Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

samedi 25 février 2012

L'hommage d'Arzew au Président Mr abdelaziz bouteflika 2012


L'hommage d'Arzew au Président : Une parfaite communion

On aurait dit que toute la population d’Arzew s’était concentrée sur deux ruelles et une placette ce jeudi.On aurait dit que toute la population d’Arzew s’était concentrée  sur deux ruelles et une placette ce jeudi. Une foule immense, compacte, d’enfants, de femmes et d’hommes, à mille lieues des considérations de ségrégation d’espace entre les sexes était bien décidée  à réserver  un accueil exceptionnel  à la mesure de la stature de la personnalité attendue dès  les premières lueurs du jour : le Président de la République. Des haut-parleurs diffusaient une mu-sique que venaient par intermittence noyer sous le feu de leur baroud  des troupes folkloriques dont les pas de danse impressionnèrent et soulevèrent à chaque fois l’admiration des spectateurs. A l’intérieur de la salle omnisports où le Pré-sident de la République allait bientôt prononcer son discours, le spectacle était tout aussi énergique. Pas une place de libre. Les gradins, comme le terrain, tout était complet, et les travailleurs de Naftal, du port d’Oran comme d’autres entreprises ont eux aussi été pris par la joie et l’exubérance des grands jours,  mêlant slogans politiques et onomatopées entendues dans tous les stades du pays. Chacun pouvait constater qu’il y avait  deux à trois fois plus de monde à l’extérieur qu’à l’intérieur de la salle même si celle-ci ne pouvaitt plus contenir de nouveaux arrivants… Heureusement que des haut-parleurs installés judicieusement à l’extérieur permirent  aux riverains de suivre  le discours du Président et de ressentir en live les émotions de la salle. Une voiture arriva en trombe, il n’en fallait pas plus pour que des deux côtés de la rue cette foule explose. On arrive presque à déceler dans le regard d’un policier une appréhension sur la fiabilité des barrières de sécurité installées tout le long du parcours présidentiel. Il arrive ! Le voilà ! Il est     là ! La rue laisse éclater sa joie. Dans moins d’une minute, la voûte de la salle omnisports va vibrer mais personne ne s’en rendra compte. Tous sont tendus vers la tribune où le Président vient de prendre place.Tous lui parlent en même temps. Un énorme cri, un brouhaha, mais point besoin d’entendre, l’expression des visages renseigne largement sur la teneur des propos...M. Koursi

