L’élection aura lieu le 17 novembre
Quatre candidats pour la présidence du FCE
Par : Meziane RabhiLe Forum des chefs d'entreprises (FCE) élira, le 17 novembre à Alger, son nouveau président. Réda Hamiani, en lice pour sa réélection, est challengé par trois autres candidats. Le FCE regroupe 243 membres en 2010, représentant 512 sociétés parmi les plus importantes entreprises activant sur le marché algérien. 217 membres du forum sur les 243 réalisent un chiffre d’affaires de 671,2 milliards de DA, soit l’équivalent de 9,2 milliards de dollars. 224 membres emploient 86 956 travailleurs permanents.
Hassen Khelifati : Remettre le forum à l’écoute de ses membres
Né le 6 octobre 1968 dans la commune de Meftah (wilaya de Blida), le président-directeur général d’Alliance Assurances, Hassen Khelifati, se définit comme un passionné. Titulaire d’une licence en finance et comptabilité et d’un DESS banque-assurance de l’École supérieure de commerce d’Alger, ainsi que d’un MBA INSIM-UQUAM Montréal (Canada), M. Khelifati veut remettre le Forum des chefs d’entreprise (FCE) à “l’écoute de ses membres”, estimant que “le bilan de l’équipe actuelle n’est pas à la hauteur de leurs espérances”. M. Khelifati, fort de son parcours professionnel et de son engagement associatif, est convaincu qu’il impulsera, s’il est élu, “une nouvelle dynamique au FCE, pour lui faire jouer son véritable rôle”. L’actuel P-DG d’Alliance Assurances a débuté sa carrière au sein du Crédit populaire d’Algérie, en tant que cadre à la direction du crédit. Après le service national, il rejoint le groupe familial qui activait dans la distribution des matériaux de construction et la promotion immobilière. En 2004, il crée Alliance Assurance, agréée officiellement le 31 juillet 2005. L’entrée réussie à la bourse d’Alger de cette compagnie a quelque peu redoré le blason du “privé algérien après tous les scandales enregistrés au milieu des années 2000”. C’est aussi la première entreprise à avoir adopté la charte de bonne gouvernance. M. Khelifati est également “un militant économique”. à l’école supérieure du commerce, il préside l’association des étudiants de finance et marketing pendant cinq ans. Il est un des membres fondateurs de l’association de l’amitié algéro-sud-africaine. Il a présidé l’association des promoteurs et des investisseurs de la zone industrielle d’Oued Smar pendant cinq ans. Hassen Khelifati est un des membres fondateurs qui ont lancé l’initiative Nabi (Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées) 2012 et 2020. Il également participé à la création d’un certain nombre de think-tanks, comme le club Care. Il rejoint le FCE en 2002. Il vient d’être élu vice-président de l’association des diplômés et des amis de l’école supérieure du commerce d’Alger. Se disant sans attaches politiques, “ce qui ne l’empêche pas d’avoir des amis dans plusieurs formations politiques de toutes tendances et sensibilités”, il veut “rebâtir le FCE sur de nouvelles idées”. M. Khelifati se dit porteur “d’un programme et d’une vision”, à même de donner “un nouveau souffle” au FCE, et de “le rendre plus proche de ses membres”. Le P-DG d’Alliance-Assurances veut faire du FCE “une véritable force de proposition et non un bureau critique des politiques gouvernementales”. Du coup, il s’engage à “bâtir un partenariat public-privé, avec les pouvoirs publics et les syndicats”.
