Plusieurs recherches concluent à « l'évidence de la paupérisation urbaine ». Si une faible partie des ruraux arrivés en ville a réussi son intégration dans l'économie urbaine, améliorant ainsi ses conditions de vie, la majorité des migrants vit dans des conditions précaires, ce qui contribue à renforcer le phénomène de paupérisation et de marginalisation dans les villes. L'application de plans d'ajustement structurel, accompagnée de dispositifs d'aide aux personnes défavorisées laisse supposer que la lutte contre la pauvreté entre dans la politique sociale des pouvoirs publics. Cependant, la réduction progressive des subventions aux produits de première nécessité aggrave les difficultés matérielles des couches sociales les plus démunies et réduit le pouvoir d'achat des couches sociales intermédiaires.
Une récession économique générale semble créer une rupture entre l'abondance liée à la rente pétrolière et une richesse nationale relative qui se réduit et à laquelle les habitudes de consommation des citadins s'adaptent difficilement. Le manque d'intégration sociale et spatiale qui en découle crée des contrastes entre les formes de développements urbains. Ceux-ci diffèrent dans leur aspect, leur niveau d'équipement, l'existence de services le statut social de leurs habitants. Une étude approfondie de ces composantes reste encore à faire.
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