L’Union des écrivains algériens (UEA) Tunisie l’Union des écrivains et hommes de lettres du Maghreb arabe 2012

L’UEA et son homologue de Tunisie en faveur
 d’une Union maghrébine des écrivains

TUNIS - L’Union des écrivains algériens (UEA) et son homologue de Tunisie se sont prononcées en faveur de la création de L’Union des écrivains et hommes de lettres du Maghreb arabe et de relancer le colloque d’"Ibn Rachiq" et de le tenir chaque année alternativement à Alger et Tunis, selon l’accord de coopération culturelle signé mercredi à Tunis par les deux unions à la faveur de la visite d’une délégation de l’UEA.

L’accord a été signé du coté algérien par Youcef Chakra Président de l’UEA et du coté tunisien par Mohammed Badaoui président de l’Union des écrivains tunisiens (UET).

En vertu de cet accord les deux parties œuvreront à la création de l’Union des écrivains du Maghreb arabe et à la relance du colloque "Ibn Rachiq" pour le tenir alternativement à Alger et Tunis une fois par an et promouvoir l’activité culturelle dans les pays du Maghreb arabe (UMA).

Les deux parties ont appelé également à jeter des passerelles de coopération entre les hommes de lettres des deux pays et à l’échange d’expériences entre les deux unions dans les domaines de la culture et de l’information, et convenu de la publication des produits littéraires respectivement de chaque partie, chacune s’engageant à encourager les universitaires à multiplier les œuvres de critique.

Chaque union doit consacrer chaque année un numéro spécial de sa revue pour faire connaître l’activité culturelle de l’autre pays et œuvrer à vulgariser les initiatives individuelles tout en appelant, selon l’accord, à multiplier les échanges de visites à raison de deux visites par an dans chaque pays.

La partie algérienne s’est engagée à éditer trois ouvrages traitant de la littérature tunisienne stipule l’accord dont les signataires soulignent dans un communiqué commun le "principe du respect de la liberté de création, de la pensée, de la diversité, de la dignité humaine et du droit fondamental à l’accès à la culture, le dialogue étant le support de la prospérité des peuples".APS