De plus en plus dynamique, le marché de l'immobilier en Algérie est en plein boom. L'immobilier reste parmi les secteurs les plus attractifs actuellement pour les investisseurs étrangers. Malgré la tourmente économique mondiale, qui touche pratiquement plusieurs pays, notamment en ce secteur, l'Algérie, ne cesse d'attirer d'avantage les promoteurs et compagnies étrangères.
Logement, building, hôtels, etc., en effet, des tas de grands projets sont en cours.Dans son dernier rapport sur le secteur immobilier en Algérie, le cabinet de consulting britannique "Oxford Business Group" explique que malgré la dernière mesure prise par le gouvernement, obligeant l'investisseur étranger à céder une majorité d'intérêts aux Algériens, le secteur continuera de séduire les sociétés étrangères. Et les projets immobiliers pharaoniques continuent de fleurir.Parmi les plus importants travaux figure le nouveau méga-projet de l'Emirates International Investment Company (EIIC), le Parc Dounya. Un projet d'une valeur de 3,5 milliards d'euros consistant en un espace vert entourant Alger sur 670 hectares. La société a également révélé les plans d'un projet de construction dans le village touristique d'Ain Chorb situé sur la côte. L coût de ce projet, élaboré conjointement avec le Kuwaiti Investment Group, s'élève à 232 millions d'euros. Des projets de cette ampleur représentent une avancée considérable pour le marché algérien. Le cabinet de consulting britannique estime néanmoins que compte tenu du manque de précédent, de tels projets sont souvent confrontés à un long processus qui nécessite une coordination des activités à la fois avec les autorités ministérielles et localesOBG cite dans ce sens, Camille Nassar, le président-directeur général de la EIIC en Algérie, lequel a déclaré qu'il était avant tout encouragé par le potentiel commercial énorme du pays. Les investisseurs du Golfe ne sont pas les seuls à chercher à pénétrer le marché algérien. OBG cite en exemple la Société des centres commerciaux d'Algérie (SCCA), basée en Suisse, et qui supervise la construction du plus vaste centre commercial du pays, le complexe Bab Ezzouar, d'une valeur de 53 millions de dollars, qui, une fois terminé abritera des magasins sur quelque 31 000 mètres carrés. Il y a aussi le cas de la China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) qui a fait part de son intérêt à étendre ses opérations en Algérie en investissant dans le secteur immobilier.
L'intérêt nourrit à l'investissement immobilier ne concerne pas les seuls étrangers puisque les investisseurs locaux commencent également à se faire entendre. Le cabinet de consulting britannique citera dans ce sens Alger Medina, un projet de 2,5 milliards d'euros mené par le Groupe Dahli dans le centre d'Alger, et lequel a attiré l'attention du pays entier en émettant des obligations directement vendues au public. " Une décision audacieuse et sans précédent pour les marchés de capitaux embryonnaires du pays. L'émission d'obligations a permis de récolter une somme représentant 30% du coût du projet ", note OBG. Le complexe de 100 hectares constituera une zone touristique de loisirs et un centre d'affaires. Près d'un million de mètres carrés de bureaux seront disponibles. " Oxoford Business Froup " rappelle aussi que le gouvernement a ses propres projets immobiliers, des projets visant à réduire la pression dans le marché immobilier résidentiel. En effet, après avoir terminé un programme ambitieux de logements à coûts réduits, le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme consacrera 14 milliards d'euros supplémentaires à la construction d'un million de nouveaux logements. De plus, étant donné que, selon le Programme des Nations unies pour le développement, l'Algérie connaît l'un des taux d'occupation par entité d'hébergement le plus élevé du monde, le gouvernement algérien essaye aussi de ralentir l'exode vers les villes en lançant un programme visant à améliorer les structures de logements existantes dans les zones rurales. Nacer Djama, le président de la Caisse nationale du logement, a confié à OBG que les occasions à saisir pour les sociétés spécialisées dans le logement social seraient énormes dans les années à venir. Étant donné que seulement 15 000 à 20 000 prêts hypothécaires ont été accordés l'année dernière. M. Djama a ajouté que le secteur bancaire doit également rattraper le retard afin d'évoluer au rythme des demandes de financement de logement. OBG estime néanmoins que bien que le marché de l'immobilier algérien séduise les sociétés qui sont de plus en plus contraintes par la tourmente économique mondiale, les promoteurs, et les compagnies étrangères en particulier, continuent de faire face à de nombreux obstacles. Cependant, le cabinet de consulting britannique estime que l'Algérie est encore pleine de promesses pour les investisseurs engagés à long terme, et ceux qui auront survécu aux incertitudes bénéficieront des avantages des premiers arrivés. Par ailleurs, probablement que les déboires que connaît le marché alors qu'il s'ajuste à ces projets et aux milliards d'euros investis permettront aux autorités de répondre aux besoins d'un secteur immobilier de plus en plus dynamique.
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