CÉLÉBRATION DU 50E ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE DE L'ALGÉRIE
«Nessma défendra toujours les libertés»
La chaîne de télé Nessma TV consacre une semaine entière à l'Algérie, et ce du lundi 16 au dimanche 22 avril 2012.«Durant toute une semaine Nessma mettra l'Algérie à l'honneur avec une programmation spéciale dédiée à la créativité, la diversité et au talent de l'Algérie qui fête cette année ses 50 ans d'Indépendance», a déclaré Nabil Karoui le P-DG de Nessma TV, hier, lors d'une conférence de presse animée à l'hôtel Sofitel. «Une manière de rendre hommage à l'Algérie à travers son histoire d'hier et d'aujourd'hui, ses combats, sa jeunesse, sa musique, ses nombreuses richesses, mais aussi ses hommes et ses femmes dont le rôle engagé, combatif et actif, a contribué à la libération et l'évolution du pays», pouvons-nous lire dans le communiqué de presse.
La semaine algérienne, outre les émissions phares de Nessma qui seront toutes aux couleurs de l'Algérie, un talk-show quotidien spécial animé par Chawki Amine Smati et Souhila Batou sera diffusé chaque soir et accueillera une pléiade d'invités algériens de renommée mondiale et internationale, provenant d'horizons divers tels que des politiciens, des chanteurs, comédiens, des cinéastes, des écrivains, des artistes, des sportifs, des historiens et des moujahidine avec une journée pour parler de la révolution. Ces invités seront tous réunis autour des plateaux de Nessma pour célébrer et rendre hommage à l'Algérie. Suivra chaque soir la diffusion de succès cinématographiques et de courts-métrages algériens qui ont marqué les esprits. Non, Chronique des années de braise de Lakhdar Hamina ne sera pas diffusé car estimé trop cher par la chaîne. Aussi, de la fiction, du talk-show et du divertissement sont les ingrédients de ce programme tracé aux couleurs de l'Algérie et dont Nabil Karoui déroulera avec habilité le menu détail jour par jour. Aussi, juste avant de le dévoiler et en préambule à son show personnel, habile au micro, Nabil Karoui estimera que mettre de côté pour une fois le sujet du printemps arabe et s'intéresser à l'Algérie est un «défi» qui a fait le pari de trouver «un angle nouveau» pour parler de l'Algérie. Aussi, le premier jour, soit le 16 avril, sera consacré à l'Indépendance de l'Algérie avec des invités surprises. Le deuxième jour sera consacré à la femme algérienne toutes disciplines confondues. Le troisième jour sera consacré à l'Algérie d'aujourd'hui, entre bloggeurs, hommes d'affaires et presse alternative. Le quatrième jour sera une pause qui s'accordera à diffuser le procès de la chaîne accusée d'«atteinte au culte religieux et valeur du sacré» pour avoir diffusé le film d'animation Persépolis. Le lendemain place à l'hommage rendu aux Algériens d'ici et d'ailleurs. La soirée de clôture verra une grande soirée de variétés avec de grands noms de la chanson algérienne. Notons que le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb figure égalment au programme. Parmi les noms des invités qui ont répondu présent on citera Louisette Ighil Ahriz, Salima Souakri, Hasna El Becharia, Zahouania, Idir, Safy Boutella, Mami, Hafid Derradji, Sid Ahmed Agoumi, Djamel Laroussi, Zohra Drif-Bitat, etc. Un choix établi, nous dit-on, selon la disponibilité des invités. D'autres noms sont prévus tels que les cinéastes Ahmed Rachedi et Khaled Benaïssa qui n'ont pas encore confirmé leur présence. «Notre rôle est de montrer notre patrimoine commun et d'unir nos coeurs. L'Union maghrébine est notre avenir et est devenue un enjeu plus grand pour notre destin après ce qui s'est passé en Tunisie. Je suis optimiste malgré tout...» Répondant à une question relative à la multiplicitée des chaînes télés actuellement en Algérie, Nabil Karoui a affirmé: «Je suis heureux pour l'ouverture du champ audiovisuel en Algérie, c'est une bonne initiative de la part du gouvernement algérien.» A propos des tristes événements qui secouent justement la Tunisie aujourd'hui, et répondant à notre question en aparté sur l'attaque des salafistes récemment dans ce pays dans le but d'empêcher des artistes de rejoindre leur théâtre municipal à Tunis, Nabil Karoui dont le procès est prévu pour le 19 avril, dira: «C'est l'horreur! Ce qu'on en pense? Il faut se bagarrer! Ces gens veulent investir le terrain pour empêcher la culture et arrêter la liberté d'expression. Et les libertés en général. La Tunisie ne va pas se laisser faire. Attention!... Nessma sera toujours au premier plan pour défendre les libertés dans tout le Grand Maghreb!». Soulignant la bonne part d'audience qu'a la chaîne en Algérie, Nabil Karoui fera remarquer: «Nessma est une chaîne algérienne. C'est paradoxal car on se sent plus à l'aise ici qu'en Tunisie. On va encore développer l'algérianité de Nessma.» Nabil Karoui, qui fera remarquer plus loin ne pas avoir d'autorisation de tourner en Algérie «par décision administrative» à défaut d'être «mis en prison», a tout de même affirmé sa volonté de fêter avec l'Algérie son indépendance tout en souhaitant vouloir couvrir prochainement les élections algériennes en portant, a-t-il confié, «un regard différent de la Télévision nationale, avec de petits moyens mais qui se voudra complémentaire». Relevant à différentes reprises les moyens limités dont dispose sa chaîne, Nabil Karoui fera remarquer que «Nessma est une chaîne privée. Privée aussi de moyens. Elle n'est aidée ni par l'Etat, ni par l'Algérie, ni les sponsors. On essaye de fournir le maximum d'efforts dans le contexte de chaos que vous connaissez et la situation politique instable du pays. Aidez-nous, ne serait-ce que par un mot gentil!» a-t-il demandé à la fin.L'EXPRESSION Par
