La crise du logement en Algérie a été toujours une source de frustration sociale, notamment pour les jeunes, et un sujet de préoccupation pour les pouvoirs publics. Elle cristallise toutes les colères qui se sont exprimées récemment lors d’opérations de distribution de logements sociaux. A l’échelle des attentes, elle se classe en tête.
Il est pourtant un fait irrécusable. Ces dernières années, l’effort dans ce domaine a été colossal. Le secteur du bâtiment a retrouvé une vitalité à la faveur du lancement de nombreuses formules qui ont eu pour résultat de résoudre la crise, sinon d’en atténuer l’effet. Les chantiers de construction ont poussé comme des champignons aux quatre coins du pays et bien des villes et villages ont changé de physionomie. Le secteur de l’Habitat a été doté d’une enveloppe budgétaire de 4.500 milliards DA, soit 60 milliards de dollars. Près d’un cinquième du budget global du plan quinquennal 2010-2014, doté de 286 milliards de dollars. Les chiffres traduisent l’ampleur de l’effort et de l’engagement.
La formule de financement de l’habitat rural a notamment permis à des milliers de citoyens d’accéder à la propriété ou de restaurer leurs habitations. Ce renouveau aura pour effet de fixer les populations dans les douars et villages menacés par l’exode des habitants. Une revitalisation des espaces ruraux qui possèdent de fortes potentialités agricoles, voire touristiques, passe fatalement par l’octroi de logements décents.
L’effort de l’Etat a porté également sur l’éradication de l’habitat précaire, véritable chancre qui continue, hélas, à défigurer des quartiers de nos villes. 380.000 logements sont inscrits dans le cadre du plan d’éradication de l’habitat précaire
Les opérations de relogement de familles démunies, habitant des logements précaires, ont continué à rythmer la vie des collectivités locales. Certes, des retards de réalisation par-ci ou par-là, la qualité de l’ouvrage ou des passe-droits peuvent être déplorés. Ce ne sont que des arbres qui ne sauraient cacher la forêt des réalisations qui se chiffrent en milliers de logements socio-locatifs ou promotionnels.
En impliquant les banques qui octroient désormais des crédits à des taux très avantageux, les pouvoirs publics ont fait montre d’une réelle volonté de prendre à bras le corps cette crise du logement.
En juillet dernier, il a été décidé l’affectation de 9.974 hectares répartis sur 22 wilayas pour la construction de 550.000 logements publics. Cette mesure est une parmi tant d’autres dont l’abattement sur le prix du foncier mis à la disposition des promoteurs afin de réduire le coût du logement (80% au Nord, 90% dans les hauts plateaux et 95% dans le Sud), l’allégement de la fiscalité et de la parafiscalité pour les projets de réalisation de logements promotionnels aidés (LPA).
L’ambition pour l’actuel plan quinquennal a été revue à la hausse pour pouvoir offrir 2,5 millions de logements.
Quand le bâtiment va, tout va, ont coutume à dire les économistes. L’effort de l’Etat en la matière, s’il a pour finalité d’induire des effets sur l’activité des entreprises, aura des conséquences salvatrices sur l’équilibre psychosocial des individus. Avec plus d’offres d’emplois et de logements, les perspectives paraîtront moins déprimantes pour beaucoup d’Algériens. H. Rachid. HORIZON
Il est pourtant un fait irrécusable. Ces dernières années, l’effort dans ce domaine a été colossal. Le secteur du bâtiment a retrouvé une vitalité à la faveur du lancement de nombreuses formules qui ont eu pour résultat de résoudre la crise, sinon d’en atténuer l’effet. Les chantiers de construction ont poussé comme des champignons aux quatre coins du pays et bien des villes et villages ont changé de physionomie. Le secteur de l’Habitat a été doté d’une enveloppe budgétaire de 4.500 milliards DA, soit 60 milliards de dollars. Près d’un cinquième du budget global du plan quinquennal 2010-2014, doté de 286 milliards de dollars. Les chiffres traduisent l’ampleur de l’effort et de l’engagement.
La formule de financement de l’habitat rural a notamment permis à des milliers de citoyens d’accéder à la propriété ou de restaurer leurs habitations. Ce renouveau aura pour effet de fixer les populations dans les douars et villages menacés par l’exode des habitants. Une revitalisation des espaces ruraux qui possèdent de fortes potentialités agricoles, voire touristiques, passe fatalement par l’octroi de logements décents.
L’effort de l’Etat a porté également sur l’éradication de l’habitat précaire, véritable chancre qui continue, hélas, à défigurer des quartiers de nos villes. 380.000 logements sont inscrits dans le cadre du plan d’éradication de l’habitat précaire
Les opérations de relogement de familles démunies, habitant des logements précaires, ont continué à rythmer la vie des collectivités locales. Certes, des retards de réalisation par-ci ou par-là, la qualité de l’ouvrage ou des passe-droits peuvent être déplorés. Ce ne sont que des arbres qui ne sauraient cacher la forêt des réalisations qui se chiffrent en milliers de logements socio-locatifs ou promotionnels.
En impliquant les banques qui octroient désormais des crédits à des taux très avantageux, les pouvoirs publics ont fait montre d’une réelle volonté de prendre à bras le corps cette crise du logement.
En juillet dernier, il a été décidé l’affectation de 9.974 hectares répartis sur 22 wilayas pour la construction de 550.000 logements publics. Cette mesure est une parmi tant d’autres dont l’abattement sur le prix du foncier mis à la disposition des promoteurs afin de réduire le coût du logement (80% au Nord, 90% dans les hauts plateaux et 95% dans le Sud), l’allégement de la fiscalité et de la parafiscalité pour les projets de réalisation de logements promotionnels aidés (LPA).
L’ambition pour l’actuel plan quinquennal a été revue à la hausse pour pouvoir offrir 2,5 millions de logements.
Quand le bâtiment va, tout va, ont coutume à dire les économistes. L’effort de l’Etat en la matière, s’il a pour finalité d’induire des effets sur l’activité des entreprises, aura des conséquences salvatrices sur l’équilibre psychosocial des individus. Avec plus d’offres d’emplois et de logements, les perspectives paraîtront moins déprimantes pour beaucoup d’Algériens. H. Rachid. HORIZON
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