le MATIN DZ
I- Les indicateurs macro financiers
1.- L’évolution des réserves de change et système financier
1.- Le Produit intérieur brut (PIB)
Economie algérienne 2009-2011 : perspectives de coopération euro-maghrébine
"Le Maghreb et l’Afrique seront ce que leur peuple et les responsables chargés de gérer la cité voudront qu’elle soit".
Comment ne pas souligner, au préalable, ce constat en ce mois de novembre 2011 : les Etats-Unis rétrogradés courant 2011 par la plus importante agence de notation, la Grèce dans la tourmente, l’Italie après avoir été rétrogradée sous surveillance du fonds monétaire international, sans compter l’Espagne, le Portugal et l’Irlande, la France sous surveillance des agences de notation, tout cela dans un contexte de crise politique du fait que les principaux pays sont à la veille d’élections ne pouvant pas prendre des décisions structurelles, voilà la situation de l’économie mondiale. La crise d’endettement du passage de la crise bancaire 2007-2008 à la crise d’endettement des Etats actuellement, des USA et de l’Europe qui totalisent selon les statistiques du FMI pour 2010, environ 50% du PIB mondial pour une population de 880 millions d’habitants, la dette publique nette représente environ 44 % du PIB mondial. Le cas de la Grèce qui ne représente que 2% du PIB européen est donc un épiphénomène du fait de la faiblesse de son PIB, encore que sa résolution soit urgente pour éviter la contagion. Le cas le plus grave est l’Italie (sept fois le PIB grec), et, à un gré moindre, l’Espagne du fait de l’importance de leur PIB.Le monde caractérisé par l’interdépendance des sociétés, avec l’apparition de nouveaux acteurs économiques devant assister à une nouvelle reconfiguration géostratégique entre 2015/2020 avec l’apparition des pays émergents. Cette situation mondiale préoccupante interpelle à plus d’un titre tant l’Afrique, le Maghreb que l’Algérie insérée dans l’économie mondiale tant à travers leurs exportations, leurs importations et pour certains pays de leurs placements à l’étranger. La synthèse de mon intervention sera précédée par un préambule situant l’Algérie au sein de l’économie mondiale dont la crise actuelle. Ensuite elle s’articulera en trois parties interdépendantes, les indicateurs macro-financiers les indicateurs macro-économiques, de l’économie algérienne entre 2008/2011, évoquant le cadre juridique de l’investissement et enfin les perspectives de la coopération algéro-française dans le cadre euro-méditerranéen avant de conclure par l’urgence d’une amélioration de la gouvernance politique et d’entreprise solidaires.
I- Les indicateurs macro financiers
1.- L’évolution des réserves de change et système financier
Les réserves de change, richesse virtuelle moyen et non facteur de développement, ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007 à 138,35 milliards de dollars en 2008, à 147,2 milliards en 2009, à 157 milliards de dollars fin 2010 et à 175 milliards de dollars le 1er juillet 2011, allant vers fin 2011 à 180 milliards de dollars USD avec une projection du FMI de 210 milliards de dollars fin 2012, l’Algérie disposant d’environ 175 tonnes d’or. L’Algérie, selon le rapport du FMI d’octobre 2011, a, en parallèle, maintenu un très faible degré de dette totale à 3,8 milliards de dollars en 2009 qui devrait baisser à 2,8 mds en 2010 et à 2,2 mds en 2011. La dette extérieure de l’Algérie ne représente que 2% du PIB en 2011 et devra reculer encore à 1,7% en 2012. La moyenne de la dette extérieure dans les pays exportateurs de pétrole de la région MENA est de 25,5% du PIB, les plus fortement endettés étant le Bahreïn et le Koweït avec respectivement 148% et 70% du PIB. Il s’ensuit que contrairement à ce qui passe en Europe où les banques se recapitalisent, le système bancaire algérien est en surliquidités n’arrivant pas à transformer le capital argent en capital productif, la Bourse d’Alger étant embryonnaire. Ni Sonatrach, ni Sonelgaz et ni une grande entreprise privée comme Cevital n’étant cotée en bourse, la société privée Alliance Assurance a été une exception.
