Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

mercredi 7 décembre 2011

Algérie-Union Européenne 16 décembre à Bruxelles


 TSA Accords d’association 

Réunion bilan le 16 décembre à Bruxelles

La deuxième session du Comité d’association entre l’Algérie et l’Union européenne se tiendra le 16 décembre à Bruxelles et évaluera la feuille de route arrêtée en 2008 lors de la première session « Cette rencontre aura  pour  objet  de faire un bilan global de la coopération entre l’Algérie et l’Europe », a précisé Laura Baeza, chef de la  délégation de l’UE en Algérie, ce mercredi 7 décembre lors d’un déjeuner avec la  presse à Alger. D’ores et déjà, Laura Baeza se réjouit des bonnes relations établies : « Je peux vous dire avec satisfaction que nos relations bilatérales prennent une nouvelle dynamique et que les visites en Algérie de responsables européens de haut niveau se multiplient. Nos projets de coopération avancent à un bon rythme ». 
 
Pourtant, les relations  entre  Alger et Bruxelles  ne sont pas au beau fixe. L’Algérie, mécontente des conséquences négatives de l’accord d’association sur son économie, veut obtenir le report du délai du démantèlement tarifaire à 2020 au lieu de 2017. Mais l’UE refuse. En vigueur depuis 2005, cet accord prévoit une suppression progressive des taxes entre l’Algérie et l’Europe pour arriver à une zone de libre‑échange. L’accord d’association avec l’organisation européenne est d’ailleurs vivement critiqué par de nombreux patrons algériens qui estiment qu’il favorise l’Europe au détriment de leurs produits. 
 
Interrogée sur la liste des produits concernés par  le démantèlement tarifaire, la chef de la délégation de l’UE avoue que le processus avance peu. « C’est un  travail laborieux », remarque‑t‑elle, expliquant que l’identification des produits industriels concernés est compliquée. Plusieurs réunions ont  déjà été  tenues entre les deux parties pour accélérer la révision de cette liste. Plus de 2 300 produits de l’UE sont déjà exemptés de droits de douane, dont 2 076 produits industriels considérés comme des matières premières pour la production algérienne.

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