Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

vendredi 11 mai 2012

Schneider Algérie Mr Directeur Général Christophe Begat 2012


En forte croissance, Schneider Algérie, présent dans le pays depuis 45 ans, a connu une stagnation au cours des années 2009-2010 en raison des changements dans le cadre législatif de l’investissement. Depuis, il s'est adapté en « se recentrant  sur ce qu’il sait faire le mieux », indique son Directeur Général, Christophe Begat.


Schneider Electric Algérie s’apprête à donner de l’épaisseur à sa palette de produits sur le marché algérien : introduire de la vidéosurveillance et le contrôle d’accès, un outil qu’il a mis au point en  partenariat avec une entreprise  étrangère, mais dont la commercialisation reste tributaire d’un agrément du ministère de l’Intérieur.  Christophe Begat souligne que le nouveau produit relève du sophistiqué, impossible à calquer, à imiter, à contrefaire. La contrefaçon, phénomène qui a pris de l’ampleur, en Algérie, à la faveur de l’ouverture, à la hussarde, de l’économie nationale, Christophe Begat, directeur général de Schneider Algérie, en parle amplement. L’entreprise a monté un partenariat avec les douanes algériennes pour former des douaniers aux techniques de lutte contre la contrefaçon touchant les produits Schneider, révèle-t-il, avec de « bons résultats » » mais aussi des « imperfections ».

Le DG de Schneider souligne que l’entreprise œuvre à rendre compétitifs ses produits, avec un meilleur rapport  qualité/prix. Schneider Algérie réalise déjà une croissance à deux chiffres, dans un marché porteur. Mais cet élan s’est tassé en 2009-2010, la croissance a « stagné » impactée par les nouvelles dispositions sur l’investissement introduites par le LFC 2009 et par le «  ralentissement de l’activité Oil and gas ». Mais comme les autres sociétés étrangères, Schneider s’est adapté et la croissance a repris. Schneider Algérie « innove » et  « se recentre, en même temps, sur ce qu’il sait faire le mieux », affirme Christophe Begat.  Que ce soit pour la vérification de la mise en service des installations, l’audit des réseaux électriques et l’efficacité des équipements, Schneider se maintient dans des disciplines à forte concurrence, dit-il.

Un institut de formation actif

L’entreprise dispose d’un réseau composé de 40 partenaires (distributeurs, tableautiers et intégrateurs de système), un site industriel pour le montage de cellules moyenne tension SM6, un centre de distribution local, un entrepôt de 600 m2 et un institut de formation agréé par l’état (ISFA). La formation constitue un axe de développement important pour l’entreprise qui a crée, il y a dix ans,  l’Institut Schneider Formation Algérie. Il s’agit d’un centre certifié ISO 9001 visant « l’excellence » à travers la mise en place de programmes de formation de « haut niveau », souligne notre interlocuteur.

Ce centre s’inscrit dans le cadre des recommandations du gouvernement algérien quant à « la nécessité du transfert des technologies et du savoir-faire », ajoute-il.  Ainsi, l’ISFA a formé plus d’un millier de professionnels en 2011 à travers des programmes adaptés et performants.  C’est le second centre à avoir obtenu, en Algérie, l’agrément de l’Etat. Ces formations professionnelles qualifiantes s’articulent principalement autour de trois domaines de compétences de Schneider Electric : la sécurité, la distribution électrique HTA et BT et l’automatisme et contrôle industriels. Schneider Electric Algérie est implanté dans le pays depuis 45 ans. Un bureau de liaison a été créé en 1994 et la première filiale en 2002. L’entreprise emploie 200 collaborateurs et dispose d’agences régionales à  Alger, Oran, Annaba, Hassi Messaoud et Sétif.ÉCRIT PAR HAMID BELARBI MAGHREB EMERGENT

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