Après plus de 10 années d'ouverture, le marché bancaire algérien, selon le rapport de la Banque d’Algérie de 2009, se compose de six banques publiques et de quatorze banques privées, mais ne devant pas confondre l'importance du nombre de banques privées actives en Algérie, puisque 90% du financement de l'économie algérienne dont 100% secteur public et plus de 77% secteur privé, se fait par les banques publiques avec une concentration au niveau des actifs de plus de 39% au niveau d'une seule banque, la BEA, communément appelé la banque de la Sonatrach.
Seulement 10% du financement de l'économie sont pris en charge par les banques privées, avec une concentration de plus de 52% pour les actifs pour trois banques mais précision de taille avec un taux de profit largement supérieur aux banques européennes et maghrébines. Selon le rapport de la Banque d’Algérie, le taux de profitabilité des banques étrangères a été d'environ 28% pour l’année 2008 encore que ce taux a été ramené entre 2009-2010 à une moyenne de 24%. D’une manière générale, les banques doivent recourir aux instruments de reprise de liquidités de la Banque d’Algérie qui sont rémunérés à des aux inférieurs à 2% alors que si elles prêtaient aux secteurs économiques le taux dépasserait 7%. La liquidité des banques, qui était estimée à 2800 milliards de dinars (28 milliards d’euros) à fin 2008, s’est contractée d’environ 10% en 2009, avant d’augmenter de nouveau en 2010. Cette surliquidité est alimentée, par l’importance des dépôts du secteur des hydrocarbures, l’augmentation de la collecte de l’épargne des particuliers, qui se développe à un taux moyen proche des 20% au cours des dernières années, stimulée à la fois par les injections de revenus des plans de relance publics et par une bancarisation de l’économie en progrès rapide.
Evolution de la dépense publique 2004/2013 et déficit budgétaire
Concernant la dépense publique, elle est passée successivement de 55 milliards de dollars en 2004, à 100 milliards de dollars en 2005 puis à 140 milliards de dollars fin 2006 et qui a été clôturée entre 2004/2009 à 200 milliards de dollars mais faute de bilan, on ne sait pas si l’intégralité de ce montant a été dépensé. Quant au programme d’investissements publics 2010/2014, le gouvernement a retenu des engagements financiers de l’ordre de 21.214 milliards de DA (ou l’équivalent de 286 milliards de dollars) et concerne deux volets, à savoir le parachèvement des grands projets déjà entamés entre 2004/2009, l’équivalent à 130 milliards de dollars (46%) et l’engagement de projets nouveaux pour un montant de 11.534 milliards de DA soit l’équivalent de près de 156 milliards de dollars. Qu’en sera-t-il des restes à réaliser pour les nouveaux projets inscrits au 31 décembre 2004 à la fois faute de capacités d’absorption et d’une gestion défectueuse ?
Dans un contexte de ralentissement économique, mondial, à travers la loi de finances 2012, l’Algérie maintient son programme d’investissement public massif, cependant avec un important déficit budgétaire pour les années 2011/2012. Pour 2011, le déficit budgétaire a été de 4.693 milliards DA (environ 63 milliards de dollars au cours de l’époque) soit 33,9% du PIB. Pour la loi de finances prévisionnelle 2012, les dépenses se situeront à près de 7500 milliards de dinars alors que les recettes atteindront 3456 milliards de dinars, soit un déficit de 4000 milliards de dinars. Sur la base d’un taux de change de 75 dinars le dollar, retenu par le projet de loi, cela donne un déficit de 54 milliards de dollars, environ 25% du produit intérieur brut. Ce léger recul du déficit budgétaire s’explique par le fait que le budget de l’équipement enregistre un recul de 32% par rapport à 2011 pour se situer à près de 2700 milliards de dinars. Paradoxalement, l’augmentation de 8% du budget de fonctionnement (dont les salaires de la fonction publique) dépasse les 4600 milliards de dinars, soit plus de 100% par rapport à 2008. Mais, il faut savoir que depuis quelques années les lois de finances algériennes s’établissent pour un cours moyen de 37 dollars le baril de pétrole, la différence étant versée au fonds de régulation des recettes. Ce fonds de régulation des recettes géré par le Trésor, à ne pas confondre avec les fonds souverains qui sont des fonds d’investissement (le gouvernement algérien ayant écarté le recours à cette procédure), est passé de 4 280 milliards de DA, à fin décembre 2008, à 4 316 milliards de dinars à fin décembre 2009 et à 4842 milliards de dollars le premier trimestre 2011 soit 54,5 milliards de dollars.
