Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

dimanche 23 octobre 2011

Alger festival international du théâtre

Festival international du théâtre d’Alger : Du pain bénit sur les planches…

Ils sont venus pratiquement des quatre coins de la planète et notamment du monde arabe et africain célébrer le quatrième art : plus d’une dizaine de troupes ont ainsi répondu présent à l’invitation d’un pays qui sait tellement y faire en la matière.De notre envoyé spécial Amar Zentar

Ils sont venus pratiquement des quatre coins de la planète et notamment du monde arabe et africain célébrer le quatrième art : plus d’une dizaine de troupes ont ainsi répondu présent à l’invitation d’un pays qui sait tellement y faire en la matière. La preuve, Bejaia…
A tout seigneur tout honneur c’est la Palestine qui aura ouvert au niveau de la petite salle du TRB trop exigue pour contenir un public nombreux, attentif et connaisseur, non point les hostilités dont elle est plutôt victime depuis des lustres mais plutôt le bal des représentations programmées une bonne dizaine de jours durant. Inutile de rappeler au demeurant que le choix de Bejaia pour abriter ces joutes théâtrales « cosmopolites », n’est vraiment pas fortuit. Tant la capitale des valeureux Hammadites se prête parfaitement et de par sa configuration naturelle et de par l’extrême disponibilité de ses habitants à pareille manifestation. Qui ne cesse de gagner en crédibilité et en audience du fait que la maîtrise organisationnelle de notre pays, doublée de compétences avérées sur le registre du quatriéme art. Ceci relevé la première surprise aura été révélée par une étrange coincidence : une pièce Palestinienne jouée par un Jordanien… Pourtant on dit souvent qu’on n’est jamais mieux servi que par soi même. Mais, bon, l’essentiel notamment au vu de la standing ovation réservée par les Bedjaouis à ce spectacle, un one man show tout aussi sobre que relevé sur le fond, est que le message délivré par la tonalité globale du produit culturel en question et portant cause Palestinienne n’aura pas échappé à la sagacité d’une assistance qui y a adhéré sans coup férir. Dans la soirée c’était autour des Allemands de gratifier le théâtre local baptisé comme de juste au nom du défunt Bouguermouh l’un des pionniers de la pyramide théâtrale intelligente, d’un spectacle haut en couleurs « le meilleur de l’amour », signé « la compagnie théâtrale de Deller ». Début donc en fanfare pour ces joutes théâtrales qui promettent avec l’entrée en scène graduelle de toutes les troupes participantes, une rude concurrence « sertie » d’une chaude ambiance et de non moins chaudes empoignades… Parallèlement les organisateurs ont compris qu’il fallait hisser le niveau de gestion de pareilles rencontres jadis confinées à un espace clos et fort excentré par rapport à la demande potentielle et réelle du public. Autres temps, autres mœurs donc qui collent davantage à l’esprit marketing, tout spectacle devant être par définition rentabilisée au mieux en touchant par exemple le maximum de gens, autrement dit en ratissant large. C'est-à-dire en investissant tous les espaces capteurs tels la maison de la culture, la place Gueydon entre autres emplacements réputés porteurs et de proximité puisque tel est l’objectif premier recherché. Hors d’évidence les exigences de qualité de plus en plus peaufinées pour hisser le quatrième art vers le haut. Enfin notons le caractère fort éclectique de ces joutes qui « irradient » d’autres segments culturels (slam, poésie, etc…) dont les amateurs sont friands. C’est ce qui s’appelle ne rien laisser au hasard. Tant mieux pour le renouveau culturel escompté…
A. Z.elmoudjahid.dz

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire