Ouverture du champ audiovisuel au privé
Jean-Luc Hees : «On n’a pas de leçon à donner»
Le président-directeur général de Radio France, Jean-Luc Hess, a affirmé, jeudi à Alger, que la France n’a pas de leçon à donner en matière d’ouverture du champ audiovisuel au privé.
«On n’a pas de leçon à donner à nos homologues algériens», a-t-il indiqué, se refusant ainsi à apporter d’autres commentaires sur la question. Il a, par ailleurs, exprimé tout l’intérêt qu’il porte à l’Algérie et en particulier au monde des médias. «L’Algérie m’intéresse plus que tout autre pour des millions de raisons», a-t-il indiqué, jeudi à Alger, lors d’une conférence-débat organisée à l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de l’information. Interrogé sur la teneur des discussions qu’il a eues avec les responsables de la Radio algérienne, le PDG a répondu que les entretiens avaient porté essentiellement sur la coopération numérique, l’émergence des nouveaux médias, les réseaux sociaux, leur impact sur l’audience des radios et l’opportunité d’échange et la protection des produits radiophoniques.
Par ailleurs, le premier responsable de Radio France est revenu sur la notion de service public pour mettre en évidence le rôle culturel, social et politique qu’il devrait jouer auprès du citoyen. Selon lui, le service public de la Radio signifie être au service du citoyen. Ou tout simplement rendre service au citoyen au mieux des possibilités. La radio ne doit pas perdre, à ses yeux, le rôle qu’elle doit tenir dans la société. «On n’est pas là pour gagner de l’argent», a-t-il insisté. Pour lui, la clé de la réussite réside dans la crédibilité. «Il faut être crédible. Une radio doit être à fort contenu culturel et éditorial. Pas un robinet à musique», a-t-il argumenté.
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