Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

samedi 26 mai 2012

Algerie Hongrie Europe Alger découvre la musique hongroise 2012


Le public d’Alger découvre la musique hongroise
ALGER - Un tour d’horizon des musiques traditionnelles des pays d’Europe de l’est a été proposé au public d’Alger lors d’un concert animé jeudi par le quintet hongrois "Besh O Drom" dans le cadre du treizième festival culturel européen d’Alger.
La découverte culturelle et musicale, volet important dans le programme de festival culturel européen, qui depuis sa première édition en 2000, offre au public et aux artistes algériens l’occasion d’élargir leurs connaissances musicales et créer de nouvelles possibilités de rapprochement et de coopération culturelle.
Souvent assimilée à la musique "tzigane", la musique hongroise s’est développée grâce aux influences orales venues d’Asie et de Turquie et à l’importation de la musique classique occidentale.
Composé de Lili Kaszai au chant, Attila Herr à la basse, Attila Sidoo à la guitare, Peter Somos à la batterie et du virtuose des instruments à vent Gergo Barcza, le quintet interprète devant une salle comble un répertoire de chansons enracinées dans la tradition de plusieurs régions hongroises et de quelques pays de la région comme la Bulgarie et la Roumanie.
Le public algérois a beaucoup apprécié la découverte "d’une musique venue d’un pays lointain, dont il ignore tout, mais qui s’est révélé musicalement très proche de la culture et des goûts des algériens", estiment certains spectateurs qui assimilent très vite les rythmes tziganes à ceux de certaines musiques algériennes et orientales.
Généralement très rythmée, la musique de "Besh O Drom" se construit autour du jeu de Gergo Barcza qui alterne ney, saxophone, flûtes et le kaval (flûte traditionnelle des Balkans) pour accompagner la voix tzigane très puissante de Lili Kaszai.
Le groupe a fait voyager son public à travers la musique hongroise en passant par la Macédoine, la Roumanie et la Bulgarie sans que la langue ne soit un handicap à l’harmonie et l’interactivité que le saxophoniste a qualifié "d’intense", puisque le public a très vite "capté les vibrations et l’âme de la musique hongroise sans s’encombrer de la langue".
La treizième édition du festival culturel européen qui se tient depuis le 13 mai à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh el feth (Oref) a permis à la Hongrie d’exprimer sa "puissance musicale" et de sonder les points communs que partagent les cultures hongroise et algérienne.
Encore cinq soirées européennes prévues au programme avant la soirée de clôture qui sera animée par le groupe algérien "Gaâda diwan Bechar" le 31 mai.APS

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