Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

lundi 2 avril 2012

Algérie VIH/Sida Mr Michel Sidibé Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida ONUSIDA 2012


L’Algérie est un modèle en matière de lutte contre le VIH/Sida
ALGER - Le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), Michel Sidibé, a affirmé dimanche à Alger que l’Algérie est un modèle en matière de lutte contre le VIH/sida.
"Pour moi l’Algérie est un modèle pas seulement dans la lutte contre le sida mais parce que c’est un pays qui nous (ONUSIDA) a aidés sur le continent africain dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD)", a indiqué M. Sidibé dans une déclaration à l’APS à son arrivée à Alger pour une visite de deux jours.
Le directeur exécutif de l’Onusida a précisé dans ce contexte que cette coopération "a permis de positionner notre agenda en nous conduisons aujourd’hui vers des transformations importantes, telles que la croissance économique et la régression de la mortalité en Afrique".
Evoquant les efforts consentis par l’Algérie en matière de lutte contre le sida, M. Sidibé a souligné que l’Algérie a su démontrer que la gratuité des soins pour les personnes atteintes de la maladie est "importante" de même que l’accès aux services et la justice sociale.
Le responsable de l’agence onusienne a précisé également que c’était important pour lui de visiter l’Algérie "qui a fait énormément de progrès dans ce domaine en limitant le taux de l’épidémie à (0,1%).
Il a fait remarquer par la même occasion que le gouvernement algérien ne cesse de contenir l’épidémie de par la sensibilisation et une stratégie de santé, soulignant qu’il est important aussi d’apprendre comment l’Algérie a pu faire le lien entre l’évidence scientifique, le mouvement religieux et la culture dans le domaine de la prévention.
L’Algérie peut être dans le futur une plate-forme au niveau continental pour faire en sorte qu’on puisse produire le médicament contre le sida et par conséquent réduire la dépendance (très élevée) des africains par rapport à l’étranger", a conclu M. Sidibé.
Selon l’ONUSIDA, l’Afrique sub-saharienne porte le plus lourd fardeau du monde en termes de VIH/sida. En 2010, près de 68% des personnes infectées par le virus habitaient en Afrique, un continent qui abrite juste 12% de la population mondiale.
Actuellement, environ deux tiers des investissements dans la lutte contre le sida viennent de sources extérieures.
L’Afrique aura besoin d’environ 11 à 12 milliards de dollars d’ici à 2015, soit trois (3) à quatre (4) milliards de plus par rapport au niveau actuel.APS

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