Le PrEsident de la REpublique A Oran : Faire de l’histoire et du développement un levier pour assurer l’avenir
l Inauguration d’un centre de développement des satellites
l 3 000 places pédagogiques au pôle universitaire de Belgaïd.
l L’eau du MAO pour les communes d’Oran
l Lancement de 21 000 logements
Plusieurs infrastructures à caractère socioéconomique, certaines  revêtant une importance locale pour les populations oranaises, d’autres plus importantes, voire stratégiques à l’échelle du pays ont été soit inaugurées, soit ont vu leurs chantiers  lancés par le Président de la République qui a effectué jeudi une visite de travail dans la wilaya d’Oran. Le Président de la République a marqué ces réalisations par un discours prononcé à Arzew  à  la salle omnisports de la ville, chauffée à blanc par les travailleurs de plusieurs entreprises publiques sensibles à cet hommage du Chef de l’Etat à deux dates phares du pays : la commémoration de la création  de l’Union générale des travailleurs algériens et celle de la nationalisation,  des hydrocarbures, le même jour, la première en 1956 et la  seconde en 1971. Deux dates qui représentent pour Arzew plus qu’un symbole puisque chaque parcelle de son territoire porte les marques matérielles, visibles  de ces dates : d’abord par l’existence d’une  des plus grandes concentrations ouvrières du pays  et ensuite par les impressionnantes in-frastructures pétrochimiques rendues possibles grâce à la restitution au patrimoine national des richesses minières et énergétiques du pays par feu Houari Boumediene en 1971.
Comme nous l’écrivions dans notre édition de jeudi sur l’existence de rapports privilégiés entre les populations oranaises et le Président, cette relation  proche, chaude, amicale s’est, effectivement, manifestée jeudi. Difficile, impossible même pour le Président de la République de prononcer d’une traite son discours, tant il était interrompu à chaque fois soit par des applaudissements nourris, soit par des exclamations de soutien et de joie par des «individualités»  féminines ou masculines mais que la nature a dotées d’une voix qui porte. Jusqu’à la tribune présidentielle. Aussi, jouant le jeu, le Président sortait de temps à autre du cadre de son discours pour répondre, à la grande joie d’une salle comble, à son «interlocuteur». Le temps, l’ambiance étaient à la fête. Mais le Chef de l’Etat, par les responsabilités qui sont les siennes et sa stature, a procédé  dans son discours à une approche qui a créé un lien permanent, saisissant entre  le premier combat par le feu durant la période coloniale pour libérer le pays, le second combat pour récupérer les richesses que les accords d’Evian ont mis sous tutelle. Le troisième combat, en cours, celui du pa-rachèvement des réformes politiques dont les prochaines législatives seront un test des plus cruciaux. Une continuité historique dont la finalité  est
«Notre pays passe par une période d’édification et de renouveau, dans une conjoncture internationale marquée par des mutations politiques, des tensions sécuritaires, des crises économiques et des interventions étrangères… Une période sensible tant sur le plan interne qu’externe  qui impose de composer avec ses exigences avec sagesse et sérénité, confiance et optimisme, à la lumière des orientations et des priorités de la stratégie nationale», a-t-il notamment déclaré. Cette sagesse est la preuve  que  l’Algérien «a atteint un niveau d’éveil, de conscience et de maturité qui lui permet d’appréhender les dimensions et les défis du contexte actuel». Aussi l’implication de tous dans la vie politique, dans le choix du meilleur candidat, quelle que soit son appartenance politique, et surtout dans l’acte citoyen de voter est-elle fondamentale pour jeter les bases d’une société ouverte, moderne, démocratique, à l’ombre d’un Etat de droit.
Alcomsat lancé avant 2014
Au niveau des inaugurations, le Centre de développement des satellites (CDS) relevant de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) a été, assurément, un moment fort puisque cette infrastructure représente un maillon, essentiel  du  programme spatial national à l’ horizon 2020  qui prévoit entre autres, la conception et la réalisation de systèmes spatiaux d’observation de la Terre à différentes résolutions spatiales et spectrales et un système spatial de télécommunications Alcomsat-1. A ce propos le Président qui venait de suivre une présentation du programme spatial national qui lui a été faite par le directeur général de l’ASAL, a vivement recommandé le lancement  avant la fin 2014 du satellite de télécommunication Alcomsat- 1. Inauguré jeudi, le CDS s’étale sur une superficie  de quatre  hectares. Il comporte notamment un bâtiment destiné à l’intégration des satellites en salle blanche et un autre réservé aux essais d’environnement, permettant des intégrations et des essais sur des satellites pesant jusqu’à 1 000 kg. Il est doté de plusieurs salles et équipements pour le stockage  et la maintenance des composants, de laboratoires pour les tests thermiques, mécaniques, électriques, électroniques et optiques. Le CDS abrite aussi un bâtiment annexe  qui sert à la  télédétection, en géodésie, en géomantique et des technologies spatiales. La réalisation de cette importante infrastructure a nécessité une enveloppe de 5.5 milliards de dinars. A terme, ce centre fabriquera, avec des équipes de spécialistes et d’ingénieurs algériens, ses propres satellites, dont «Alsat 2 B», destiné a compléter les missions assurées par deux satellites algériens déjà en orbite, Alsat 1 et 2 .
Avec le CDS, l’Algérie aura franchi un palier d’autonomie dans la réalisation des satellites. Son implantation au pôle technologique d’Oran, à proximité de l’Université des sciences et technologies Mohamed-Boudiaf, reflète ce souci de complémentarité entre les secteurs de la recherche de pointe et celui de l’enseignement supérieur. Belgaïd est destiné ainsi à abriter un pôle technologique de pointe
Le pôle universitaire de Belgaïd avant fin 2012
A Belgaïd, relevant de la commune de Bir El Djir, le Président Bouteflika a également procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation de 3 000 places pédagogiques au nouveau pôle universitaire de cette localité. Sur place, le Président s’adressant au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a insisté sur la qualité de l’enseignement et l’impératif d’encourager les jeunes diplômés à approfondir leurs études supérieures et d’améliorer la qualité de la prise en charge dans les résidences universitaires. Il est temps d’accorder plus d’importance à la qualité  après avoir des années durant investi dans la quantité,  a-t-il souligné à ce propos.
Oran qui se déplace vers l’est  est aussi accompagné par des infrastructures qui se projettent dans son avenir.  L’université, l’hôpital, le palais des congrès, la cité administrative s’inscrivent dans cette démarche dynamique de la ville dans sa perpétuelle extension.  Ces 3  000 places pédagogiques  sont réservées  à la faculté des sciences de l’université d’Oran. Le chantier lancé par le Président de la République prévoit la réalisation du  siège de la faculté des sciences. Il se composera d’une grande salle de conférences,     d’amphithéâtres, d’une bibliothèque, de classes de cours, de laboratoires de travaux pratiques ainsi que de structures de services. Ce projet, qui sera réceptionné avant la fin de l’année en cours, devrait générer 120 emplois. Une enveloppe de plus de 855 millions de dinars a été consacrée à cette infrastructure.

