Algérie - «Le marché du foncier doit être réglementé et non régulé». N’étant pas un marché comme les autres, parce qu’il n’est pas concurrentiel, le marché du foncier doit être «réglementé et non régulé».
C’est le propos de Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements, au cours d’une conférence-débat qu’il a animée dans la soirée de mercredi dernier à l’hôtel Sheraton, Club des Pins.
Abdelhamid Temmar a déclaré que le travail de réorganisation du foncier a commencé : l’offre du marché, de même que la demande, ont été ainsi identifiées. Le conférencier a annoncé que des milliers d’hectares sont à mettre à disposition. Mais, comment faut-il s’y prendre ? L’Etat va puiser dans l’excédentaire, le résiduel et dans les terrains non occupés, a-t-il expliqué en substance.
C’est le propos de Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements, au cours d’une conférence-débat qu’il a animée dans la soirée de mercredi dernier à l’hôtel Sheraton, Club des Pins.
Abdelhamid Temmar a déclaré que le travail de réorganisation du foncier a commencé : l’offre du marché, de même que la demande, ont été ainsi identifiées. Le conférencier a annoncé que des milliers d’hectares sont à mettre à disposition. Mais, comment faut-il s’y prendre ? L’Etat va puiser dans l’excédentaire, le résiduel et dans les terrains non occupés, a-t-il expliqué en substance.
L’excédentaire (15 000 hectares) désigne les terrains issus, grossièrement, mais pas seulement, d’opérations de privatisation. Le résiduel concerne les terrains hérités de sociétés privatisées ou disparues. Toutes ces assiettes appartiennent au domaine public.
Restent cependant les collectivités locales. 338 hectares, un parc d’EPL, sont disponibles. L’ensemble des éléments liés au foncier industriel ont été compulsés et mis dans une banque de données qui a été installée, a révélé le ministre des Participations et de la Promotion des investissements.
L’idée est de faire émerger un marché du foncier de l’Etat sous-tendu par un système normalisé, géré par des agences immobilières, a-t-il ajouté. Les terrains circonscrits, reste à déterminer le prix de cession.
C’est une question à laquelle travaille actuellement le gouvernement, a-t-il noté. Abdelhamid Temmar regrette par ailleurs que des investissements aient été perdus, dans un passé récent, à cause de problèmes du foncier.
Il se veut toutefois rassurant et serein, quant aux perspectives. Il dira qu’une fois réalisée l’autoroute Est-Ouest, bien des problèmes relatifs au foncier trouveront solution. Ainsi, une zone industrielle aussi importante que celle de Chlef sera à deux heures de route d’Alger, un gain de temps considérable, incitatif à l’investissement. Le foncier, bien que ce ne soit pas une problématique isolée, n’a pas suivi le mouvement de mutation que connaît l’économie nationale. Spécialistes, opérateurs, administration, institutions, tout le monde en a fait état.
Le CNES, dans l’un de ses rapports de conjoncture, s’est alarmé sur la situation du foncier et a recommandé des solutions. De toilettage en toilettage, sa gestion aléatoire semble s’installer dans la durée, au grand désespoir des investisseurs, à commencer par les nationaux.
Des propositions ont été formulées par des chefs d’entreprise dont ceux structurées dans le FCE. Promesse leur a été faite que ça changera.
Il n’en a rien été. Avant l’avènement de la réglementation dont il a parlé, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, dans la conférence-débat sus-évoquée, a indiqué qu’une disposition se rapportant au foncier a été insérée dans la loi de finances 2006. Elle autorise en fait la vente aux enchères de terrains. Sans succès, elle a été bonnement rejetée par le Parlement.
Par Youcef Salami - La Tribune
Restent cependant les collectivités locales. 338 hectares, un parc d’EPL, sont disponibles. L’ensemble des éléments liés au foncier industriel ont été compulsés et mis dans une banque de données qui a été installée, a révélé le ministre des Participations et de la Promotion des investissements.
L’idée est de faire émerger un marché du foncier de l’Etat sous-tendu par un système normalisé, géré par des agences immobilières, a-t-il ajouté. Les terrains circonscrits, reste à déterminer le prix de cession.
C’est une question à laquelle travaille actuellement le gouvernement, a-t-il noté. Abdelhamid Temmar regrette par ailleurs que des investissements aient été perdus, dans un passé récent, à cause de problèmes du foncier.
Il se veut toutefois rassurant et serein, quant aux perspectives. Il dira qu’une fois réalisée l’autoroute Est-Ouest, bien des problèmes relatifs au foncier trouveront solution. Ainsi, une zone industrielle aussi importante que celle de Chlef sera à deux heures de route d’Alger, un gain de temps considérable, incitatif à l’investissement. Le foncier, bien que ce ne soit pas une problématique isolée, n’a pas suivi le mouvement de mutation que connaît l’économie nationale. Spécialistes, opérateurs, administration, institutions, tout le monde en a fait état.
Le CNES, dans l’un de ses rapports de conjoncture, s’est alarmé sur la situation du foncier et a recommandé des solutions. De toilettage en toilettage, sa gestion aléatoire semble s’installer dans la durée, au grand désespoir des investisseurs, à commencer par les nationaux.
Des propositions ont été formulées par des chefs d’entreprise dont ceux structurées dans le FCE. Promesse leur a été faite que ça changera.
Il n’en a rien été. Avant l’avènement de la réglementation dont il a parlé, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, dans la conférence-débat sus-évoquée, a indiqué qu’une disposition se rapportant au foncier a été insérée dans la loi de finances 2006. Elle autorise en fait la vente aux enchères de terrains. Sans succès, elle a été bonnement rejetée par le Parlement.
Par Youcef Salami - La Tribune
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