Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

mercredi 9 novembre 2011

Coopération algéro-française Medef


Coopération algéro-française : Une délégation du Medef en Algérie début décembre

La part de marché de la France a régressé de 30 à 15% du fait de la concurrence.
La part de marché de la France a régressé de 30 à 15% du fait de la concurrence.

Conduite par  Jean-Marie Dauger, président du Conseil de chefs d’entreprise France-Algérie et directeur général adjoint de GDF Suez, une délégation de chefs d’entreprise français constituée d’une quarantaine  d’hommes d'affaires affiliés au Medef et présidée par Mme  Laurence Parisot,  patron du Medef, devrait effectuer un séjour dans notre pays du 11 au 13 décembre prochain. La délégation  prévoit, dans son agenda, des rencontres avec des associations patronales, publiques et privées, de s’enquérir  des dernières réformes et mesures prises par le partenaire algérien ainsi que des opportunités d’investissement. La France, est-il utile de le souligner, demeure le premier partenaire économique de l’Algérie en Afrique avec 15% de parts de marché. Notre pays représente également le  troisième marché de la France hors OCDE avec plus de 5 milliards d’euros de ventes en 2010. Cette dimension des échanges bilatéraux sera d’ailleurs confirmée par le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, M. Pierre Lellouche, qui a affirmé, lors de la visite effectuée en Algérie, au courant du mois de mai dernier, en compagnie de Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre et conseiller du président français, que l’Algérie était le premier client de la France en Afrique et le troisième dans la zone hors OCDE, après la Chine et la Russie. Il fera état également de la présence, dans notre pays de 450 entreprises représentant 1.341 opérateurs économiques,  un stock d’investissement d’un peu plus de 2 milliards d’euros, soit, 35.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects. Il y a lieu d’indiquer que la France a été supplantée par d’autres concurrents, notamment la Chine et la Turquie,  sachant que sa part sur le marché algérien a reculé de 30% durant les dernières années à 15% actuellement. La partie algérienne qui tient à diversifier ses sources d’approvisionnement et à privilégier les investissements directs dans des secteurs à forte valeur ajoutée, relève cette réalité que les investissements français en Algérie « sont en deçà des attentes, outre le fait qu’ils concernent essentiellement les services ».  Les chiffres du Centre national d’informatique et des statistiques (CNIS), qui font ressortir clairement  ce déséquilibre dans les échanges, indiquent que les importations algériennes de la France sont passées de 3 Mds de dollars en 2003 à 6 Mds en 2010 alors que les exportations ont stagné à 3,5 Mds de dollars, un volume tiré essentiellement par les recettes des hydrocarbures.
Aussi l’Algérie - qui a mis en place une série de mesures destinées à encourager l’investissement national et étranger - plaide-t-elle pour un partenariat qui « dépasse la simple dimension commerciale », pour repren-dre les propos du ministre du Commerce, M. Benbada. Un partenariat gagnant-gagnant qui donne la priorité à une coopération équilibrée et profitable à l’économie nationale en matière de création d’emplois et de valeur ajoutée.  EL MOUDJAHID                     

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire