Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

vendredi 1 juin 2012

Renault Algérie coopération Algerie France Europe 2012


Renault et l’Algérie auraient signé un accord-cadre mais des divergences importantes demeurent

Le dossier Renault continue d’avancer doucement. Après plusieurs mois de négociations, le gouvernement algérien et le constructeur français Renault ont signé le 25 mai un accord‑cadre  pour la création d’une usine en Algérie, rapporte ce jeudi soir le quotidien français Le Figaro. « Les négociations continuent pour un accord définitif, à une échéance non précisée », note le journal français. Mais malgré cet accord‑cadre, le dossier n’a pas vraiment avancé sur le fond, précise Le Figaro. Les deux parties devront s’entendre sur le lieu d’implantation – Renault a refusé Jijel, préférant Rouiba – et la cadence de production. 
Selon la même source, Renault produira dans un premier temps 25 000 voitures. Une cadence qui pourrait augmenter en fonction du succès commercial et du développement du tissu fournisseur. « Plus ambitieux, Alger mise de son côté sur une capacité de 75 000 voitures par an, qui pourrait monter à 150 000 », selon Le Figaro.
 
« Cette implantation commencerait par la fabrication de la voiture la plus vendue par Renault sur ce marché : la Symbol, une Clio 2 avec un coffre apparent, proposée notamment au Maghreb. Ce véhicule serait destiné uniquement au marché algérien. Il s’agit d’une différence majeure avec l’usine marocaine de Tanger, dont 85 % des voitures low‑cost ont vocation à être exportées vers l’Europe », ajoute la même source.
 
Renault n’a pas commenté l’information. « Renault ne compte pas laisser sa place en Algérie à un rival mais attend un véritable accompagnement de l’État et non pas du dirigisme », explique une source interne citée par Le Figaro. La même source rappelle que « pour attirer Renault, le Maroc a déroulé le tapis rouge ».
 Mr  TSA

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