"L'Europe doit apporter un soutien rapide et concret aux acteurs du changement démocratique, dans son voisinage immédiat et au-delà. On l'a constaté pendant le Printemps arabe, aucun des instruments de financement actuels n'offre cette possibilité. Pour accompagner les réformes, le renforcement des institutions et le pluralisme politique dans ces pays, le FEDem est l'instrument qui manquait à l'UE" a ajouté l'eurodéputé. "Dans les recommandations que nous avons adoptées aujourd'hui, nous insistons également pour que le Parlement européen supervise le Fonds et, pas seulement sur les aspects budgétaires. Il est indispensable que le Parlement participe à l'orientation stratégique de ce nouvel instrument", a conclu Tokia SAÏFI
Les statuts du FEDem sont actuellement discutés entre le Service européen d'action extérieure, la Commission européenne, le Parlement européen et les Etats membres. Les statuts pourraient être adoptés au mois de juin et le Fonds être opérationnel d'ici l'année prochaine. En l'état actuel, le FEDem est conçu comme une fondation, basée à Bruxelles, dotée d'une structure administrative légère et de circuits de financement simplifiés. Il viendrait au soutien d'un large éventail d'acteurs œuvrant en faveur de la démocratie et de l'Etat de droit (ONG, médias, blogueurs, activistes et mouvements politiques). |
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