Nassim Kerdjoudj : Un candidat d’évolution
Il se définit comme un candidat d'évolution et non de révolution. Nassim Kerdjoudj, né le 26 septembre 1971 à Alger, est quelqu’un qui, dans son parcours, évolue très vite, mais en franchissant tous les échelons. “Je ne grille jamais les étapes, c’est un principe, mais je progresse toujours très vite”, rassure-t-il. Titulaire d’un DESS en informatique à l’université Paris VII et d’un master en management à l’école supérieure des arts et métiers (Ensam), il débute sa carrière en 1996 au sein du Groupe Decan, puis rejoint Lotus (filiale d’IBM) en tant que consultant senior, avant de passer chez IBM en 2001 comme professional services manager. En 2003, il rejoint Microsoft comme directeur du développement et de la stratégie et rentre en Algérie. Puis il crée en 2004 sa société Net-Skills, dans le domaine de services informatiques et télécoms, dans le cadre du dispositif Ansej. “Je suis fier d’être passé par l’Ansej et d’avoir démarré comme beaucoup de jeunes en bas de l’échelle”, revendique-t-il. Net-Skills est aujourd’hui une société par actions au capital 100% algérien de 100 millions DA. M. Kerdjoudj, qui a déjà eu à présider le club Care en 2008/2009, veut mettre cette expérience et son énergie au service du Forum des chefs d’entreprise dont il est aujourd’hui le plus jeune vice-président. Il considère que l’organisation patronale “à laquelle il est profondément attaché” a besoin “d’une forme de sérénité qui lui permettra d’aborder son évolution de manière crédible, ambitieuse et en conjuguant l’expérience de tous sans distinction d’âge, de taille ou de secteur d'activité”. “Je ne suis ni un homme de rupture ni d’immobilisme”, souligne M. Kerdjoudj. Il aime les évolutions bien ordonnées. Il ambitionne de “changer l'image de l'entreprise privée”, entre autres en mettant en valeur les réussites d'entreprises dans différents secteurs et différentes régions, comme il le fait déjà en tant que vice-président. Dans son “projet de programme”, M. Kerdjoudj inscrit la réconciliation des économies publiques et privées en développant des projets communs ambitieux, comme par exemple la création d’une banque d’investissement pour la PME en partenariat public/privé. Décentraliser la réflexion en créant des clubs FCE dans toutes les régions et renforcer la présence de l'entreprise dans le monde de l'université en promouvant le concept de “Junior Entreprise” sont les autres axes majeurs de son programme. M. Kerdjoudj considère que l’autre enjeu de cette élection est de démontrer la capacité de sa génération à donner une image crédible en portant des valeurs autour de la compétence, du travail et de l’engagement. Il est parfaitement trilingue (arabe, français, anglais).
Mohamed Baïri : “Pour une entreprise algérienne compétitive et citoyenne”
Il appartient à la nouvelle génération de managers algériens. Né le 24 août 1970, Mohamed Baïri a fait une formation en management et marketing en 1992 à Bruxelles. Chez les Baïri, famille de notables de la région de Lakhdaria (Bouira), on est plutôt spécialisés dans l’agriculture et le commerce de matériaux de construction. Mais le parcours de Mohamed Baïri a débuté dans le monde de l’automobile, lorsque, à 27 ans, il devient agent agréé SNVI.
Il est aujourd’hui à la tête d’Ival Algérie, distributeur des marques Iveco et Mazda. En 2006, il est élu par ses pairs pour présider l’Association des concessionnaires automobiles d’Algérie (AC2A). Un challenge qu’il a réussi à relever en mettant en place un cadre de concertation et de dialogue entre les membres de l’association et, également, avec les représentants des institutions publiques. En quelques années d’activité, il a réussi à faire de l’AC2A une véritable force de proposition. Durant son mandat, M. Baïri a constamment milité pour le professionnalisme dans le secteur et pour faire émerger une véritable industrie automobile. C’est cette expérience à la tête de cette association et son énergie que le candidat Baïri se propose de mettre au service du FCE, convaincu que “l’association a besoin, plus que jamais, d’un souffle nouveau pour aller de l’avant et consolider sa position dans la promotion de l’entreprise privée et la défense de ses intérêts”. Très critique, le patron d’Ival pense que “l’action menée jusqu’ici semble avoir atteint ses limites”, évoquant la multiplication des problèmes vécus par les entreprises et “beaucoup de secteurs” de l’économie. Il suggère le renforcement l’organisation du FCE et de ses moyens d’intervention ainsi qu’un réaménagement de son mode de gouvernance, “dans le sens d’une plus grande concertation et d’une plus grande transparence”. Le candidat vise le rapprochement avec les entreprises “en vue d’une meilleure prise en charge de leurs préoccupations”. M. Baïri envisage “de redynamiser l’action du Forum à l’international avec l’objectif de nouer des relations d’échanges et de coopération avec les organisations patronales des pays du Maghreb et de renforcer les relations existantes avec les organisations des autres pays”. Le programme du patron d’Ival se décline en 10 dossiers-phares.
M. Baïri s’engage, entre autres, à restructurer l’organisation interne du FCE en consolidant, notamment, les attributions du conseil d’orientation et de suivi. Il mettra en place un conseil d’analyse composé d’experts et de membres du FCE qui sera chargé d’enrichir les avis de l’organisation sur les grands dossiers de la politique économique nationale et une cellule “assistance et conseil juridique et fiscal”.
Réda Hamiani : Faire du FCE “un partenaire critique des autorités”
Né 4 mai 1944 à Mostaganem, Réda Hamiani compte parmi les hommes d’affaires algériens les plus en vue. Sa vision prospective et son esprit d’analyse fortement arrimés aux réalités économiques et au vécu des entreprises algériennes en ont fait un manager écouté aussi bien par ses pairs que par les autorités.
