PREMIÈRE EXPOSITION DE MAHDJOUB BEN BELLA EN ALGÉRIE
“Mon ‘Moi’ est ma culture algérienne”
Par : Hana Menasria
Le plasticien algérien, de renommée internationale qui remonte à une cinquantaine d’années, expose pour la première fois dans son pays. L’artiste Mahdjoub Ben Bella (neveu du premier président) a été invité pour la première manifestation du ministère de la Culture dans le cadre des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie.
Cet événement a été initié par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), en partenariat avec le Musée d’art moderne et contemporain (Mama). Au total, ce sont cent dix-sept toiles et sculptures qui sont exposées depuis le 25 mai au Mama, et ce, jusqu’au 30 septembre prochain. Dans une rencontre avec la presse, mercredi dernier, à la veille du vernissage, Mahdjoub Ben Bella était très ému de voir enfin ses œuvres visibles dans son pays. “Je travaille depuis cinquante ans à l’étranger, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’être invité à exposer en Algérie, et je ne sais pas pourquoi”, a-t-il déclaré. Et d’ajouter : “Je me sens élégant et fier en exposant dans mon pays.” Ses œuvres sont réalisées avec différentes techniques, notamment la calligraphie arabe. “Ma démarche se livre sur l’écriture. Je travaille sur mon ‘Moi’ qui est la culture algérienne et arabo-musulmane. En fait, mon ‘Moi’ est ma culture réelle”, a-t-il expliqué. Boudé par les institutions algériennes, le plasticien ne ressent aucune frustration à cette marginalisation.
Car “l’Algérie a toujours été présente. Ma peinture est un exercice pour s’emparer de l’univers. Cela veut dire être présent et actif dans le monde. Mon travail est une vitrine ouverte sur l’Algérie”, a-t-il expliqué. Considérant ses tableaux comme ses enfants, Mahdjoub Ben Bella mène sa révolution à travers cette “progéniture”. “Elle est dans mes toiles. Cela vient de mes tripes et je ressens beaucoup de fierté en représentant le pays dans le monde”, a-t-il souligné. Né en 1946 à Maghnia, il étudie à l’École des beaux-arts d’Oran et termine ses études à l’École des beaux-arts de Tourcoing (nord de la France), où il vit à ce jour. Son talent lui permet d’exposer dans les plus grands musées du monde, et ses œuvres sont prisées par des collectionneurs. En 2010, il est inscrit dans le catalogue du Metropolitan Museum de New York, en s’imposant comme un artiste de dimension internationale.
Le vernissage a eu lieu jeudi, en présence de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, MM. Nacer Mehal, ministre de la Communication, Mohamed Djehiche et Mustapha Orif, commissaires d’exposition, ainsi que de nombreuses personnalités des arts plastiques. Reconnu par la critique d’art internationale comme étant un artiste recherché par les grands musées, Mahdjoub Ben Bella, qui a puisé toutes ses œuvres de la culture algérienne, rencontrera pour la première fois son public algérien, dont rares sont ceux qui le connaissent.LIBERTE
Cet événement a été initié par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), en partenariat avec le Musée d’art moderne et contemporain (Mama). Au total, ce sont cent dix-sept toiles et sculptures qui sont exposées depuis le 25 mai au Mama, et ce, jusqu’au 30 septembre prochain. Dans une rencontre avec la presse, mercredi dernier, à la veille du vernissage, Mahdjoub Ben Bella était très ému de voir enfin ses œuvres visibles dans son pays. “Je travaille depuis cinquante ans à l’étranger, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’être invité à exposer en Algérie, et je ne sais pas pourquoi”, a-t-il déclaré. Et d’ajouter : “Je me sens élégant et fier en exposant dans mon pays.” Ses œuvres sont réalisées avec différentes techniques, notamment la calligraphie arabe. “Ma démarche se livre sur l’écriture. Je travaille sur mon ‘Moi’ qui est la culture algérienne et arabo-musulmane. En fait, mon ‘Moi’ est ma culture réelle”, a-t-il expliqué. Boudé par les institutions algériennes, le plasticien ne ressent aucune frustration à cette marginalisation.
Car “l’Algérie a toujours été présente. Ma peinture est un exercice pour s’emparer de l’univers. Cela veut dire être présent et actif dans le monde. Mon travail est une vitrine ouverte sur l’Algérie”, a-t-il expliqué. Considérant ses tableaux comme ses enfants, Mahdjoub Ben Bella mène sa révolution à travers cette “progéniture”. “Elle est dans mes toiles. Cela vient de mes tripes et je ressens beaucoup de fierté en représentant le pays dans le monde”, a-t-il souligné. Né en 1946 à Maghnia, il étudie à l’École des beaux-arts d’Oran et termine ses études à l’École des beaux-arts de Tourcoing (nord de la France), où il vit à ce jour. Son talent lui permet d’exposer dans les plus grands musées du monde, et ses œuvres sont prisées par des collectionneurs. En 2010, il est inscrit dans le catalogue du Metropolitan Museum de New York, en s’imposant comme un artiste de dimension internationale.
Le vernissage a eu lieu jeudi, en présence de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, MM. Nacer Mehal, ministre de la Communication, Mohamed Djehiche et Mustapha Orif, commissaires d’exposition, ainsi que de nombreuses personnalités des arts plastiques. Reconnu par la critique d’art internationale comme étant un artiste recherché par les grands musées, Mahdjoub Ben Bella, qui a puisé toutes ses œuvres de la culture algérienne, rencontrera pour la première fois son public algérien, dont rares sont ceux qui le connaissent.LIBERTE
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