Selon le réseau social professionnel en ligne Viadeo
Les NTIC en Algérie, un marché très porteur
Synthèse de Badiâa AmarniDe l’avis de beaucoup d’experts de différents horizons, l’Algérie est un pays qui avance très bien dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).Chams Diagne, directeur général Afrique du réseau social professionnel Viadeo, dont l’entité a pris part au dernier salon Med-It tenu à la fin du mois de septembre à Alger, estime que ce marché «est très porteur».Ce responsable a indiqué à l’APS (Algérie presse service) que «l’intérêt porté à l’Algérie par Viadeo s’explique par les grandes avancées accomplies dernièrement par le pays en matière de TIC avec l’arrivée prochaine de la 3G». Selon lui, cette avancée va impacter positivement «l’économie du pays comme c’est déjà le cas dans d’autres économies africaines qui l’ont déjà déployée». M. Diagne indique que l’utilisation de l’Internet «évolue assez vite», et que la valeur ajoutée d’un partenariat avec l’Algérie serait surtout de «permettre à tout professionnel algérien de pouvoir gérer sa réputation professionnelle en ligne».
L’objectif de Viadeo avec l’Algérie est de «donner l’occasion aux recruteurs d’approcher, à la fois, les algériens résidant en Algérie et les algériens résidants à l’étranger, et permettre aux entreprises de communiquer de façon très ciblée auprès des algériens d’Algérie, et des algériens vivant à l’étranger».M. Diagne, pour démontrer l’importance du marché algérien a signalé qu’à l’échelle mondiale le potentiel de professionnels actifs est de l’ordre de 500 millions, versus 40 millions de professionnels membres de Viadeo dans le monde entier aujourd’hui. «Si nous arrivons à ramener cette projection uniquement sur le marché algérien, nous-y comptons 220 000 membres, versus une population active en Algérie de près de 11 millions, cette marge est plutôt très importante». Sur l’intérêt porté pour l’Algérie, le représentant de Viadeo a rappelé que cette dernière a une stratégie de développement multi locale dans les pays émergents. Pour ce faire, elle s’est rapprochée du marché «à haut potentiel que représentent les pays africains et a ouvert un premier bureau sur le continent en mars 2011, à Dakar au Sénégal pour la zone Afrique de l’ouest et centrale francophone». Aujourd’hui, elle ambitionne l’ouverture prochaine d’un autre bureau pour la zone MENA dans un pays du Maghreb.
A propos de cette expérience menée à Dakar, l’interviewé de l’APS a indiqué que les «témoignages sont plutôt très positifs, d’autant que c’est le seul réseau social présent en Afrique à ma connaissance». M. Diagne a annoncé la mise en place prochaine de solutions de paiements en ligne spécifiques pour l’Afrique et l’ouverture d’une rubrique en ligne de formation continue aux adresses IP
africaines. LA TRIBUNE
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