Titulaire d’une licence en sciences économiques (sciences politiques et démographiques) et d’un diplôme de l’Institut d’administration des entreprises, M. Hamiani a enseigné à la faculté de droit et des sciences économiques de l'université d'Alger de 1970 à 1973. Tout en étant chef d'entreprise, il a été élu vice-président de la filière textile de 1986 à1988 à la Chambre algérienne de commerce. M. Hamiani a été président de la Confédération algérienne du patronat en 1992, avant d’être nommé ministre de la PME-PMI de 1992 à 1995. Membre fondateur du FCE, M. Hamiani en est le président depuis 2007. Le programme de campagne électorale de M. Hamiani s’articule autour de quatre axes. Le président sortant du FCE prône la continuité de la politique de proximité avec les membres de l’association, mise en œuvre durant ses mandats, “pour être plus proche des chefs d’entreprise, s’enquérir de leur vécu sur le terrain et des contraintes auxquelles ils font face”. Le patron de Redman ambitionne de développer une capacité maximum d’écoute pour essayer de répondre au mieux aux attentes des membres de l’association. Fort de son expérience, M. Hamiani veut faire du FCE “un partenaire critique des autorités”, dans le but d'user de l’influence de l’association dans la définition “consensuelle” des différentes politiques économiques et d’avoir un regard sur le mode opératoire dans la mise en œuvre des politiques. M. Hamiani veut positionner le forum en think-tank en poursuivant l'animation de la scène économique, en organisant des débats sur des thèmes précis.
à l’international, M. Hamiani milite pour l’amélioration de l’image du pays afin d’obtenir plus d’investissements directs étrangers, promouvoir les partenariat et favoriser le rapprochement d’entreprises dans le but d’avoir le maximum de transferts de technologie et d’ouverture des marchés extérieurs. M. Hamiani estime que les IDE sont importants pour tirer l’économie vers le haut, pour apporter une mise à niveau technologique, une bonne qualité de management et pourquoi pas l’ouverture de quelques marchés étrangers.
Au-delà du programme, M. Hamiani estime que le futur président du FCE doit répondre à certains critères, entre autres un bon agenda relationnel et une bonne maîtrise des questions économiques. Le FCE est, aujourd’hui, considéré et respecté. Il est reconnu comme un acteur essentiel. Il a élargi son crédit et a plus que jamais pris place, sur la scène nationale et auprès de ses partenaires étrangers, comme une organisation incontournable.
M. R.LIBERTE QUOTIDIEN
Hassen Khelifati : Remettre le forum à l’écoute de ses membres
Né le 6 octobre 1968 dans la commune de Meftah (wilaya de Blida), le président-directeur général d’Alliance Assurances, Hassen Khelifati, se définit comme un passionné. Titulaire d’une licence en finance et comptabilité et d’un DESS banque-assurance de l’École supérieure de commerce d’Alger, ainsi que d’un MBA INSIM-UQUAM Montréal (Canada), M. Khelifati veut remettre le Forum des chefs d’entreprise (FCE) à “l’écoute de ses membres”, estimant que “le bilan de l’équipe actuelle n’est pas à la hauteur de leurs espérances”. M. Khelifati, fort de son parcours professionnel et de son engagement associatif, est convaincu qu’il impulsera, s’il est élu, “une nouvelle dynamique au FCE, pour lui faire jouer son véritable rôle”. L’actuel P-DG d’Alliance Assurances a débuté sa carrière au sein du Crédit populaire d’Algérie, en tant que cadre à la direction du crédit. Après le service national, il rejoint le groupe familial qui activait dans la distribution des matériaux de construction et la promotion immobilière. En 2004, il crée Alliance Assurance, agréée officiellement le 31 juillet 2005. L’entrée réussie à la bourse d’Alger de cette compagnie a quelque peu redoré le blason du “privé algérien après tous les scandales enregistrés au milieu des années 2000”. C’est aussi la première entreprise à avoir adopté la charte de bonne gouvernance. M. Khelifati est également “un militant économique”. à l’école supérieure du commerce, il préside l’association des étudiants de finance et marketing pendant cinq ans. Il est un des membres fondateurs de l’association de l’amitié algéro-sud-africaine. Il a présidé l’association des promoteurs et des investisseurs de la zone industrielle d’Oued Smar pendant cinq ans. Hassen Khelifati est un des membres fondateurs qui ont lancé l’initiative Nabi (Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées) 2012 et 2020. Il également participé à la création d’un certain nombre de think-tanks, comme le club Care. Il rejoint le FCE en 2002. Il vient d’être élu vice-président de l’association des diplômés et des amis de l’école supérieure du commerce d’Alger. Se disant sans attaches politiques, “ce qui ne l’empêche pas d’avoir des amis dans plusieurs formations politiques de toutes tendances et sensibilités”, il veut “rebâtir le FCE sur de nouvelles idées”. M. Khelifati se dit porteur “d’un programme et d’une vision”, à même de donner “un nouveau souffle” au FCE, et de “le rendre plus proche de ses membres”. Le P-DG d’Alliance-Assurances veut faire du FCE “une véritable force de proposition et non un bureau critique des politiques gouvernementales”. Du coup, il s’engage à “bâtir un partenariat public-privé, avec les pouvoirs publics et les syndicats”.
