Algerie Béjaïa ICRE2012 conférence Internationale sur les Energies Renouvelables 2012

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Deuxième Conférence Internationale sur les Energies Renouvelables , ICRE2012

La Deuxième Conférence Internationale sur les Energies Renouvelables, organisée à l’université de Béjaïa a permis aux nombreux chercheurs et étudiants travaillant dans le domaine de confronter leurs idées de connaître les projets de recherche en cours et surtout de faire le point sur les programmes engagés.

Clôture, avant-hier, des travaux de la 2e Conférence internationale sur les énergies renouvelables de Béjaïa. La rencontre, qui s’est déroulée les 15 et 16 avril dernier à l’université de Béjaïa, a permis aux nombreux chercheurs et étudiants travaillant dans le domaine de confronter leurs idées, de connaître les projets de recherche en cours et surtout de faire le point sur les programmes engagés.

C’est le cas du SSB (Sahara Solar Breeder), un projet lancés par le professeur japonais, H. Koinuma ; la partie algérienne est représentée par le professeur Stambouli de l’UST Oran. Le choix du Sahara n’est pas fortuit. Le potentiel algérien est le plus grand au monde ; produire l’énergie à moindre coût ; le potentiel équivaut à deux fois la consommation mondiale. En plus du business attendu de ce projet de recherche — dont le coût global est de quelque 100 millions de dollars — le Pr Stambouli y a énuméré le côté académique : former des doctorants, former les formateurs. "On a créé deux centres de recherche à Saïda et à Adrar." Il est attendu aussi l’intégration de la culture nippone, etc. Comme les intervenants n’ont pas manqué de faire le parallèle entre le SSB et Desertec, le Pr Stambouli a tenu à faire la mise au point suivante : "Desertec est une initiative industrielle." On peut entendre par là que le volet formation ou transfert de technologie n’est pas pris en charge. Et ceux en charge des programmes nationaux, ils ont affirmé qu’"on parle beaucoup moins de Desertec".

Quant à M. Benyahia, du Credeg, une filiale de Sonelgaz, il a présenté une communication, intitulée "Stratégie en matière de recherche et développement" dans le cadre du "programme national de développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique pour la période 2011-2030". À travers cet ambitieux programme, l’Etat algérien ambitionne de produire à l’horizon 2030 quelque 40% de la consommation nationale d’électricité à partir des filières solaire et éolienne.

S’agissant maintenant de l’impact de ces rencontres, le président de la conférence, M. Arkoub Mohand, le juge globalement positif même "on pouvait s’attendre à plus. On a mis en place à l’université de Béjaïa un laboratoire de recherche sur les énergies renouvelables, on a créé un master recherche, on a tissé un réseau des gens qui travaillent dans le domaine. On est informé de ce qui se fait en Algérie et dans le monde, on a permis à des chercheurs ou à des doctorants de trouver des sujets de recherche. La preuve, a-t-il affirmé, on a reçu plus de 400 articles pour cette deuxième édition. On en a retenu que 160 vu les capacités d’accueil et d’hébergement".

M. Ouyougoute, Liberté