34.000 emplois générés par le logement
Toujours  à Bir El Djir, le Président de la République a procédé symboliquement à la pose de la première pierre de plusieurs projets à travers les communes de la wilaya  pour la réalisation  de 21  000 logements. Ce quota impressionnant entre dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 qui a pris en charge le retard de la wilaya dans le secteur de l’habitat.  Ces projets mobilisent  un budget évalué  à  43 milliards de dinars. 34 000 emplois seront générés par ces differents chantiers qui devraient livrer leur premier bâtiment en 2013.
Par ailleurs, le Président de la République a inauguré un réservoir d’eau d’une capacité de 300 000 m3, réalisé dans le cadre du couloir de transfert de l’eau potable à partir du couloir Mostaganem- Arzew-Oran. Le volume stocké et géré par ce réservoir  fait de lui l’un des plus grands  du continent africain. Il est composé de quatre unités d’une capacité de stockage de 75.000 m3 chacune. Après l’exposé qui lui a été présenté par un cadre du ministère des Ressources en eau, le Président s’est particulièrement intéressé à la question de l’AEP qui lui a toujours tenu à cœur  dans cette wilaya. Le processus de transfert de l’eau potable vers cette ville et ses agglomérations par le biais du couloir du MAO a été l’un des défis majeurs de cette fin de XXe siècle pour Oran. Désormais, les populations de Sidi El Bachir, Belgaïd 1 et 2 seront approvisionnées régulièrement en eau potable à partir des quatre nouveaux réservoirs qui forment la structure globale de ce réservoir. Cette alimentation en H/24  pour les localités du sud de la wilaya est, de fait, effective depuis que le réseau de nombreuses communes, à l’instar de Bir El Djir, est raccordé  au MAO (Mostaganem-Arzew-Oran). Ainsi, dans la foulée,  des villes satellites d’Oran, qui ont souffert  ces dernières années des trop longues coupures d’eau, vont tirer profit de ce gigantesque transfert  communément appelé couloir Mostaganem-Arzew-Oran.
Le MAO devrait transférer 300 000 m3/jour pour alimenter en eau deux villes - Mostaganem et Oran. Selon la programmation retenue, la wilaya d’Oran recevra une dotation annuelle  de 110 millions de m3 contre 45 millions de m3 pour la wilaya de Mos-taganem. Dans un second temps, après l’entrée en production  de la grande station de dessalement d’eau de mer d’El Macta, (500 000 m3/jour), les apports supplémentaires du MAO seront destinés à l’approvisionnement  de deux autres villes dans la wilaya de Mascara, particulièrement affectées par la rareté de l’eau : Sig et  Moham-madia.  L’on croit savoir, par ailleurs, qu’un réservoir de 50 000 m3 a été construit dans la commune de Bethi-oua, pour raccorder ces deux agglomérations au MAO et à la future station de dessalement de l’eau de mer d’El Macta. Gdyel, Kristel, Hassi Amer, Hassi Bounif, Hassi Benokba, Has-siane Toual, Benfréha, Boufatis, El Braya, Sidi Chahmi, Oued Tlélat ne connaissent plus l’angoisse de la pénurie d’eau. Notons que le taux actuel d'alimentation, en H/24, en eau potable de la population  de la wilaya d'Oran est de 70%.
M. K.    EL MOUDJAHID

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