Après l'effet du choc externe de grande ampleur, provoqué par la crise économique mondiale en 2009, l'économie nationale s'est plutôt bien comportée en réalisant «des performances financières appréciables».
Après l'effet du choc externe de grande ampleur de l'année 2009 inhérent à la crise financière internationale et la crise économique d'ordre monétaire, l'économie nationale a réalisé «des performances financières appréciables en 2010», a déclaré, jeudi à Alger, Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie.
Inaugurant les travaux de la réunion consacrée à la présentation du rapport annuel 2010 comme stipulé par l'article 30 de l'ordonnance relative à la monnaie et au crédit du 26 août 2003, M.Laksaci a passé en revue les principales étapes de l'année 2010 en mettant particulièrement l'accent sur les principaux développements du secteur bancaire et sur la politique monétaire.
Inaugurant les travaux de la réunion consacrée à la présentation du rapport annuel 2010 comme stipulé par l'article 30 de l'ordonnance relative à la monnaie et au crédit du 26 août 2003, M.Laksaci a passé en revue les principales étapes de l'année 2010 en mettant particulièrement l'accent sur les principaux développements du secteur bancaire et sur la politique monétaire.
Intitulé «Evolutions économiques et monétaires en 2010», ledit document, souligne le gouverneur de la Banque d'Algérie, «vise à expliciter les performances réalisées par l'économie nationale durant cette période marquée, notamment par une consolidation de la position financière extérieure nette». Profitant de l'évolution constante du prix du baril de pétrole qui est passé de 62,26 dollars à 80,15 dollars à la fin de l'année 2010 et de la hausse des recettes d'exportation des hydrocarbures, Mohamed Laksaci indique que «la balance des paiements extérieurs courants a enregistré un excédent appréciable, soit 12,16 milliards de dollars correspondant à 7,5% du produit intérieur brut». Cette performance n'aurait pu être réalisée, sans le recul, fût-il léger, du déficit des services et du «quasi équilibre du poste revenus des facteurs (net) en contexte de revenu appréciable au titre du placement des réserves de change et de la stabilisation du surplus du poste transports courant (net). Cela, estime l'orateur, est venu confirmer l'excès de l'épargne sur l'investissement qui a caractérisé les années 2000, à l'exception de l'année 2009.
L'année 2010 a été particulièrement fructueuse pour l'économie algérienne qui, après le déficit courant extérieur du premier semestre 2009, a enregistré un excédent qui a eu une incidence positive sur la balance des paiements courants. Selon Mohamed Laksaci: «Après le déficit courant extérieur du premier semestre 2009, l'excédent de l'année 2010 est d'autant plus appréciable que le solde de la balance des paiements courant devient l'élément pivot de la situation de la balance des paiements extérieurs de l'Algérie». Faisant parler les chiffres, à titre comparatif, il précise que la balance des paiements extérieurs est passée à 15,58 milliards de dollars en 2010, alors qu'elle n'était que de 3,86 milliards de dollars en 2009.
Une embellie qui s'est répercutée sur le niveau des réserves officielles de change. «Le niveau des réserves officielles de change s'est établi à 162,22 milliards de dollars à fin 2010», révèle le gouverneur de la Banque d'Algérie qui ajoute que «la dette extérieure à moyen et long terme s'est stabilisée autour de 3,679 milliards de dollars et ne représente plus que 2,77% du produit intérieur brut calculé pour l'année 2010».
Dans son analyse, Mohamed Laksaci n'a pas manqué de souligner les efforts déployés par l'Algérie en précisant que «ces principaux paramètres de la position financière extérieure nette de l'Algérie confirment sa solidité et confortent sa résilience face aux chocs extérieurs».
