L’Algérie, pays pionnier dans la lutte contre la désertification (CNULCD)
M’SILA - Le choix de l’Algérie pour abriter l’atelier sous-régional d’échanges et de partage des connaissances sur les stratégies de mobilisation de ressources s’explique par "sa longue expérience dans le domaine de la lutte contre la désertification", a déclaré lundi à M’sila un représentant du Mécanisme mondial de la CNULCD (Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification).
Cet atelier a pour objectif global de renforcer les acteurs de la Grande Muraille Verte (GMV) dans leurs stratégie de mobilisation de ressources sécurisées et durables pour sa mise en oeuvre.
Youssef Brahimi, coordinateur Afrique du nord et coopération sud-sud au sein de ce Mécanisme, a cité, dans ce contexte, à l’ouverture de cet atelier sous-régional de quatre jours, le barrage vert initié par l’Algérie durant les années 1970.
Au cours de cette rencontre, organisée dans le cadre du "Projet d’appui à la mise en oeuvre de l’initiative Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel", M. Brahimi a ajouté que ce projet vise à mettre en oeuvre des actions de reboisement de petites surfaces, avec la plantation d’espèces variées, en impliquant la population dans le cadre d’un développement intégré.
Intervenant à son tour, le représentant de l’Union africaine pour le projet de la GMV, M. François Tapsoba, a affirmé que cet atelier vise également "une meilleure solidarité africaine pour faire face à la désertification".
Durant cet atelier sous-régional, les participants oeuvreront à une compréhension commune de la GMV comme "plateforme d’harmonisation et de rationnalisation des différentes initiatives, pour une mobilisation optimale des ressources au profit des régions prioritaires" d’intervention de la GMV.
Ils s’attacheront également à identifier les mécanismes novateurs de mobilisation de ressources, notamment dans le cadre des changements climatiques et de définir une approche concertée et des modalités de montage de partenariats novateurs multi-acteurs pour le renforcement des capacités et la coopération sud-sud pour la mise en oeuvre de la GMV.
Cette rencontre, ouverte en présence du Directeur général des Forêts (DGF), M. Mohamed-Seghir Noual, représentant le ministre de l’Agriculture et du développement rural, est organisée par la DGF au titre du projet d’appui à la mise en oeuvre de l’initiative GMV pour le Sahara et le Sahel. Un projet parrainé par l’Union africaine et appuyé par l’Union européenne, la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Mécanisme mondial de la CNULCD.
Huit (8) pays concernés, en l’occurrence l’Algérie, le Burkina-Faso, Djibouti, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Sénégal y participent.APS
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