Nassim Kerdjoudj : Un candidat d’évolution
Il se définit comme un candidat d'évolution et non de révolution. Nassim Kerdjoudj, né le 26 septembre 1971 à Alger, est quelqu’un qui, dans son parcours, évolue très vite, mais en franchissant tous les échelons. “Je ne grille jamais les étapes, c’est un principe, mais je progresse toujours très vite”, rassure-t-il. Titulaire d’un DESS en informatique à l’université Paris VII et d’un master en management à l’école supérieure des arts et métiers (Ensam), il débute sa carrière en 1996 au sein du Groupe Decan, puis rejoint Lotus (filiale d’IBM) en tant que consultant senior, avant de passer chez IBM en 2001 comme professional services manager. En 2003, il rejoint Microsoft comme directeur du développement et de la stratégie et rentre en Algérie. Puis il crée en 2004 sa société Net-Skills, dans le domaine de services informatiques et télécoms, dans le cadre du dispositif Ansej. “Je suis fier d’être passé par l’Ansej et d’avoir démarré comme beaucoup de jeunes en bas de l’échelle”, revendique-t-il. Net-Skills est aujourd’hui une société par actions au capital 100% algérien de 100 millions DA. M. Kerdjoudj, qui a déjà eu à présider le club Care en 2008/2009, veut mettre cette expérience et son énergie au service du Forum des chefs d’entreprise dont il est aujourd’hui le plus jeune vice-président. Il considère que l’organisation patronale “à laquelle il est profondément attaché” a besoin “d’une forme de sérénité qui lui permettra d’aborder son évolution de manière crédible, ambitieuse et en conjuguant l’expérience de tous sans distinction d’âge, de taille ou de secteur d'activité”. “Je ne suis ni un homme de rupture ni d’immobilisme”, souligne M. Kerdjoudj. Il aime les évolutions bien ordonnées. Il ambitionne de “changer l'image de l'entreprise privée”, entre autres en mettant en valeur les réussites d'entreprises dans différents secteurs et différentes régions, comme il le fait déjà en tant que vice-président. Dans son “projet de programme”, M. Kerdjoudj inscrit la réconciliation des économies publiques et privées en développant des projets communs ambitieux, comme par exemple la création d’une banque d’investissement pour la PME en partenariat public/privé. Décentraliser la réflexion en créant des clubs FCE dans toutes les régions et renforcer la présence de l'entreprise dans le monde de l'université en promouvant le concept de “Junior Entreprise” sont les autres axes majeurs de son programme. M. Kerdjoudj considère que l’autre enjeu de cette élection est de démontrer la capacité de sa génération à donner une image crédible en portant des valeurs autour de la compétence, du travail et de l’engagement. Il est parfaitement trilingue (arabe, français, anglais).
Mohamed Baïri : “Pour une entreprise algérienne compétitive et citoyenne”
Il appartient à la nouvelle génération de managers algériens. Né le 24 août 1970, Mohamed Baïri a fait une formation en management et marketing en 1992 à Bruxelles. Chez les Baïri, famille de notables de la région de Lakhdaria (Bouira), on est plutôt spécialisés dans l’agriculture et le commerce de matériaux de construction. Mais le parcours de Mohamed Baïri a débuté dans le monde de l’automobile, lorsque, à 27 ans, il devient agent agréé SNVI.
