L’Algérie constitue à l’évidence un vaste territoire riche de ses vestiges allant de la période préhistorique jusqu’à la colonisation française, en passant par la civilisation berbéro-romaine, les dynasties musulmanes du Maghreb central et les vestiges turcs. De nombreux lieux de culte, des cimetières, des mausolées et des cités entières attendent qu’un geste des pouvoirs publics vienne les sauver non seulement de l’oubli, mais surtout des mains criminelles qui ne cessent de les saccager et de les effacer de la mémoire culturelle du pays. Les exemples ne manquent pas. Des personnalités et des associations se sont élevées contre les dégradations du site de Timgad qui surviennent à chaque édition du festival annuel qui se tient dans cette ville. Les ruines du village de Djouab, dans la wilaya de Médéa, abritant l’histoire de l’antique Rapidi, bastion de Takfarinas, sont tout simplement en état de ruine du fait qu’aucune prise en charge scientifique de ce legs n’y a été réalisée. Dans le meilleur des cas, ce genre de site et d’infrastructure demeurent des éléments du patrimoine laissés à l’abandon et plongés dans un superbe anonymat. La revalorisation de la mémoire culturelle et historique du peuple algérien ainsi que les possibilités d’investissement touristique autour de ces valeurs ont été longtemps obérées par l’ignorance.Pour les génrations à venir l’évidence croire dans son patrimoine .
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