Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

lundi 22 août 2011

Algerie les Renouvelables, source de renouvellement humain

Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES  

Le développement durable n’est pas qu’une vue de l’esprit, mais bien un objectif atteignable. Il ne peut être envisagé comme tel aujourd’hui sans son lot d’efforts d’optimisation énergétique. D’où la nécessité d’une intégration, à grande échelle, des énergies renouvelables dans les politiques de développement local, avec la prise en compte des potentialités énergétiques propres à chaque région.
Rien ne propose mieux que le transfert thermique, dans le domaine des énergies renouvelables, d’intégrer une dynamique de valorisation du potentiel énergétique disponible dans la nature, voire dans l’univers. Les multiples sources naturelles de chaleur offrent tant de possibilités d’exploitation et d’affectation à des usages aussi divers et variés que le sont les activités humaines, qu’il est à se demander si réellement, à moins d’une inaction sclérosante, on a le droit de parler d’une future tension énergétique. Le solaire, à lui seul, présente un potentiel infini qui a juste besoin d’être approché avec les instruments du savoir scientifique et de la technologie. Une réflexion sur certains aspects liés aux transferts thermiques a posé les bases de préoccupations scientifiques qui semblent converger vers une même finalité, à savoir une optimisation rigoureuse de tous les aspects liés à la concrétisation future de pôles énergétiques fondés sur les renouvelables. L’Algérie, à l’instar des pays qui vivent essentiellement de leurs richesses en hydrocarbures, dépend doublement de ses ressources énergétiques. Il fallait, en effet, à notre pays assurer, grâce au gaz et au pétrole, une rentrée de devises qui permettent de répondre aux besoins en importation et, surtout, aux besoins en développement social, économique et humain, seule voie vers le développement durable. Les hydrocarbures, outre d’être une source confortable de rente, sont aussi un carburant disponible et pas cher à même de favoriser, à terme, un véritable démarrage de la machine industrielle en particulier et celle économique en général. Les hydrocarbures représentent, donc, un recours focal unique et jusque-là incontournable en tant que source de richesse et en tant que source énergétique pour le fonctionnement des activités humaines. Mais alors, qu’arriverait-il, si cette source venait à se raréfier, à devenir insuffisante que ce soit en tant que source de richesse ou en tant que source d’énergie ?
Rien ne propose mieux que le transfert thermique, dans le domaine des énergies renouvelables, d’intégrer une dynamique de valorisation du potentiel énergétique disponible dans la nature, voire dans l’univers. Les multiples sources naturelles de chaleur offrent tant de possibilités d’exploitation et d’affectation à des usages aussi divers et variés que le sont les activités humaines, qu’il est à se demander si réellement, à moins d’une inaction sclérosante, on a le droit de parler d’une future tension énergétique. Le solaire, à lui seul, présente un potentiel infini qui a juste besoin d’être approché avec les instruments du savoir scientifique et de la technologie. Une réflexion sur certains aspects liés aux transferts thermiques a posé les bases de préoccupations scientifiques qui semblent converger vers une même finalité, à savoir une optimisation rigoureuse de tous les aspects liés à la concrétisation future de pôles énergétiques fondés sur les renouvelables. L’Algérie, à l’instar des pays qui vivent essentiellement de leurs richesses en hydrocarbures, dépend doublement de ses ressources énergétiques. Il fallait, en effet, à notre pays assurer, grâce au gaz et au pétrole, une rentrée de devises qui permettent de répondre aux besoins en importation et, surtout, aux besoins en développement social, économique et humain, seule voie vers le développement durable. Les hydrocarbures, outre d’être une source confortable de rente, sont aussi un carburant disponible et pas cher à même de favoriser, à terme, un véritable démarrage de la machine industrielle en particulier et celle économique en général. Les hydrocarbures représentent, donc, un recours focal unique et jusque-là incontournable en tant que source de richesse et en tant que source énergétique pour le fonctionnement des activités humaines. Mais alors, qu’arriverait-il, si cette source venait à se raréfier, à devenir insuffisante que ce soit en tant que source de richesse ou en tant que source d’énergie ?
