Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mercredi 20 juin 2012

Cooperation Algerie UE inclut les domaines de souveraineté 2012

ELLE VISE UNE PLUS GRANDE INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE

La coopération avec l'UE inclut les domaines de souveraineté

La délégation de l'Union européenne vient d'éditer son Rapport annuel sur la coopération UE-Algérie.
On y apprend que même les domaines de souveraineté n'ont pas été exclus de la coopération. C'est le cas pour la justice et la police et les droits de l'homme qui sont des sujets jalousement gardés par l'Algérie. Cela n'empêche pas l'UE de parler de consolidation de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance. D'autres secteurs comme l'économie et la santé sont parmi les sujets traités conjointement. C'est sans doute cette intensité de la coopération qui fait dire à la cheffe de la délégation de l'Union européenne en Algérie, Laura Baeza, que le pays est depuis plusieurs années un partenaire stratégique de l'UE.
C'est vrai à la fois par «la place géostratégique qu'elle occupe dans le Maghreb que par le rôle qu'elle joue en Afrique» ainsi que par son statut de fournisseur de gaz à l'Europe. En parallèle, les programmes de l'UE en cours, hormis ceux des Etats membres, sont de 450 millions d'euros. En expliquant les objectifs de la coopération dans le domaine de la justice, l'UE met l'accent sur l'amélioration des capacités du système judiciaire en termes de compétence et de transparence. A terme, «le but est de mettre en oeuvre une plus grande indépendance de la justice». 17 millions d'euros sont consacrés au chapitre de l'appui à la réforme de la justice. Pour ce qui est du système pénitentiaire, le programme vise rien de moins que la contribution à la mise en adéquation du dispositif algérien aux valeurs et principes partagés avec l'UE. En matière de coopération dans la lutte antiterroriste, un programme est lancé avec la police depuis 2011. Des formations sont aussi attendues dans plusieurs autres domaines (cybercriminalité, blanchiment d'argent, trafic d'êtres humains). Tout doit être achevé en 2014 avec un financement de 5 millions d'euros. La coopération européenne dans le domaine de la lutte antiterroriste se montre plus discrète. 58.5000 euros sont alloués au Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme installé à Alger. L'aide est censée offrir aux Etats membres de meilleurs moyens pour une meilleure connaissance des enjeux et des besoins dans ce domaine. Sans omettre d'aspirer à renforcer les liens entre le Caert et les agences spécialisées européennes.L'EXPRESSION 
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