La semaine algérienne, outre les émissions phares de Nessma qui seront toutes aux couleurs de l'Algérie, un talk-show quotidien spécial animé par Chawki Amine Smati et Souhila Batou sera diffusé chaque soir et accueillera une pléiade d'invités algériens de renommée mondiale et internationale, provenant d'horizons divers tels que des politiciens, des chanteurs, comédiens, des cinéastes, des écrivains, des artistes, des sportifs, des historiens et des moujahidine avec une journée pour parler de la révolution. Ces invités seront tous réunis autour des plateaux de Nessma pour célébrer et rendre hommage à l'Algérie. Suivra chaque soir la diffusion de succès cinématographiques et de courts-métrages algériens qui ont marqué les esprits. Non, Chronique des années de braise de Lakhdar Hamina ne sera pas diffusé car estimé trop cher par la chaîne. Aussi, de la fiction, du talk-show et du divertissement sont les ingrédients de ce programme tracé aux couleurs de l'Algérie et dont Nabil Karoui déroulera avec habilité le menu détail jour par jour. Aussi, juste avant de le dévoiler et en préambule à son show personnel, habile au micro, Nabil Karoui estimera que mettre de côté pour une fois le sujet du printemps arabe et s'intéresser à l'Algérie est un «défi» qui a fait le pari de trouver «un angle nouveau» pour parler de l'Algérie. Aussi, le premier jour, soit le 16 avril, sera consacré à l'Indépendance de l'Algérie avec des invités surprises. Le deuxième jour sera consacré à la femme algérienne toutes disciplines confondues. Le troisième jour sera consacré à l'Algérie d'aujourd'hui, entre bloggeurs, hommes d'affaires et presse alternative. Le quatrième jour sera une pause qui s'accordera à diffuser le procès de la chaîne accusée d'«atteinte au culte religieux et valeur du sacré» pour avoir diffusé le film d'animation Persépolis. Le lendemain place à l'hommage rendu aux Algériens d'ici et d'ailleurs. La soirée de clôture verra une grande soirée de variétés avec de grands noms de la chanson algérienne. Notons que le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb figure égalment au programme. Parmi les noms des invités qui ont répondu présent on citera Louisette Ighil Ahriz, Salima Souakri, Hasna El Becharia, Zahouania, Idir, Safy Boutella, Mami, Hafid Derradji, Sid Ahmed Agoumi, Djamel Laroussi, Zohra Drif-Bitat, etc. Un choix établi, nous dit-on, selon la disponibilité des invités. D'autres noms sont prévus tels que les cinéastes Ahmed Rachedi et Khaled Benaïssa qui n'ont pas encore confirmé leur présence. «Notre rôle est de montrer notre patrimoine commun et d'unir nos coeurs. L'Union maghrébine est notre avenir et est devenue un enjeu plus grand pour notre destin après ce qui s'est passé en Tunisie. Je suis optimiste malgré tout...» Répondant à une question relative à la multiplicitée des chaînes télés actuellement en Algérie, Nabil Karoui a affirmé: «Je suis heureux pour l'ouverture du champ audiovisuel en Algérie, c'est une bonne initiative de la part du gouvernement algérien.» A propos des tristes événements qui secouent justement la Tunisie aujourd'hui, et répondant à notre question en aparté sur l'attaque des salafistes récemment dans ce pays dans le but d'empêcher des artistes de rejoindre leur théâtre municipal à Tunis, Nabil Karoui dont le procès est prévu pour le 19 avril, dira: «C'est l'horreur! Ce qu'on en pense? Il faut se bagarrer! Ces gens veulent investir le terrain pour empêcher la culture et arrêter la liberté d'expression. Et les libertés en général. La Tunisie ne va pas se laisser faire. Attention!... Nessma sera toujours au premier plan pour défendre les libertés dans tout le Grand Maghreb!». Soulignant la bonne part d'audience qu'a la chaîne en Algérie, Nabil Karoui fera remarquer: «Nessma est une chaîne algérienne. C'est paradoxal car on se sent plus à l'aise ici qu'en Tunisie. On va encore développer l'algérianité de Nessma.» Nabil Karoui, qui fera remarquer plus loin ne pas avoir d'autorisation de tourner en Algérie «par décision administrative» à défaut d'être «mis en prison», a tout de même affirmé sa volonté de fêter avec l'Algérie son indépendance tout en souhaitant vouloir couvrir prochainement les élections algériennes en portant, a-t-il confié, «un regard différent de la Télévision nationale, avec de petits moyens mais qui se voudra complémentaire». Relevant à différentes reprises les moyens limités dont dispose sa chaîne, Nabil Karoui fera remarquer que «Nessma est une chaîne privée. Privée aussi de moyens. Elle n'est aidée ni par l'Etat, ni par l'Algérie, ni les sponsors. On essaye de fournir le maximum d'efforts dans le contexte de chaos que vous connaissez et la situation politique instable du pays. Aidez-nous, ne serait-ce que par un mot gentil!» a-t-il demandé à la fin.L'EXPRESSION Par
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