Il est aujourd’hui à la tête d’Ival Algérie, distributeur des marques Iveco et Mazda. En 2006, il est élu par ses pairs pour présider l’Association des concessionnaires automobiles d’Algérie (AC2A). Un challenge qu’il a réussi à relever en mettant en place un cadre de concertation et de dialogue entre les membres de l’association et, également, avec les représentants des institutions publiques. En quelques années d’activité, il a réussi à faire de l’AC2A une véritable force de proposition. Durant son mandat, M. Baïri a constamment milité pour le professionnalisme dans le secteur et pour faire émerger une véritable industrie automobile. C’est cette expérience à la tête de cette association et son énergie que le candidat Baïri se propose de mettre au service du FCE, convaincu que “l’association a besoin, plus que jamais, d’un souffle nouveau pour aller de l’avant et consolider sa position dans la promotion de l’entreprise privée et la défense de ses intérêts”. Très critique, le patron d’Ival pense que “l’action menée jusqu’ici semble avoir atteint ses limites”, évoquant la multiplication des problèmes vécus par les entreprises et “beaucoup de secteurs” de l’économie. Il suggère le renforcement l’organisation du FCE et de ses moyens d’intervention ainsi qu’un réaménagement de son mode de gouvernance, “dans le sens d’une plus grande concertation et d’une plus grande transparence”. Le candidat vise le rapprochement avec les entreprises “en vue d’une meilleure prise en charge de leurs préoccupations”. M. Baïri envisage “de redynamiser l’action du Forum à l’international avec l’objectif de nouer des relations d’échanges et de coopération avec les organisations patronales des pays du Maghreb et de renforcer les relations existantes avec les organisations des autres pays”. Le programme du patron d’Ival se décline en 10 dossiers-phares.
M. Baïri s’engage, entre autres, à restructurer l’organisation interne du FCE en consolidant, notamment, les attributions du conseil d’orientation et de suivi. Il mettra en place un conseil d’analyse composé d’experts et de membres du FCE qui sera chargé d’enrichir les avis de l’organisation sur les grands dossiers de la politique économique nationale et une cellule “assistance et conseil juridique et fiscal”.
Réda Hamiani : Faire du FCE “un partenaire critique des autorités”
Né 4 mai 1944 à Mostaganem, Réda Hamiani compte parmi les hommes d’affaires algériens les plus en vue. Sa vision prospective et son esprit d’analyse fortement arrimés aux réalités économiques et au vécu des entreprises algériennes en ont fait un manager écouté aussi bien par ses pairs que par les autorités.
Titulaire d’une licence en sciences économiques (sciences politiques et démographiques) et d’un diplôme de l’Institut d’administration des entreprises, M. Hamiani a enseigné à la faculté de droit et des sciences économiques de l'université d'Alger de 1970 à 1973. Tout en étant chef d'entreprise, il a été élu vice-président de la filière textile de 1986 à1988 à la Chambre algérienne de commerce. M. Hamiani a été président de la Confédération algérienne du patronat en 1992, avant d’être nommé ministre de la PME-PMI de 1992 à 1995. Membre fondateur du FCE, M. Hamiani en est le président depuis 2007. Le programme de campagne électorale de M. Hamiani s’articule autour de quatre axes. Le président sortant du FCE prône la continuité de la politique de proximité avec les membres de l’association, mise en œuvre durant ses mandats, “pour être plus proche des chefs d’entreprise, s’enquérir de leur vécu sur le terrain et des contraintes auxquelles ils font face”. Le patron de Redman ambitionne de développer une capacité maximum d’écoute pour essayer de répondre au mieux aux attentes des membres de l’association. Fort de son expérience, M. Hamiani veut faire du FCE “un partenaire critique des autorités”, dans le but d'user de l’influence de l’association dans la définition “consensuelle” des différentes politiques économiques et d’avoir un regard sur le mode opératoire dans la mise en œuvre des politiques. M. Hamiani veut positionner le forum en think-tank en poursuivant l'animation de la scène économique, en organisant des débats sur des thèmes précis.
à l’international, M. Hamiani milite pour l’amélioration de l’image du pays afin d’obtenir plus d’investissements directs étrangers, promouvoir les partenariat et favoriser le rapprochement d’entreprises dans le but d’avoir le maximum de transferts de technologie et d’ouverture des marchés extérieurs. M. Hamiani estime que les IDE sont importants pour tirer l’économie vers le haut, pour apporter une mise à niveau technologique, une bonne qualité de management et pourquoi pas l’ouverture de quelques marchés étrangers.
Au-delà du programme, M. Hamiani estime que le futur président du FCE doit répondre à certains critères, entre autres un bon agenda relationnel et une bonne maîtrise des questions économiques. Le FCE est, aujourd’hui, considéré et respecté. Il est reconnu comme un acteur essentiel. Il a élargi son crédit et a plus que jamais pris place, sur la scène nationale et auprès de ses partenaires étrangers, comme une organisation incontournable.
M. R.LIBERTE QUOTIDIEN
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