L'important rôle joué par la Banque d'Algérie et sa politique de gestion du taux de change ont contribué de «manière effective» à la stabilité financière externe». Selon Laksaci, «en 2010, l'intervention de la Banque d'Algérie sur le marché interbancaire des changes a eu pour résultat l'appréciation du taux de change effectif réel du dinar, en moyenne annuelle (2,64%) qui est resté à son niveau d'équilibre à moyen terme en dépit de la volatilité accrue des cours de change des principales devises et de la faiblesse structurelle des exportations hors hydrocarbures estimées à un milliard de dollars en 2010». constituant l'unique et seul rempart pour contenir les chocs extérieurs éventuels, le niveau des réserves de change revêt, selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, une importance particulière. C'est pourquoi il recommande la poursuite de leur gestion prudente par la Banque d'Algérie afin, notamment «de préserver la valeur du capital», de «maintenir un niveau élevé de liquidités et d'«optimiser le rendement en obtenant le meilleur rendement possible tout en respectant les objectifs de sécurité et de liquidité».
Concernant l'inflation, M.Laksaci est formel: «Pour la première fois depuis cinq ans, le taux d'inflation annuel moyen mesuré par l'indice des prix à la consommation a fléchi, passant de 6,1% en 2009 à 4,1% pour l'indice national et de 5,7% en 2009 à 3,9% pour l'indice du Grand Alger». Evoquant le taux d'inflation ayant caractérisé l'année 2010, le gouverneur de la Banque d'Algérie l'attribue à la hausse des prix des services et des biens manufacturés.
L'année 2010 a été particulièrement fructueuse pour l'économie algérienne qui, après le déficit courant extérieur du premier semestre 2009, a enregistré un excédent qui a eu une incidence positive sur la balance des paiements courants. Selon Mohamed Laksaci: «Après le déficit courant extérieur du premier semestre 2009, l'excédent de l'année 2010 est d'autant plus appréciable que le solde de la balance des paiements courant devient l'élément pivot de la situation de la balance des paiements extérieurs de l'Algérie». Faisant parler les chiffres, à titre comparatif, il précise que la balance des paiements extérieurs est passée à 15,58 milliards de dollars en 2010, alors qu'elle n'était que de 3,86 milliards de dollars en 2009.
Une embellie qui s'est répercutée sur le niveau des réserves officielles de change. «Le niveau des réserves officielles de change s'est établi à 162,22 milliards de dollars à fin 2010», révèle le gouverneur de la Banque d'Algérie qui ajoute que «la dette extérieure à moyen et long terme s'est stabilisée autour de 3,679 milliards de dollars et ne représente plus que 2,77% du produit intérieur brut calculé pour l'année 2010».
Dans son analyse, Mohamed Laksaci n'a pas manqué de souligner les efforts déployés par l'Algérie en précisant que «ces principaux paramètres de la position financière extérieure nette de l'Algérie confirment sa solidité et confortent sa résilience face aux chocs extérieurs».
L'important rôle joué par la Banque d'Algérie et sa politique de gestion du taux de change ont contribué de «manière effective» à la stabilité financière externe». Selon Laksaci, «en 2010, l'intervention de la Banque d'Algérie sur le marché interbancaire des changes a eu pour résultat l'appréciation du taux de change effectif réel du dinar, en moyenne annuelle (2,64%) qui est resté à son niveau d'équilibre à moyen terme en dépit de la volatilité accrue des cours de change des principales devises et de la faiblesse structurelle des exportations hors hydrocarbures estimées à un milliard de dollars en 2010». constituant l'unique et seul rempart pour contenir les chocs extérieurs éventuels, le niveau des réserves de change revêt, selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, une importance particulière. C'est pourquoi il recommande la poursuite de leur gestion prudente par la Banque d'Algérie afin, notamment «de préserver la valeur du capital», de «maintenir un niveau élevé de liquidités et d'«optimiser le rendement en obtenant le meilleur rendement possible tout en respectant les objectifs de sécurité et de liquidité».
Concernant l'inflation, M.Laksaci est formel: «Pour la première fois depuis cinq ans, le taux d'inflation annuel moyen mesuré par l'indice des prix à la consommation a fléchi, passant de 6,1% en 2009 à 4,1% pour l'indice national et de 5,7% en 2009 à 3,9% pour l'indice du Grand Alger». Evoquant le taux d'inflation ayant caractérisé l'année 2010, le gouverneur de la Banque d'Algérie l'attribue à la hausse des prix des services et des biens manufacturés.
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