Energies : Vers un accord de coopération entre Desertec II et l’Algérie en décembre
près le Maroc, le mégaprojet Desertec, qui consiste en la production des énergies renouvelables dans le désert, prendra aussi forme en Algérie.
Nous allons signer, en décembre prochain, un accord de coopération avec l’Algérie portant sur un projet de référence», a confirmé à El Watan Economie le directeur de la communication du consortium Desertec Industrial Initiative (DII) qui regroupe des actionnaires et des partenaires de 15 pays. Invité à fournir des détails concernant cet accord en perspective, ce responsable de Dii nous a répondu qu’«avant la signature de cet accord, nous ne pouvons nous exprimer sur le contenu».
Ce contrat sera le deuxième du genre au Maghreb, ce consortium multinational ayant déjà signé un premier accord avec le Maroc.
D’autres projets sont prévus en Tunisie et en Egypte. DII et l’entreprise tunisienne STEG Energies Renouvelables ont convenu de mener une étude de faisabilité. DII explique que «l’initiation d’une sélection de projets de référence vise à démontrer la faisabilité du concept et de réduire les coûts et qu’il est possible de produire, transporter et vendre des énergies renouvelables, mais aussi pour rendre plus concrète la nature abstraite de la vision Desertec».
D’autres projets sont prévus en Tunisie et en Egypte. DII et l’entreprise tunisienne STEG Energies Renouvelables ont convenu de mener une étude de faisabilité. DII explique que «l’initiation d’une sélection de projets de référence vise à démontrer la faisabilité du concept et de réduire les coûts et qu’il est possible de produire, transporter et vendre des énergies renouvelables, mais aussi pour rendre plus concrète la nature abstraite de la vision Desertec».
Pour ce faire, DII lance des appels d’offres concernant deux ou trois projets de référence en Afrique du Nord. Le premier projet se déroulera en collaboration avec MASEN, l’Agence marocaine de l’énergie solaire. «L’énergie issue du projet commun DII/MASEN pourra commencer à alimenter en courant les réseaux marocains et espagnols autour de 2014», informe DII.
«D’autres projets de référence devraient être définis d’ici 2012, en Algérie, Tunisie et en Égypte», escompte Dii. Le rôle de ce consortium variera selon la nature de l’accord de coopération conclu avec le pays producteur. Le projet Desertec promet de «favoriser le développement d’industries locales, la création d’emplois, un transfert de connaissances, une croissance, impulsion économique suite à d’importants investissements et une diversification économique».
Concernant la compétitivité de l’énergie qui sera produite, DII estime que «les énergies renouvelables devraient ainsi être intégrées sur le marché le plus rapidement possible et sans avoir recours à des subventions». Dii explique que «dans les 10 à 15 premières années, des mécanismes de soutien seront essentiels».
Ce consortium se veut optimiste : «l’électricité en provenance des déserts, estime-t-il, sera compétitive sur le marché dans les années à venir, en Europe et dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord : Ndlr)». «Au cours des dernières années, l’évolution des prix a rendu économiquement très intéressantes ces technologies qui restent faciles à installer et à faire fonctionner», souligne Dii. «Des analyses datant de 2005 ont montré que le seuil de rentabilité sera atteint entre 2020 et 2030», indique encore le consortium DII.
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