Quant à la réalité du déficit budgétaire entre 2011-2012, pour un calcul transparent du budget, il serait souhaitable à la fois de préciser les mécanismes de cotation du dinar par rapport notamment au cours du dollar et de l’euro et de supprimer le fonds de régulation et de calculer le budget selon le cours moyen du marché. En effet, depuis plus d’une année, il existe une différence entre le cours du dinar sur le marché parallèle (plus de 140 dinars un euro) et la cotation officielle (un euro pour 100 dinars) soit un écart de plus de 40%. Le tarissement de l’épargne de notre émigration ou certains voyages ponctuels vers l’étranger, du fait de l’allocation devises limitées, souvent invoqués ne sont pas les seules explications. On peut établir un coefficient de corrélation entre la cotation du dinar et l’évolution du cours des hydrocarbures pour un taux d’environ 70%, 30% étant dues aux phénomènes spéculatifs et aux sections hors hydrocarbures, bien que limitées et que sans hydrocarbures la cotation du dinar s’établirait à entre 300/400 dinars un euro, selon l’offre et la demande, l’économie algérienne étant une économie totalement rentière. Ainsi, les recouvrements de la fiscalité ordinaire de l’Algérie ont été de 10,76 mds de dollars au 1er semestre 2011 et celle de la fiscalité pétrolière, hors Fonds de régulation des recettes (FRR) à 20,4 mds USD, (61,24% du budget de l’Etat), données de l’organe officiel l'APS qui cite la Direction générale des impôts (DGI). Et tout dérapage rampant du dinar par rapport au dollar, les ventes d‘hydrocarbures étant reconvertis du dollar en dinars, gonfle artificiellement le fonds des recettes et voile l’importance du déficit budgétaire. Si on suppose une appréciation du dinar de 50% rejoignant, en tendance, les cotations des monnaies marocaines et tunisiennes le déficit budgétaire dépasserait largement 60% du produit intérieur brut, étant entendu selon la technique retenue de la loi de finances du cours plancher de 37 dinars un dollar le cours des hydrocarbures, la différence étant placée dans le fonds de régulation qui en serait réduit d’autant. Cet artifice d’écritures explique que malgré que la cotation du dollar et de l’euro n’évolue pas dans le même sens, souvent la Banque d’Algérie dévalue simultanément le dinar à la fois par rapport au dollar et à l’euro, ce dernier renchérissant les importations des produits également écoulés sur le marché national en dinars auquel la valeur finale, sans compter les coûts des circuits de distribution, est amplifié par les taxes douanières calculées sur la valeur import en dinars.
