Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mardi 17 avril 2012

Algerie Béjaïa conférence le premier producteur mondial d’énergie solaire avril 2012


Université de Béjaïa Conférence internationale sur les énergies renouvelables

«L’Algérie pourra devenir le premier producteur mondial d’énergie solaire»

L’université de Béjaïa organise, depuis dimanche dernier, une conférence internationale sur les énergies renouvelables, à laquelle ont pris part plusieurs chercheurs et enseignants universitaires venus de plusieurs pays, dont la France, la Tunisie, le Maroc, la Syrie et la Palestine. L’objectif de cette conférence, indique son président, M. Ouarkoub, qui enseigne à l’université de Bejaia, est de « permettre à nos enseignants et chercheurs de faire des échanges avec ceux des universités étrangères, notamment dans le domaine des énergies renouvelables telle que l’énergie solaire ». C’est une occasion, selon M. Ouarkoub de s’imprégner des nouvelles technologies et de prévoir les événements en ce qui concerne justement la branche des énergies renouvelables. Cette rencontre permettra, indique notre interlocuteur, « l’ouverture des portes de la collaboration à nos chercheurs, surtout avec nos voisins Tunisiens et Marocains, avec un projet de formation commun prévu prochainement ».
Par ailleurs, le président de la conférence parlera des projets qu’a engagé l’Etat algérien dans le domaine des énergies renouvelables, à l’exemple d’une centrale solaire CSP (Centrating Solar Power) à Hassi R’mel, dans le sud algérien, qui se trouverait actuellement en voie d’achèvement. Selon les propos de l’enseignant, l’Algérie exerce, depuis un demi-siècle dans l’énergie solaire, particulièrement en technologie CSP. L’Algérie pourrait devenir le premier producteur mondial d’énergie solaire, car c’est le seul pays, selon M. Ouarkoub, qui réunit à la fois trois conditions nécessaires pour atteindre cette position, « les compétences humaines, vu l’expérience acquise pendant une cinquantaine d’années dans la domaine, l’abondance des sites ensoleillés, pour accueillir les projet, et, enfin, une manne financière importante qui permettrait de couvrir les coûts de ces projets ».
Interrogé sur le projet DESERTEC, M. Ouarkoub répondra que « la vision sur ce projet est positive, quoique cette technologie est très coûteuse ».

La dépeche de Kabylie M.H. Khodja

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