendances monétaires et financières au cours des neuf premiers mois de2011. Il a souligné, dans ce contexte, que le niveau des créances non performantes déclarées par les banques est en baisse passant de 19,05% du total des crédits distribués à fin 2010 à 16,08%, à fin septembre 2011. "Cette amélioration est due à l’effet conjugué de la baisse du niveau des créances non performantes et de la hausse de l’encours des crédits distribués", a-t-il expliqué. Selon M. Laksaci, le cadre opérationnel de prévision et de suivi de la liquidité bancaire par la Banque d’Algérie a été consolidé au premier semestre 2011, contribuant ainsi à l’efficacité de la conduite de la politique monétaire.
Une réglementation en matière d’identification, mesure, gestion et contrôle du risque de liquidités a été édictée par le Conseil de la monnaie et du crédit en mai 2011. Le règlement institue un coefficient de liquidités minimum que les banques et les établissements financiers doivent respecter à tout moment. "L’évaluation faite par la Banque d’Algérie dès juin 2011 indique que les banques de la place satisfont à cette exigence", a-t-il soutenu.
Les réserves de changes ont dépassé les 176 milliards de dollars en septembre
Par ailleurs, il a annoncé que les réserves officielles de changes de l'Algérie ont atteint plus de 176 milliards de dollars à fin septembre 2011. "L'encours des réserves de changes, or non compris, s'élève à 176, 02 milliards de dollars à fin septembre 2011, alors qu'elles étaient à 175,63 milliards de dollars à fin juin dernier", a-t-il indiqué. Les réserves de changes de l'Algérie étaient à 162,22 milliards de dollars à fin décembre 2010. Selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, le solde global de la balance des paiements pour les neuf premiers mois de 2011 a atteint 14,70 milliards de dollars contre 9,69 milliards de dollars pour la même période de l'année passée, alimentant l'accumulation des réserves officielles de changes. "La position financière extérieure nette de l'Algérie est ainsi consolidée, en situation de recul de la dette extérieure qui s'élève à 4,423 milliards de dollars à fin septembre 2011, contre 5,681 milliards de dollars à fin décembre 2010", a-t-il soutenu. M. Laksaci a relevé, en outre, que la gestion flexible du taux de change par la Banque d'Algérie contribue de manière "effective" à la stabilité financière externe.
- EL MOUDHAJID
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