Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

dimanche 18 novembre 2012

Adhésion Algérie Nations unies acte naissance souveraineté Etat algérien Mr Mourad Medelci novembre 2012



L’adhésion de l’Algérie aux Nations unies
 est "l’acte de naissance" de la souveraineté 
de l’Etat algérien (Medelci)
ALGER - Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé dimanche à Alger que l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation des Nations unies (ONU) représentait "l’acte de naissance de la souveraineté de l’Etat algérien qui était reconnu ainsi que sa constitution et ses frontières internationales" par l’instance onusienne.
Cette adhésion -le 8 octobre 1962- "n’est pas une simple formalité mais un acte de naissance de la souveraineté de l’Etat algérien qui était reconnue, ainsi que sa constitution et ses frontières internationales par le Conseil de sécurité et confirmée par l’Assemblée générale qui a salué à l’unanimité l’adhésion de l’Algérie en tant que membre à part entière dans la communauté des Nations unies", a ajouté M. Medelci à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l’adhésion de l’Algérie à l’Onu.
La célébration de cet anniversaire, a-t-il poursuivi, revêt cette année "un caractère particulier" car coïncidant avec deux événements importants que sont les festivités du 50ème anniversaire de l’indépendance et la journée mondiale des Nations unies.
M. Medelci a réitéré "l’attachement" de l’Algérie aux objectifs de la charte (onusienne) qui "consacre l’égalité entre les pays et leur souveraineté et qui représente le garant du droit des peuples à l’autodétermination, revendiqué depuis 60 ans par le peuple palestinien et 37 ans par le peuple sahraoui".
Le ministre des Affaires étrangères a affirmé, dans ce contexte, l’"adoption" par l’Algérie des valeurs de l’ONU tels le dialogue et la coopération en tant que "deux instruments distincts de préservation de la paix et de la sécurité internationales" outre "la promotion du développement et la lutte contre la pauvreté".
S’agissant des relations de coopération entre l’Algérie et l’ONU, le ministre a rappelé "l’accord-cadre de coopération stratégique 2012-2014" signé dernièrement entre le gouvernement algérien et les Nations Unies qui témoigne, a-t-il dit, de la coopération "fructueuse" entre les deux parties.
D’autre part, M. Medelci a exprimé "la gratitude et la considération" de l’Algérie à tous ceux qui l’ont soutenue lors de sa glorieuse révolution rappelant, à ce propos, "la solidarité de nombreux pays et peuples frères et amis", épris de paix et de liberté y compris le peuple français sans oublier les membres de la commission afro-asiatique (à l’ONU) ainsi que le soutien du défunt président des Etats Unis, John Kennedy, à la cause algérienne.
M. Medelci a saisi cette occasion pour se recueillir à la mémoire des chouhada de la guerre de libération qui croyaient en l’indépendance, en la liberté et en la dignité du pays. Il s’est également incliné à la mémoire des fonctionnaires de l’ONU victimes de l’attaque terroriste qui a ciblé le siège des Nations unies à Alger en décembre 2007.
L’Algérie célèbre le 50ème anniversaire de son adhésion à l’ONU
ALGER - L’Algérie a célébré cette année le 50e anniversaire de son adhésion, le 8 octobre 1962, à l’Organisation des Nations unies, coïncidant avec les festivités entamées depuis le 5 juillet dernier, marquant le cinquantenaire de son indépendance.
A cette occasion, le ministère des Affaires étrangères a organisé dimanche Alger une cérémonie commémorative officielle, marquant également la célébration de la journée de l’ONU.
Lors de cette cérémonie, un hommage a été rendu à la diplomatie algérienne et à tous ceux qui ont œuvré, avant et après l’indépendance, à faire entendre haut et fort la voix de l’Algérie.
Il a été ainsi rappelé que l’Algérie avait mené, en parallèle avec la lutte armée du 1er novembre 1954, une bataille diplomatique en vue de faire connaître la question algérienne dans les fora internationaux.
Cette dynamique avait permis à l’Algérie, alors sous occupation française, d’inscrire, pour la première fois à l’ordre du jour des travaux de l’ONU en 1955, la question de son indépendance, en dépit de la forte opposition de la colonisation française.
L’année 1958 a été un tournant décisif dans l’histoire de l’Algérie et sa diplomatie quand l’ONU avait adopté une résolution ayant consacré le droit du peuple algérien à l’autodétermination. La France avait considéré que l’examen de cette question au niveau de l’ONU comme "une ingérence flagrante dans les affaires internes de la France".
