Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mardi 10 avril 2012

Programme National énergies renouvelables Algerie 2012



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES 

Plus de chercheurs permanents spécialisés en énergies renouvelables pour bien accompagner le Programme National

Mardi 10 avril 2012
La sécurité énergétique de notre pays a été mise à rude épreuve durant les dernières perturbations qui ont montré qu’il fallait être toujours vigilant pour faire face à ces changements climatiques imprévisibles quoi qu’on dise et se préparer à s’y adapter pour éviter le pire.
La solidarité nationale a très bien joué son rôle cette fois-ci encore et c’est tant mieux parce que les régions les plus touchées sont les régions les plus vulnérables du pays en matière énergétique : en période de grand froid en hiver pour les régions du nord et de grande chaleur en été pour les régions du sud. Les marges de sécurité prévisionnelles ont été largement dépassées ; un véritable défi pour la sécurité énergétique du pays.
La RECHERCHE est cette fois ci interpellée plus que jamais pour y apporter également sa contribution en matière de prévisions et de solutions technologiques appropriées ; une meilleure mobilisation de spécialistes pour assurer la disponibilité de l’énergie et sans interruption sur tout le territoire national est nécessaire parce qu’elle conditionne, et dans une très large mesure, la survie et la sécurité des populations. Toutes les solutions technologiques classiques doivent êtres mises en oeuvre, coûte que coûte, mais les solutions nouvelles, innovantes et surtout renouvelables doivent-être progressivement intégrées et associées pour y apporter une bien meilleure viabilité et s’affranchir des aléas diverse sans préjudice pour l’environnement.
S’agissant des énergies renouvelables tout particulièrement qui sont notre préoccupation prioritaire, il faut rappeler qu’un pourcentage de 40% a été fixé comme objectif national pour 2030. Ce programme de réalisation national a été correctement balisé : Il nécessitera un potentiel humain qualifié de plus de 3 000 chercheurs qui devraient intervenir de manière graduelle selon les échéanciers fixés dans chacune des trois étapes suivantes : - Pour le court terme (2012 – 2016) : projets pilotes, de démonstration et R/D - Pour la période (2017 – 2020) : exploitation industrielle et RDI associée - Pour le long terme (2020 – 2030) : exportation et partenariat industriel à une échelle significative.
La mise en place imminente de l’Agence de Développement de la Recherche en Energies Renouvelables, programmée par les textes, va permettre en tout cas et rapidement aux nombreux PNR sélectionnés d’impliquer les jeunes doctorants et les associer davantage afin d’approfondir leurs connaissances et leurs maîtrise dans les domaines prioritaires de leur choix en conditions appropriées au sein des divisions de recherche et des structures à temps plein existantes en nombre, il est vrai, très insuffisant aujourd’hui.
Le lancement de l’infrastructure de recherche de Sidi-Abdellah avec les projets pilotes de coopération technologiques va ouvrir d’autres horizons et mobiliser encore plus de chercheurs avec la création des nouvelles unités de recherche programmées à Boughezoul, à El-Oued et à Saïda sans compter les laboratoires spécialisés au sein des universités qui touchent aux nombreuses thématiques du Programme National en Energies Renouvelables affiché.
Cet effort de formation par la RECHERCHE des jeunes doctorants sera renforcé encore davantage et sera encadré par un personnel actif au sein des centres et des unités de recherche réparties à travers le territoire national.
Avec la promulgation récente du statut du chercheur permanent et du statut des personnels de soutien à la recherche les conditions socioprofessionnelles des personnels de la recherche permanente vont certainement s’améliorer de manière significative pour permettre à la recherche nationale de se hisser à un niveau supérieur.
La Commission Nationale d’Evaluation des Chercheurs Permanents aura la lourde responsabilité pour veiller à la progression des chercheurs performants qui comptent faire carrière dans la recherche à l’instar de la Commission Universitaire Nationale pour les enseignants et encourager à l’avenir les jeunes enseignants-chercheurs à postuler pour renforcer les structures de recherche et non l’inverse comme on le constate malheureusement aujourd’hui encore, à sens unique de la recherche vers l’enseignement.
La prise en charge effective des nombreux projets de recherche libérés aujourd’hui et des réalisations d’envergures déjà programmées nécessitent une participation beaucoup plus grande de chercheurs permanents pour un accompagnement qualifié dans la durée pour assurer une bonne prise en charge et la réussite du programme national en Energies Renouvelables dans son ensemble.
La ressource humaine spécialisée en est le facteur essentiel, nous en sommes convaincus et nous allons faire tout ce qui est en notre possible pour l’encourager, la mobiliser davantage et la préserver surtout.
Dr Maïouf BELHAMEL, Directeur du CDER

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