Vieux bâti, habitat précaire, constructions illicites, c’est autour de ce triptyque que les intervenants à la table ronde qui s’est déroulée hier à El Moudjahid ont donné un point de vue de professionnels. Ont participé à cette rencontre M.?Naït Saâda, inspecteur général de l’urbanisme et de la construction au ministère de l’Habitat et de [...]
Vieux bâti, habitat précaire, constructions illicites, c’est autour de ce triptyque que les intervenants à la table ronde qui s’est déroulée hier à El Moudjahid ont donné un point de vue de professionnels. Ont participé à cette rencontre M.?Naït Saâda, inspecteur général de l’urbanisme et de la construction au ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mme Hassina Hammache, ingénieur expert en construction, M.?Abdelhamid Boudaoud, président du collège des experts architectes.
M.?Ladjouze Kherredine, président du Conseil régional centre des architectes et M.?Idriss Lounis Khodja, secrétaire général de l’Union générale des entrepreneurs algériens.
L’urbanisation qui progresse de jour en jour remet en cause l’organisation de l’espace. Le patrimoine immobilier national présente dans certains de ses aspects, des défauts d’adaptation. Il y a un stock immobilier qui a tendance à se dégrader. Les professionnels et non professionnels d’ailleurs, mettent en cause l’absence de civisme, la perte d’habitude de l’Algérien de vivre en copropriété, les manquements des pouvoirs publics, condamnant à une médiocrité d’aspect général.
L’urbanisme vu comme un désordre
L’urbanisme est vu traditionnellement comme un ordre. Or, c’est surtout comme un désordre qui est ressenti durement le phénomène d’urbanisation, désordre dans l’aménagement de l’espace, dans la programmation et dans les procédures, une réglementation trop rigide qui enferme les évolutions dans un corset juridique trop serré. Ce cas juridique cède sur de nombreux points sous la poussée irrésistible des besoins en logements. Les professionnels affirment que le droit de l’urbanisme et de la construction doit se donner un langage adapté à notre temps.
Il ne peut que demeurer un acte vide si la volonté d’organisation de l’espace urbain ne se traduit pas par des actes, c’est-à-dire par un véritable combat de tous les jours.
Un lourd passif
Concrètement, il demeure un lourd passif qui continue à peser sur les formes de la vie urbaine que les villes n’ont pas su prévenir. Les excroissances irrationnelles à leur périphérie, sont une réalité palpable, que les autorités politiques à force de programmes, cherchent à éradiquer.
Dans les grandes agglomérations comme dans les villes moyennes, une véritable carte de quartiers est à démolir parce qu’anti-sociaux et anti-hygiéniques, commence à être dressée. L’extension urbaine reste souvent artificielle. Elle ne correspond à aucun développement industriel.?On l’a appelée la fausse urbanisation. Malgré des efforts souvent considérables de la part des pouvoirs publics, la situation n’évolue que lentement.
La nébuleuse algéroise
La nébuleuse algéroise est représentative de tous ces dysfonctionnements. Le collège des experts architectes qui vient d’achever un livre blanc sur le secteur de l’habitat et de l’urbanisme, relève selon le président de l’institution, qu’il devrait exister une cartographie du patrimoine immobilier qu’il situe au niveau local, à l’échelle communale. Il s’agit d’un patrimoine immobilier compris entre le vétuste, l’inachevé et le foncier.
1.200.000 logements inachevés
Le président du collège des experts architectes évalue le nombre de logements inachevés sur le territoire national, à près de 1.200.000 unités. Il a été construit pour près de 7 millions de logements pour une crise qui dure toujours. M.?Naït Saâda, représentant du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, évoque le chiffre de 234.154 logements précaires, on a 560.000 unités de construction dites précaires.
S’agissant de la vulnérabilité selon la compréhension qui en est faite s’agissant du bâti, une construction qui peut apparaître comme viable et qui ne peut supporter les conséquences de vibrations sismiques, est classée comme précaire.
S’agissant de bidonvilles à l’état pur, on compterait 92.000 unités 484.000 sans structures de type précaire.
Les constructions à base de terre (notamment dans le Sud (Adrar, Béchar, etc), sont comprises dans un chiffre de 782.000 unités.
Le traitement de l’habitat précaire à l’horizon 2014
Le traitement de tout ce stock, est prévu à l’horizon 2014. Quand on parle de précarité, elle est évaluée pour l’Algérie à 11%, elle est de 39% en Egypte, 32 en Libye, 32 au Maroc, 94 et en Mauritanie. Selon des chiffres publiés par les Nations unies, 380.000 logements au niveau des wilayas pour reloger les familles et un reliquat de 180.000 logements en voie de réhabilitation
170 millions pour l’aide à la réhabilitation
S’agissant de l’aide à la réhabilitation, elle est estimée par M.?Naït Saâda, à 170 millions de centimes. Concernant la réhabilitation du vieux bâti. Il s’agit d’un patrimoine cela est bien compris partout dans le monde.?Tel n’est pas souvent le cas chez nous malheureusement. Il y a un patrimoine culturel qui fait néanmoins l’objet d’un plan de sauvegarde de la part du ministère de la Culture.
Plus de 6 millions de logements
En 1966, on comptait en termes de parc de logements existants, moins de deux millions d’unités. Aujourd’hui, c’est 6.700.000 logements qui sont recensés. Il y a dans cet effectif, 30% du parc constitué par le vieux bâti. Contrairement à ce que l’on pense, 90% du parc est de nature privée. 800.000 logements sont gérés par l’OPGI.
La réhabilitation, un besoin de diagnostic
La réhabilitation pour cela, on a besoin d’un diagnostic. C’est un problème de technicité. C’est un problème difficile à régler car chaque construction est spécifique. C’est une affaire qui requiert l’implication de tous. Le représentant du ministère de l’Habitat a posé le problème des entreprises de réalisation, celui des matériaux de construction.
L’idée formulée par M. Naït Saada, est que techniciens comme entrepreneurs s’intéressent à ce patrimoine.
Formation de spécialistes en réhabilitation
Mme Hassina Hammache, ingénieur expert en construction parle de spécialistes en réhabilitation qu’il faut impérativement former ce patrimoine historique est très important assure t-elle : monuments musées, constructions anciennes. Il y a un travail énorme à faire dans le Sud, ce sont les k’sours, qui doivent faire l’objet d’une attention très grande.
Beaucoup d’architectes s’intéressent à ces questions assure l’oratrice. Il faut encadrer les jeunes architectes dans le cadre de ce travail qui est vital.
M. Boudaoud, président du collège des experts architectes, relève pour sa part que la réhabilitation demande beaucoup de temps et d’attention.
Mauvaise répartition du parc
Pour l’orateur, il y a une mauvaise répartition du logement à travers le territoire national. Chaque commune devrait avoir un recensement de son patrimoine note M. Boudaoud et que les besoins en construction soient identifiés le président du collège des Experts architectes dans les propositions faites au nom de son institution a évoqué l’instauration d’une taxe d’habitation concernant les logements inoccupés qui serait progressive en fonction de la durée de l’inoccupation du logement et pouvant aller jusqu’à 50 %. A contrario, les loueurs pourraient bénéficier de défiscalisation. Pour l’orateur, l’administration locale a failli à sa mission et à ses prérogatives. Sur tout le parc existant, plus de 6 millions d’unités, 1.500 000 logements sont inoccupés. Si la commune, ne joue pas son rôle, la même critique est adressée par le président du collège des experts architectes, aux assureurs. Pour M. Boudaoud, l’Etat doit jouer un rôle de régulateur.
Concernant les problèmes de régularisation M. Boudaoud rappelle la loi du 13 août 1995 et une autre en 2008 qui aménage celle de 1995 en décrétant une amnistie.
Cette loi ne peut être prorogée selon les responsables politiques et autorités du secteur.
Le ministre de tutelle s’ouvre au dialogue
Pour M. Ladjouze, président du Conseil régional centre des architectes, le rôle de l’administration se révèle comme extrêmement important.
Le ministère de l’Habitat et c’est heureux commence à s’ouvrir, l’orateur souhaite la mise au point d’une stratégie de développement global pour le secteur.
Il n’existerait pas selon M. Ladjouze, une stratégie de développement de la construction et de l’habitat.
Le ministère de l’Habitat a fait beaucoup d’efforts, pour la lutte contre l’habitat précaire, pour le logement social, pour la réhabilitation etc. C’est la corporation des architectes qui n’a pas été dynamique alors qu’elle aurait pu prendre à bras le corps les programmes. Pour M. Ladjouze, la restauration, la réhabilitation, et la restructuration du cadre bâti, demandent des techniques particulières.
Promotion des matériaux locaux
Il y a aussi la promotion de matériaux de construction qui pourraient être adaptés aux constructions, notamment les constructions rurales pour les régions du Sud, etc.
L’orateur rappelle que 34 000 entreprises de construction officient sur le marché, mais on a oublié d’impliquer les 10 000 artisans.
Le code des marchés publics doit être allégé relève l’orateur, ainsi que la fiscalité pour que les entreprises puissent recruter et former des jeunes.
Impliquer les jeunes promoteurs
On doit prendre le problème à bras le corps. M. Ladjouze rappelle une idée qui lui est chère, celle de confier des projets de 10 à 20 logements au gré-à-gré, de 30 à 50 logements en construction restreinte, pour permettre aux jeunes entrepreneurs de bénéficier de projets.
L’orateur rappelle que l’Etat a consenti des efforts importants pour le secteur, il souligne qu’en matière de constructions illicites et constructions inachevées, on doit faire le ménage.
Aujourd’hui il existe un véritable problème en matière de régularisation dans le domaine des constructions illicites ou inachevées.
Ce sont des montagnes de dossiers qui sont entreposés au niveau des APC qui ne disposent évidemment pas d’espaces.
Un guichet unique
A loi exceptionnelle, conjoncture exceptionnelle, et moyens exceptionnels relève M. Ladjouze en proposant la création d’un guichet unique qui comprendrait tous les intervenants la même procédure pourrait d’ailleurs s’appliquer pour le permis de construire.
Mettons les moyens pour assainir la situation note l’orateur, le patrimoine historique est très important pour nous. C’est la caractéristique même de notre personnalité qu’il faut pouvoir préserver. Réhabiliter le patrimoine hérité de la colonisation ou du moins ce qui peut être maintenu. Parfois la réhabilitation de ce patrimoine particulier coûte plus cher que de le reconstruire (40 % plus cher au moins).
Si l’on ne peut réhabiliter ce type de patrimoine, il faut le vouer à la démolition.
Désengorger la capitale
Le président du Conseil régional centre propose de désengorger la capitale d’un certain nombre d’infrastructures la capitale étouffe. Pour M. Lounis Khodja Idriss, entrepreneur, il y a bien 34 000 entreprises de construction et se demande pourquoi donc fait-on appel à des étrangers.
Faire appel à des professionnels
Ce sont des entreprises algériennes relève-t-il qui sont à l’origine de ce qui a été bâti dans ce pays. Concernant la question du vieux bâti, l’Etat annonce.
M. Idriss Lounis Khodja, doit faire appel à des professionnels. Les propriétaires privés ne doivent pas s’adresser à des tâcherons mais bien à des professionnels. C’est vrai que le vieux bâti nécessite du temps et de l’argent. Concernant le cas des matériaux de construction, le ciment en particulier sujet à des pénuries cycliques, la faute n’imcombe pas aux entreprises de réalisation. L’Etat doit assurer comme ailleurs la régulation du marché.
18 millions de tonnes de ciment/an (soit 520 kg par habitant), note en marge M. Boudaoud, mais l’Etat importe relève M. Idriss Khodja, un million de tonnes importé récemment.
L’orateur souligne que l’entrepreneur est obligé de tenir compte de ces variations et perturbations du marché pour la fixation de ces prix. Pour les matériaux de construction, il y a différentes variétés qui peuvent s’adapter à la construction, de plus il s’agit de matériaux locaux : pierre jaune, ardoise, brique réfractaire.
Adaptation des instruments d’urbanisme
Intervenant dans le débat, M Ladjouze relève que les instruments d’urbanisme ne sont pas d’actualité. Il faut réfléchir différemment aujourd’hui au problème urbain.
M. Nait Saâda souligne de son côté que le ministère souhaite à travers les rencontres qu’il organise que les initiatives se libèrent.
Se réapproprier ce qui nous appartient
On doit se réapproprier ce qui nous appartient relève de son côté M Ladjouze: les ksour, les villages kabyles les villages dans les Aurès, la Casbah, il y a un esprit qui est le même. C’est une culture et un art de vivre propres à notre pays qu’il faut impérativement sauvegarder. Toutes les technologies doivent être utilisées au profit de la réhabilitation de ces sites pour un habitat de qualité et qui préserve leur cachet particulier. Cela n’empêche pas de songer par ailleurs à aller vers la modernité à travers la construction de grands boulevards etc.
Une confrontation civilisationnelle entre les modèles
Pour M.?Ladjouze, nous sommes dans une confrontation civilisationnelle entre ce qu’il a appelé l’architecture islamo-berbère et celle judéo-chrétienne. Ce sont des interprétations différentes. Notre architecture fait usage du concept des espaces, c’est une architecture profondément humaine. Il faut la ramener à une contemporanité. Pour l’heure dit-il on a oublié l’architecte et l’architecture.
Les citoyens doivent apprendre à vivre ensemble
Concernant la cohabitation dans les grands ensembles, les intervenants se sont interrogés sur le fait que les Algériens ne savent pas vivre en copropriété, c’est navrant sinon comment expliquer les dysfonctionnements que l’on perçoit dans la vie de tous les jours au sein des grands ensembles, des ascenseurs qui ne fonctionnent pas et où n’existe aucune entente pour procéder à sa réparation, de même que pour les autres charges communes.
Il y a la nouvelle loi sur la promotion immobilière qui impose un certain nombre de conditions, existence de syndics, etc.
T. M. A.
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L’Algérie compte quelque 2 millions d’habitations vétustes parmi les 7 millions d’habitations que compte le parc urbain national, a indiqué jeudi à Alger l’inspecteur général de l’urbanisme auprès du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Makhlouf Nait Saada.
Ce vieux bâti date d’avant 1962 alors que cinq millions de logements ont été construits après l’indépendance.
Rappelant les différents programmes nationaux visant l’élargissement du tissu urbain à travers le territoire national, M. Nait Saada a annoncé que 380.000 logements dont la majorité sont en cours de réalisation, sont inscrits au titre du plan quinquennal 2010-2014.
Au titre du même plan, ajoute le même responsable, 180.000 aides de 700.000 DA sont accordées aux citoyens désirant effectuer des travaux de restauration aprés des études techniques.
Des études approfondies ont été effectuées sur 192.000 anciennes habitations à Alger, Oran, Constantine et Annaba a rappelé M. Nait Saada qui a souligné que les travaux de restauration nécessitent des études approfondies, des matériaux fiables et une main-d’œuvre qualifiée.
Il a par ailleurs souligné la nécessité de recourir à des entreprises spécialisées dans la restauration rappelant que la ville d’Alger compte à elle seule 35.000 habitations précaires parmi les 560.000 recensées en 2007.
Ces habitations précaires englobent, a-t-il précisé, des bidonvilles et des habitations construites sans études techniques et architecturales.
De son côté, le président du Collège national des experts architectes, M. Abdelhamid Boudaoud, a appelé toutes les communes à recenser et classifier les habitations relevant de leurs circonscriptions afin de bénéficier de l’aide de l’Etat destinée à la restauration. M. Boudaoud a estimé à 40% les habitations précaires à travers le territoire national soulignant la nécessité d’arrêter des programmes clairs à long et à moyen termes en matière de réhabilitation des habitations vétustes.
Il a en outre appelé les communes à travailler dans un cadre de jumelage en matière de restauration de batisses ou de leur destruction pour les remplacer par d’autres infrastructures.
