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Pas moins de 400 milliards de dollars ont été massivement dans les infrastructures du pays durant les deux derniers plans quinquennaux. Autoroutes, chemins de fer, aéroports, l’Algérie a changé de visage en 10 ans. Pour dynamiser sa croissance, l’Algérie noue des partenariats avec ses voisins et le monde entier pour exporter ses ressources énergétiques mais aussi pour développer son économie nationale. Les discussions pour entrer dans l’OMC avancent mais rencontrent encore quelques obstacles, car Algérie cherche avant tout à développer son industrie nationale.
L’Algérie dans la course de la mondialisation
50 années après une indépendance obtenue victorieusement, l’un des pays les plus puissants d’Afrique poursuit son ascension et son intégration économique.
Dans cette perspective les relations avec l’UE sont cruciales. Le ministre algérien des affaires étrangères, Mourad Medelci, a confirmé la signature, à l’agence APS, cette semaine l’accord stratégique énergétique et celui du report du démantèlement tarifaire entre l’Algérie et l’Union européenne (UE). Plusieurs rounds de négociation se sont tenu à Bruxelles et à Alger sur le démantèlement tarifaire dans le cadre de l’accord d’association Algérie-UE, qui prévoit le démantèlement graduel de deux listes de produits européens à l’importation en Algérie, dont l’une sera complètement démantelée en 2012 et la deuxième en 2020. Alger cherche à faire épargner du démantèlement tarifaire une liste de produits industriels dans les domaines de la sidérurgie, du textile, de l’électronique et de l’automobile, en justifiant sa demande par le temps nécessaire à la préparation des entreprises algériennes à la concurrence.
Depuis 15 ans, le pays libéralise son économie en diminuant la présence de l’Etat et en favorisant les investissements étrangers. Ils ont été multipliés par cinq entre 2000 et 2010 passant de 438 millions de dollars à 2,3 milliards de dollars. Les Etats-unis, la France, l’Espagne, l’Espagne représentent à eux seuls 60% de ces investissements.
La Banque mondiale et le FMI se félicitent de ses avancées mais réclame davantage de réformes dans le secteur financier et dans l’accès au crédit.
L’Algérie a sans doute les meilleurs atouts pour devenir un grand pays émergent dans les prochaines années.
La rédaction
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