Après l’indépendance en 1962, la diplomatie algérienne est restée fidèle à ses principes et à sa ligne de conduite réussissant ainsi à demander la tenue d’une session extraordinaire de l’ONU pour examiner les questions économiques du tiers monde, notamment les prix des matières premières qui étaient au plus bas à cette époque-là.
Continuant sur sa lancée, la diplomatie algérienne n’a eu de cesse de d’apporter son soutien aux causes justes dans le monde, à l’exemple de la résolution présentée par le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Abdelaziz Bouteflika, lorsque l’Algérie avait présidé l’Assemblée générale de l’ONU en 1974, en vue de demander la suspension de qualité de membre de l’Afrique du Sud à l’ONU, à cause de la politique d’apartheid suivie par le régime de Pretoria.
Cette résolution fut adoptée par les deux tiers des membres de l’Assemblée générale de l’ONU, ce qui fut, selon la majorité des observateurs, "une grande victoire pour la diplomatie algérienne".
Dans les années 1960-1970 notamment, la diplomatie algérienne, de par sa constance, a continué à s’inscrire dans la démarche de l’ONU, à savoir le règlement des conflits dans le monde et la consécration des droits des peuples à l’autodétermination.
Dans les années 1980, l’action diplomatique de l’Algérie a été caractérisée par une volonté de rééquilibrage entre les partenaires traditionnels de l’ancien bloc dit socialiste et de nouveaux alliés appartenant au monde occidental. Ce rapprochement trouvait sa traduction dans ce qui a été alors appelé "le pragmatisme politique" qui avait pour seul fil conducteur la défense et la préservation des intérêts des Etats.
Mais ce rapprochement n’a pas fait oublier à l’Algérie les principes fondamentaux de sa politique dont la défense des causes juste de par le monde et le soutien des peuples qui luttent pour leur autodétermination.
C’est le cas pour la question palestinienne qui a été, de tout temps, au c£ur de l’action diplomatique algérienne. L’Algérie, qui a plaidé en faveur de la cause palestinienne dans les différentes tribunes internationales, a eu le privilège d’abriter le 19e congrès du Conseil national palestinien en 1988 qui a vu la proclamation de l’Etat palestinien.
Les efforts consentis par l’appareil diplomatique au cours des années 1980 ont permis à l’Algérie de bien se positionner au plan régional, notamment dans le continent africain, considéré comme son véritable prolongement naturel et stratégique et au Maghreb. Faut-il pour cela rappeler que c’est en Algérie que s’était tenue la première réunion constitutive de l’Union du Maghreb arabe en juin 1988.
Dans les années 1990, l’Algérie a été secouée par des évènements douloureux, ce qui l’avait contraint de s’occuper davantage du front intérieur, s’éloignant quelque peu de la diplomatie.
Cette période a été marquée par la démission du défunt président de la République, Chadli Bendjedid et la mise en place d’un Haut comité d’Etat. Le pays a par la suite traversé une période des plus douloureuses.
Mais à la faveur de la politique de la concorde nationale suivie par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, approuvée à l’unanimité par référendum (2005), l’Algérie avait commencé à recouvrer sa place aux plans régional et international.
Depuis lors, la diplomatie algérienne a repris progressivement sa place dans le concert des nations, à commencer par l’organisation à Alger du sommet de l’Organisation de l’Union africaine (OUA devenue UA) et d’autres événements ayant permis à l’Algérie de reconquérir sa place.
A présent, l’Algérie est devenue un acteur incontournable dans la région, la perspicacité de sa diplomatie lui ayant valu respect et reconnaissance. Pour preuve, le ballet diplomatique que connaît Alger lors de ces dernières années, avec la visite de délégations étrangères de haut niveau représentant différents pays notamment occidentaux.
Les récentes visites de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, de la représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, du président du Conseil des ministres italiens, Mario Monti ainsi que celle de l’émissaire de l’ONU pour le Sahel, Romano Prodi qui est ancien président du Conseil des ministres italiens, dénotent de la place stratégique qu’occupe l’Algérie, notamment en ce qui concerne la situation dans le Nord Mali et au Sahel.APS

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