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La première promotion d’étudiants spécialisés en énergies renouvelables sortira en 2014
Mercredi 23 mai 2012
le Pr Kechouane Mohammed, directeur de laboratoire des matériaux physiques à l’USTHB, a indiqué que la première promotion d’étudiants spécialisés en énergies renouvelables sortira en 2014 de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene et ce lors du deuxième séminaire national sur les matériaux et leurs applications, qui s’est ouvert hier dans cette université sous le signe de la production, le stockage et le transport des énergies renouvelables.
Ce séminaire s’inscrit dans la politique énergétique de l’Algérie dans le domaine du développement de la production des énergies renouvelables (ENR) à l’horizon 2020/2030. La faculté de physique mise sur le développement des ressources humaines et des compétences dans ce domaine. Dans ce contexte, le professeur Kechouane a affirmé que le premier master en énergies renouvelables, option énergie solaire, a été lancé en cette année universitaire, ainsi que la formation de la première équipe de 20 ingénieurs pour prendre en charge l’entreprise Rouiba Eclairage.
Cette démarche, qui se poursuit dans le temps, intervient pour couvrir les besoins du projet en cours, pour mettre en œuvre 1 200 mégawatts par an de nouvelles capacités électriques. Ainsi notre pays est-il décidé à mettre le paquet dans les énergies renouvelables. « Consciente du potentiel dont elle dispose, l’Algérie investira environ 60 milliards de dollars d’ici à 2030 », a souligné ce même responsable, tout en rappelant la signature de convention de partenariat entre l’USTHB et la Sonelgaz, en 2011, visant la définition d’un cadre général pour dynamiser les relations entre les facultés et les laboratoires de l’USTHB et les filiales de Sonelgaz. « Cette signature fait suite au workshop sur les énergies renouvelables qu’a abrité l’USTHB en 2009, se traduisant par une volonté de rapprochement entre l’université et l’entreprise », a-t-il signalé.
Ce dernier a affirmé que près de 150 universitaires entre chercheurs magistères et doctorats venus des quatre coins du pays y participent pour une durée de trois jours. L’objectif principal, fait remarquer notre interlocuteur, est d’instaurer un échange entre chercheurs nationaux de différentes disciplines et de favoriser les échanges internes. Il s’agit, en outre, d’impliquer les collaborateurs nationaux exerçant à l’étranger en vue de lancer des inter-échanges dans les énergies renouvelables et de placer sur le marché un personnel adapté à cette nouvelle thématique. Il évoque cependant le problème de logistique (hébergement des étudiants), dont des solutions sont en cours d’étude, signale-t-il. « On va essayer de dégager des bourses suffisantes et/ou délivrer des ordres des mission pour que les étudiants puissent se prendre en charge », note ce même responsable. En outre, il estime que 40% de l’énergie produite d’ici à 2030 seront d’origine renouvelable, d’où l’importance, selon lui, de former dès à présent des cadres qualifiés. Notons que la convention entre les deux parties, l’USTHB et Sonelgaz, vise par ailleurs l’organisation de stages pour des étudiants de l’USTHB et le recrutement par Sonelgaz de diplômés de cette université.
Kahina B. , Le Jeune Indépendant
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