II- Les indicateurs macro-économiques1.- Le Produit intérieur brut (PIB)
Selon le FMI, le produit inférieur brut de l'Algérie a été de 158,97 milliards de dollars en 2010, 183,4 milliards de dollars en 2011 et à 188,6 milliards de dollars en 2012. Par ailleurs, en se référant toujours au PIB, les statistiques officielles donnent dans le PIB 45% pour les hydrocarbures et 55% pour les autres secteurs. Or, il y a lieu de souligner la faiblesse de la production et de la productivité du fait que 97/98% des exportations sont le résultat des hydrocarbures à l’état brut et semi-brut, les 2.3 % hors hydrocarbures fluctuant depuis plus de 20 années pour un montant dérisoire entre 900 millions de dollars et 1,5 milliard de dollars. Ces 2/3% sont constituées en majorité de produits semi-finis issus eux-mêmes des hydrocarbures et déchets ferreux et non ferreux. C’est que plus de 90% du tissu économique sont constitués de PMI/PME organisées sur des structures familiales, ne possédant pas de management stratégique, ne pouvant pas faire face à la concurrence internationale. Les importations couvrent 70/75% des besoins des ménages et des entreprises dont le taux d’intégration ne dépasse pas 10/15%. On peut démontrer que le taux de croissance officielle hors hydrocarbures de 5/6% a été permis pour 80% via la dépense publique et qu’il ne reste pour les entreprises autonomes créatrices de richesses pouvant évoluer dans un environnement concurrentiel moins de 20% du produit intérieur brut.
2-La population algérienne, taux de chômage et taux d’inflationLa population était de 35,6 millions d’habitants au 1er janvier 2010 et l’Office des statistiques ((ONS) l’estime à 36,3 millions d’habitants au 1er janvier 2011. La population active devrait dépasser les dix millions et la demande d’emplois additionnelle varierait entre 300.000 à 400.000 personnes par an, nombre d’ailleurs sous-estimé puisque le calcul de l’ONS applique un taux largement inférieur pour les taux d’activité à la population féminine, représentant pourtant la moitié de la population active et dont la scolarisation est en forte hausse.
Pourtant le taux de chômage officiel est estimé à 10,2% en 2010 contre 11,3% en 2008 mais incluant les sureffectifs des administrations, des entreprises publiques, les emplois dans la sphère informelle et les activités temporaires de moins de six mois, pour partie des emplois improductifs. Quant au taux d’inflation qui se répercute sur le pouvoir d’achat, pour le gouvernement algérien, le taux d’inflation a été de 1,6 % en 2005, 3% en 2006, à 3,5 % en 2007, 4,5% en 2008, 5,7% en 2009 et 4,5% en 2010. Le taux d’inflation officiel est biaisé, l’inflation étant comprimé artificiellement par les subventions repose sur un indice largement dépassé, alors que le besoin est historiquement daté. Un agrégat global comme le revenu national par tête d’habitant peut voiler d’importantes disparités entre les différentes couches sociales. Une analyse pertinente doit lier le processus d’accumulation la répartition du revenu et le modèle de consommation par couches sociales. Certes, le SNMG a plus que doublé en passant de 6.000 à 20. 000 dinars (200 euros au cours officiel) la dernière augmentation ayant lieu en septembre 2011, mais devant déflater par le taux d’inflation réel pour déterminer le véritable pouvoir d’achat. La cellule familiale, paradoxalement, la crise du logement (même marmite, même charges) et les transferts sociaux qui atteindront plus de 1.200 milliards de DA en 2011, soit 18% du budget général de l'Etat et plus de 10% du PIB (taux identique entre 2009/2010) jouent temporairement comme tampon social.