APS
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Nécessité d’engager une réflexion sur l’élaboration d’une stratégie nationale de développement urbain
Le président du Conseil régional des architectes d’Alger, M. Laadjouz Kheireddine a souligné la nécessité « d’engager une réflexion sur l’élaboration d’une stratégie nationale de développement urbain dans toutes les régions du pays ».
Dans une déclaration à l’APS en marge du forum d’El-Moudjahid sur « le vieux bati », M. Laadjouz a mis en avant l’impérative élaboration de cette stratégie à même de « réunir toutes les conditions nécessaires à l’expansion urbaine en tenant compte des normes en vigueur ». La mise en oeuvre d’une telle stratégie contribuera à générer une richesse économique pérenne en utilisant les énergies renouvelables à même de garantir à tous les citoyens un cadre de vie décent.
Cette stratégie vise, entre autres objectifs, à inciter toutes les communes au niveau national à élaborer elles-même leur code urbain en matière d’expansion urbaine tout en respectant les spécificités de chaque région.
Dans ce contexte, il a indiqué que les régions situées au nord du pays nécessitaient une expansion urbaine selon des normes parasismiques, c’est pourquoi tout projet « doit obéir au préalable à des études d’impact pour définir la qualité du sol et les matériaux de construction à utiliser ». Les architectes sont appelés pour leur part « au respect de l’éthique en matière de développement urbain en tenant compte des normes en vigueur en matière de construction ».
Concernant l’état des habitations à Alger, M. Laadjouz a affirmé qu’ »une réflexion doit être engagée pour améliorer et réhabiliter la capitale à travers l’élargissement des activités économiques, sociales et industrielles à d’autres régions du pays ».
L’intervenant a appelé, en outre, à effectuer des études plus approfondies permettant de recenser les habitations vetustes et identifier celles devant être démolies.
Il a appelé, par ailleurs, à décentraliser les activités commerciales au niveau du Port d’Alger en les dirigeant vers d’autres ports ou en réalisant un nouveau port dans une autre ville côtière.
M. Laadjouz a appelé les architectes et promoteurs à exploiter le patrimoine urbain de la ville d’Alger à travers la réalisation de nouvelles villes.
Le président du Conseil régional des architectes d’Alger, M. Laadjouz Kheireddine a souligné la nécessité « d’engager une réflexion sur l’élaboration d’une stratégie nationale de développement urbain dans toutes les régions du pays ».
Dans une déclaration à l’APS en marge du forum d’El-Moudjahid sur « le vieux bati », M. Laadjouz a mis en avant l’impérative élaboration de cette stratégie à même de « réunir toutes les conditions nécessaires à l’expansion urbaine en tenant compte des normes en vigueur ». La mise en oeuvre d’une telle stratégie contribuera à générer une richesse économique pérenne en utilisant les énergies renouvelables à même de garantir à tous les citoyens un cadre de vie décent.
Cette stratégie vise, entre autres objectifs, à inciter toutes les communes au niveau national à élaborer elles-même leur code urbain en matière d’expansion urbaine tout en respectant les spécificités de chaque région.
Dans ce contexte, il a indiqué que les régions situées au nord du pays nécessitaient une expansion urbaine selon des normes parasismiques, c’est pourquoi tout projet « doit obéir au préalable à des études d’impact pour définir la qualité du sol et les matériaux de construction à utiliser ». Les architectes sont appelés pour leur part « au respect de l’éthique en matière de développement urbain en tenant compte des normes en vigueur en matière de construction ».
Concernant l’état des habitations à Alger, M. Laadjouz a affirmé qu’ »une réflexion doit être engagée pour améliorer et réhabiliter la capitale à travers l’élargissement des activités économiques, sociales et industrielles à d’autres régions du pays ».
L’intervenant a appelé, en outre, à effectuer des études plus approfondies permettant de recenser les habitations vetustes et identifier celles devant être démolies.
Il a appelé, par ailleurs, à décentraliser les activités commerciales au niveau du Port d’Alger en les dirigeant vers d’autres ports ou en réalisant un nouveau port dans une autre ville côtière.
M. Laadjouz a appelé les architectes et promoteurs à exploiter le patrimoine urbain de la ville d’Alger à travers la réalisation de nouvelles villes.
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