20e anniversaire du décès du chanteur Abderrahmane Aziz
Le ténor Mohamed Lamari envoûte les Blidéens
Par : K. Fawzi
L’artiste infatigable Mohamed Lamari a fait vibrer la salle des conférences de la wilaya de Blida, qui a abrité, jeudi dernier, la soirée musicale organisée par le syndicat des artistes de la wilaya de Blida à l’occasion de la commémoration du 20e anniversaire du décès du chanteur Abderrahmane Aziz. À 72 ans, Mohamed Lamari s’est imposé comme la vedette de la soirée pour honorer son ami Aziz avec qui il a débuté sa carrière artistique.
En effet, cet anniversaire, dédié à ce géant de la chanson algérienne, a fait plonger les Blidéens dans une certaine joie grâce aux amis d’Abderrahmane Aziz. Ces derniers ne voulaient en aucun cas rater ce rendez-vous pour évoquer et témoigner du riche parcours artistique d’Abderrahmane Aziz. En présence du wali Mohamed Ouchene et des invités d’honneur comme Saloua, Mazouni, Farida Saboundji, Rabah Deriassa et Blaoui El-Houari, plusieurs autres chanteurs, à l’image de Hassiba Amrouche, Chaou Abdelkader, Mohamed Ouejdi et Abdelmadjid Meskoud ont retrouvé avec plaisir la scène pour chanter à la mémoire de l’interprète, auteur, compositeur et comédien. Ses célèbres chansons comme Ya Mohamed mabrouk alik, ou encore Ya Nass habit, ont été fredonnées par les artistes. De son vrai nom Abderrahmane Aït Mira, Abderrahmane Aziz est né le 5 juillet 1920 à la Casbah d'Alger.
Il avait consacré l'intégralité de son parcours artistique à l'engagement patriotique, tant par le chant que par l'enseignement didactique. Sa vie durant il s'intéressera au chant avec une voix chaude et profonde et des paroles claires et sincères. Ainsi, durant la guerre de Libération, il participe à sa manière au combat psychologique mené par les artistes en faveur d'une prise de conscience du peuple quant à la portée de la Révolution algérienne. Il s’inscrira en 1927 pour une période de trois ans à l'école coranique de Djamaâ Sidi Ali, situé à Bab Djedid. L'école de Chabiba, aux environs de Sidi Abderrahmane, l'accueillera par la suite. C'est dans cette école qu'il se forgera notamment aux côtés de Cheikh Mohamed Laïd Khalifa. Celui-ci lui confiera alors un premier hymne afin d'en composer l'air. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître, ce qui incitera le cheikh à lui remettre d'autres textes et d'autres poèmes.
Abderrahmane Aziz, un des piliers de la chanson moderne algérienne a été secrétaire national de l'Union nationale des arts culturels (Unac) dont le secrétaire général était Ahmed Wahbi. Il mourut le 5 février 1992 d'une crise cardiaque. Il fut enterré à Blida le 7 février 1992.
En effet, cet anniversaire, dédié à ce géant de la chanson algérienne, a fait plonger les Blidéens dans une certaine joie grâce aux amis d’Abderrahmane Aziz. Ces derniers ne voulaient en aucun cas rater ce rendez-vous pour évoquer et témoigner du riche parcours artistique d’Abderrahmane Aziz. En présence du wali Mohamed Ouchene et des invités d’honneur comme Saloua, Mazouni, Farida Saboundji, Rabah Deriassa et Blaoui El-Houari, plusieurs autres chanteurs, à l’image de Hassiba Amrouche, Chaou Abdelkader, Mohamed Ouejdi et Abdelmadjid Meskoud ont retrouvé avec plaisir la scène pour chanter à la mémoire de l’interprète, auteur, compositeur et comédien. Ses célèbres chansons comme Ya Mohamed mabrouk alik, ou encore Ya Nass habit, ont été fredonnées par les artistes. De son vrai nom Abderrahmane Aït Mira, Abderrahmane Aziz est né le 5 juillet 1920 à la Casbah d'Alger.
Il avait consacré l'intégralité de son parcours artistique à l'engagement patriotique, tant par le chant que par l'enseignement didactique. Sa vie durant il s'intéressera au chant avec une voix chaude et profonde et des paroles claires et sincères. Ainsi, durant la guerre de Libération, il participe à sa manière au combat psychologique mené par les artistes en faveur d'une prise de conscience du peuple quant à la portée de la Révolution algérienne. Il s’inscrira en 1927 pour une période de trois ans à l'école coranique de Djamaâ Sidi Ali, situé à Bab Djedid. L'école de Chabiba, aux environs de Sidi Abderrahmane, l'accueillera par la suite. C'est dans cette école qu'il se forgera notamment aux côtés de Cheikh Mohamed Laïd Khalifa. Celui-ci lui confiera alors un premier hymne afin d'en composer l'air. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître, ce qui incitera le cheikh à lui remettre d'autres textes et d'autres poèmes.
Abderrahmane Aziz, un des piliers de la chanson moderne algérienne a été secrétaire national de l'Union nationale des arts culturels (Unac) dont le secrétaire général était Ahmed Wahbi. Il mourut le 5 février 1992 d'une crise cardiaque. Il fut enterré à Blida le 7 février 1992.
Par : K. Fawzi LIBERTE
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