Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mercredi 5 octobre 2011

Algerie salaire minimum aux pêcheurs algériens afin de protéger les popissons

Un salaire minimum aux pêcheurs algériens afin de protéger les popissons


ALGER - Les marins-pêcheurs algériens percevront le Salaire national minimum garanti (SNMG - 180 euros) durant la période d'interdiction de la pêche qui permet d'assurer la reproduction des poissons, a annoncé mercredi à la radio le ministre de la Pêche, Abdellah Khanafou.

Durant la période de repos biologique, allant de mai à août, les marins-pêcheurs bénéficieront, dans le cadre du projet de Loi de finances 2012, d'une compensation à hauteur du SNMG, soit 18.000 dinars (180 euros au taux officiel) par mois, a déclaré le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques.

Le ministre a également annoncé que l'Algérie avait enregistré durant le mois de septembre une production record de sardines, bien que la production globale de poisson ait baissé de 20%.

La production de poisson a diminué de 20 %. Dans certains ports, il y a une immobilisation (de la flottille de pêche) de 50%, mais la moyenne est de 30% , a indiqué M. Khanafou à la radio nationale sans préciser les volumes pêchés.

Nous faisons une évaluation de nos ressources pour mieux connaître nos stocks car la ressource est renouvelable mais n'est pas inépuisable. Il faut savoir la gérer afin d'assurer la pérennité de lactivité, a précisé le ministre.

Il existe des ressources importantes des espèces pélagiques, comme la sardine, lanchois et la sole, qui constituent 80% de la production nationale a souligné le ministre.

S'agissant de la pêche au thon, le haut responsable algérien a regretté que son pays n'ait pas été capable de pêcher les 418 tonnes de thon qui lui avaient été accordé par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA). Depuis 2010 les armements étrangers sont exclus de ces quotas. En décembre dernier, faute d'avoir pu l'atteindre elle s'était vu réduire son quota.

Les 48 Etats pêcheurs de la CICTA avaient alors limité la pêche au thon rouge en Méditerranée à 12.900 tonnes en 2011, contre 13.500 T en 2010, bien que les ONG écologistes aient réclamé une réduction drastique.


(©AFP / Romandie News

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