ALGER - L’Agence Nationale de développement des investissements (ANDI), dotée actuellement de guichets décentralisés à travers 36 wilayas, compte ouvrir 12 autres guichets pour couvrir l’ensemble des wilayas avant la fin de l’année, ce qui permettra de rapprocher l’administration des investisseurs, a indiqué son Directeur général, Abdelkrim Mansouri.
Sur les 12 guichets prévus, "7 ont déjà eu leurs locaux et n’attendent que la formation du personnel pour être opérationnels alors que l’affectation des locaux pour les 5 restant se fera avant la fin de l’année", a déclaré Mansouri à l’APS.
Jusqu’à mai dernier, l’ANDI était présente dans 19 wilayas seulement. L’accélération de l’ouverture des guichets décentralisés à été décidée à la faveur des mesures prises par le Conseil des ministres du 22 février 2011 pour relancer l’investissement et impulser le développement local.
Avant la création des quatre guichets régionaux en 2001, les opérateurs de 47 wilayas étaient obligés de se déplacer sur Alger pour faire leur déclaration d’investissement.
"L’objectif est de doter chaque wilaya de nos services, de doter chaque guichet d’un personnel qualifié et de s’assurer de l’interconnexion entre les administrations au sein du guichet et leurs administrations d’origine", a noté Mansouri.
Ces guichets regroupent toutes les administrations chargées d’aider l’investisseur dans l’accomplissement des procédures requises pour réaliser son projet. Le Centre national du registre de commerce (CNRC), la Direction générale des impôts (DGD), la Direction générale des Douanes (DGD), les Domaines, l’Urbanisme et l’Aménagement du territoire, la CNAS, la CASNOS et l’APC sont ainsi représentés.
Afin de simplifier davantage les procédures de l’acte d’investissement en Algérie, l’agence avait également lancé, en mai dernier, son nouveau service "déclaration d’investissement on-line" sur son site (www.andi.dz).
Ces mesures semblent déjà donner leurs fruits, puisque les déclarations d’investissement dans différentes wilayas ont nettement augmenté ces derniers mois, selon Mansouri.
"A chaque fois qu’on ouvre un guichet, l’investissement dans la wilaya en question augmente", a-t-il constaté en soulignant que "le rôle de ces guichets ne se limitait pas aux formalités mais il consistait surtout à susciter l’investissement et à promouvoir la wilaya et ses potentialités d’investissement".
Bien qu’en période de congés, le nombre de projets déclarés, notamment dans les wilayas du Sud et des Hauts plateaux, a augmenté durant le mois de juillet dernier, selon le DG de l’ANDI qui parle d’un "réel dynamisme d’investissement".
A titre d’exemple, 24 projets d’investissements ont été déclarés en juillet à Oum El Bouagui, à Djelfa, Boumerdès, Bouira à raison de six projets par wilayas, 5 projets ont été enregistré à Mascara, 12 à Mila, 3 Naâma et 2 à Tamanrasset.
Durant le premier semestre de 2011, les nouveaux investissements déclarés à l’ANDI ont atteint 3.968 projets contre 2.981 projets durant la même période de 2010, soit une hausse de plus de 33%.
Le montant de ces investissements est passé à 962,48 milliards de dinars (mds DA) contre 240,13 mds DA en 2010, alors que les postes d’emplois prévus s’élèvent à 58.190 emplois, en hausse de plus de 50% par rapport au premier semestre de 2010.
Interrogé pour savoir sur quelles "sources" se référait l’ANDI pour établir ses bilans, Mansouri a expliqué que le bilan des projets déclarés représentait l’ensemble des déclarations d’investissement à travers tous les guichets de l’agence, tandis que le bilan des projets réalisés était basé sur les données fournies par la Direction générale des Impôts.
Après vérification sur pièces, cette administration procède en effet à une inspection du site de tous les investissements déclarés et établit un "constat de réalisation" qui précise le degré d’avancement de chaque projet. Une fois le projet opérationnel, la DGI rédige un "PV de constat d’entrée en exploitation", un document attestant du démarrage effectif de l’investissement.
Toutes les données des impôts sont ensuite communiquées à l’ANDI qui les rend publiques à son tour, a détaillé Mansouri.
L’ANDI qui a remplacé en 2001 l’APSI (Agence de promotion, de soutien et de suivi de l’investissement - créée en 1993), accorde essentiellement des avantages fiscaux pour encourager l’investissement comme la suppression des droits de douanes et de la TVA sur les importations des matières premières ainsi que des exonérations de l’IBS et de l’IRG.
Jusqu’à mai dernier, l’ANDI était présente dans 19 wilayas seulement. L’accélération de l’ouverture des guichets décentralisés à été décidée à la faveur des mesures prises par le Conseil des ministres du 22 février 2011 pour relancer l’investissement et impulser le développement local.
Avant la création des quatre guichets régionaux en 2001, les opérateurs de 47 wilayas étaient obligés de se déplacer sur Alger pour faire leur déclaration d’investissement.
"L’objectif est de doter chaque wilaya de nos services, de doter chaque guichet d’un personnel qualifié et de s’assurer de l’interconnexion entre les administrations au sein du guichet et leurs administrations d’origine", a noté Mansouri.
Ces guichets regroupent toutes les administrations chargées d’aider l’investisseur dans l’accomplissement des procédures requises pour réaliser son projet. Le Centre national du registre de commerce (CNRC), la Direction générale des impôts (DGD), la Direction générale des Douanes (DGD), les Domaines, l’Urbanisme et l’Aménagement du territoire, la CNAS, la CASNOS et l’APC sont ainsi représentés.
Afin de simplifier davantage les procédures de l’acte d’investissement en Algérie, l’agence avait également lancé, en mai dernier, son nouveau service "déclaration d’investissement on-line" sur son site (www.andi.dz).
Ces mesures semblent déjà donner leurs fruits, puisque les déclarations d’investissement dans différentes wilayas ont nettement augmenté ces derniers mois, selon Mansouri.
"A chaque fois qu’on ouvre un guichet, l’investissement dans la wilaya en question augmente", a-t-il constaté en soulignant que "le rôle de ces guichets ne se limitait pas aux formalités mais il consistait surtout à susciter l’investissement et à promouvoir la wilaya et ses potentialités d’investissement".
Bien qu’en période de congés, le nombre de projets déclarés, notamment dans les wilayas du Sud et des Hauts plateaux, a augmenté durant le mois de juillet dernier, selon le DG de l’ANDI qui parle d’un "réel dynamisme d’investissement".
A titre d’exemple, 24 projets d’investissements ont été déclarés en juillet à Oum El Bouagui, à Djelfa, Boumerdès, Bouira à raison de six projets par wilayas, 5 projets ont été enregistré à Mascara, 12 à Mila, 3 Naâma et 2 à Tamanrasset.
Durant le premier semestre de 2011, les nouveaux investissements déclarés à l’ANDI ont atteint 3.968 projets contre 2.981 projets durant la même période de 2010, soit une hausse de plus de 33%.
Le montant de ces investissements est passé à 962,48 milliards de dinars (mds DA) contre 240,13 mds DA en 2010, alors que les postes d’emplois prévus s’élèvent à 58.190 emplois, en hausse de plus de 50% par rapport au premier semestre de 2010.
Interrogé pour savoir sur quelles "sources" se référait l’ANDI pour établir ses bilans, Mansouri a expliqué que le bilan des projets déclarés représentait l’ensemble des déclarations d’investissement à travers tous les guichets de l’agence, tandis que le bilan des projets réalisés était basé sur les données fournies par la Direction générale des Impôts.
Après vérification sur pièces, cette administration procède en effet à une inspection du site de tous les investissements déclarés et établit un "constat de réalisation" qui précise le degré d’avancement de chaque projet. Une fois le projet opérationnel, la DGI rédige un "PV de constat d’entrée en exploitation", un document attestant du démarrage effectif de l’investissement.
Toutes les données des impôts sont ensuite communiquées à l’ANDI qui les rend publiques à son tour, a détaillé Mansouri.
L’ANDI qui a remplacé en 2001 l’APSI (Agence de promotion, de soutien et de suivi de l’investissement - créée en 1993), accorde essentiellement des avantages fiscaux pour encourager l’investissement comme la suppression des droits de douanes et de la TVA sur les importations des matières premières ainsi que des exonérations de l’IBS et de l’IRG.
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