3.-Dominance de la sphère informelleLa sphère informelle en Algérie et cela est visible également dans l’ensemble des pays du Maghreb/Afrique, contrôle 40% de la masse monétaire en circulation, soit 13,55 milliards de dollars limitant la politique monétaire de la Banque centrale avec une importante intermédiation financière informelle mais avec des taux d’usure. L’importance de cette masse monétaire captée favorise une concentration du revenu au niveau de cette sphère avec des tendances monopolistiques et souvent oligopolistiques (quelques offreurs pour une multitude de demandeurs) et alimente la demande au niveau du marché de la devise parallèle où la distorsion actuelle depuis plus d’une année est de plus de 40% par rapport à la cotation, officielle (plus de 14 dinars algérien un euro). Cette sphère contrôle plus de 65% du marché biens de consommation : fruits et légumes, poisson, viande rouge et blanche et textile/cuir pour ce dernier segment à travers des importations souvent sans contrôle. Cette sphère est le produit de la bureaucratie, des dysfonctionnements des appareils de l’Etat assistant à un dualisme dans l’économie. Cela n’est pas le produit du hasard. Car lorsqu’un Etat veut imposer à une société des règles qui ne correspondent pas à l’état de la société, cette dernière enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner, les relations étant établies sur un registre de confiance entre les co- contractants. Comme on ne saurait isoler les relations dialectiques entre la sphère régie par le droit de l’Etat et la sphère informelle qui a ses propres codes, existant en Algérie des liens diffus entre la logique rentière et l’extension de la sphère informelle. Cela favorise la dépréciation du dinar, l’évasion fiscale évaluée en 2011 à environ 3 milliards de dollars par le ministre des Finances algérien ce qui constitue un véritable frein au véritable développement hors hydrocarbures. La sphère informelle contrôle plus de 65% des segments de produits de première nécessité auxquels plus de 70% des ménages consacrent presque l’intégralité de leurs revenus (marché fruits et légumes, poisson, viande rouge et blanche, textile et cuir) et plus de 40% de la masse monétaire globale en circulation. La masse monétaire a été évaluée dans le dernier rapport de la Banque d’Algérie à 2.439 milliards de dinars à fin 2010 donnant plus de 13 milliards de dollars contrôlés par la sphère informelle.
4. L’évolution du cadre juridique de l’investissementLes lois de finances complémentaires 2009/2010 ont profondément modifié le cadre juridique régissant l’investissement surtout étranger. Pour toute soumission des investisseurs étrangers, la préférence nationale a été portée de 15 à 25% selon le nouveau code des marchés signifiant que même si le cout est 25% plus cher pur la réalisation de tout projet, la priorité sera donnée à l’entreprise algérienne. Pour le commerce, la loi de finances complémentaire 2009 prévoit pour le commerce 30% au maximum pour les étrangers et 70% pour les nationaux et que pour l’agriculture la nouvelle loi foncière 2010 restreint presque toute activé pour les étrangers. Concernant l’encadrement de l’investissement étranger dans les services, BTPH et industries y compris les hydrocarbures le privé étranger doit avoir au maximum 49% et le local 51%. Comme il y a lieu de signaler qu’en cas de cession se pose le problème de l’application des dispositions de la loi de finances 2009 qui stipule un taux d’imposition à 20% du taux de l’IRG applicable aux plus values de cession de la partie étrangère (article 47 Loi de finances 2009), ainsi qu’un contrôle plus rigoureux des transferts de capitaux à travers la nouvelle réglementation des changes. Lors du Conseil des ministres du 25 aout 2010, ces mesures ont été étendues aux banques étrangères complétant l'ordonnance n° 03-11 du 26 août 2003, relative à la monnaie et au crédit. A ce titre, la Banque d'Algérie est habilitée notamment à demander aux banques et établissements financiers, toute information requise pour l'établissement de la balance des paiements du pays et de sa position financière, cela concernant particulièrement les mouvements de capitaux réalisés vers l'extérieur et à limiter les opérations réalisées par les banques et établissements financiers. Face à cette situation, quelle a été le bilan de l’investissement ? Selon les chiffres communiqués par l’Agence de développement des investissements, ANDI, fin 2010, les déclarations d’investissement local, en termes de projets et non de réalisation, sont passées de 11.000 projets en 2007, à 17.000 en 2008, pour atteindre le chiffre symbolique de 20.000 en 2009 mais avec 1% seulement d’IDE. De ces projets, les chiffres avancés par l’ANDI, indiquent que ce sont les projets locaux qui sont dominants avec 99% des déclarations de projets. Pour ce qui est de la répartition des projets par secteur, c’est celui des transports qui attire le plus d’investissements depuis 2009 avec 60% en majorité des microprojets, suivi par le secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (16 %), du secteur de l'industrie (10 %), celui de l'agriculture (2 %). D’une manière générale les investissements directs étrangers restent insignifiants en dehors des hydrocarbures et des télécommunications.
Abderrahmane Mebtoul
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