La réponse à plusieurs problématiques
C’est en cela que la nouvelle stragtégie énergétique algérienne, qui ménage désormais une place importante aux énergies renouvelables, semble avoir intégré tous les paramètres de prospective au point de vouloir aller à un rythme qui permettra, à un horizon pas si lointain que cela, de faire la plus grande place possible aux énergies renouvelables dans le bouquet énergétique national. Ce qui permet d’avoir autant d’ambitions dans ce domaine et qu’il est possible aujourd’hui de transformer en projets concrets et aboutis, c’est le fait que les moyens financiers soient disponibles, faisant dire, après coup, face à une réalité indiscutable, que « c’est l’énergie d’aujourd’hui qui finance l’énergie de demain », et qui permettra de trouver des solutions vitales à des questions tout aussi vitales. Le réchauffement climatique est appréhendé par les Occidentaux comme une menace à laquelle il faut s’adapter en changeant de mode de vie. Le niveau de développement de l’Occident est en soi un adjuvant pour une politique verte plus intégrée économiquement et socialement. Dans les pays du Sud, le phénomène est déjà ressenti, d’autant que les populations qui le subissent sont incapables de s’en protéger, alors que les Etats du Sud qui commencent à peine à connaître un rythme plus soutenu de développement se voient signifier que leur part de pollution atmosphérique doit diminuer. L’Algérie, dans ce contexte de grandes contradictions et de grandes contraintes, se met dans une posture d’arbitrage, mais aussi comme un espace passerelle où des solutions communes Nord-Sud peuvent être trouvées, tout particulièrement quand il s’agit du grand potentiel algérien en matière d’énergie solaire. Le développement durable n’est pas qu’une vue de l’esprit, mais bien un objectif atteignable. Il ne peut être envisagé comme tel aujourd’hui sans son lot d’efforts d’optimisation énergétique. D’où la nécessité d’une intégration, à grande échelle, des énergies renouvelables dans les politiques de développement local, avec la prise en compte des potentialités énergétiques propres à chaque région. La dynamisation de l’économie est une ambition de tous les instants et il faut reconnaître que les efforts consentis en Algérie pour développer les énergies renouvelables vont y contribuer de deux manières. D’abord en créant les conditions d’un processus d’intégration industrielle et de recherche scientifique conséquente qui soit à l’origine d’un véritable pôle gigantesque consacré aux différentes technologies et industries entrant dans la conception et la réalisation des matériaux des matériels dédiés aux renouvelables. Ensuite, et au vu de la dimension de l’entreprise, en créant les conditions d’une croissance économique que favorisera, à terme, un plan de charge inépuisable pour les grandes entreprises réalisatrices et également pour les centaines, voire les milliers de PME-PME qui graviteront autour.
Pourquoi pas une nouvelle source de richesse ?
En plus de se fonder sur des éléments et des atouts de base déterminants, y compris celui, lancinant, de la disponibilité à investir des dizaines de milliards de dollars, l’idée que l’Algérie puisse devenir un pôle régional de production d’énergie électrique suscite de plus en plus les adhésions en Algérie et ailleurs. Avec au départ des gens qui y croient, cette ambition a besoin désormais de gens qui le fassent. Moyennant une concentration des efforts et une mobilisation des compétences, dont celles algériennes qui renforcent, outre-mer, les départements de recherche les plus avancés au monde, l’Algérie devrait avancer à grands pas vers l’ère énergétique nouvelle tout en continuant à s’adosser à la rente pétrolière, nerf de cette nouvelle bataille qu’il faut absolument gagner pour l’avenir. A considérer, en définitive, ce que les renouvelables apportent à l’Algérie et d’une manière globale au monde d’aujourd’hui, on se rend bien compte qu’il s’agit-là d’une chance de plus grande élévation et une occasion de commencer à corriger, dans une logique communautaire planétaire, les erreurs du passé et les blessures faites à la planète Terre. La logique de survie que suppose la menace climatique peut être appréhendée comme une véritable chance de meilleure vie pour tous. Mais il faut y croire en majorité et c’est cet effort de sensibilisation et de mobilisation qui reste à faire en Algérie et ailleurs.
Madjid Bekkouche, Horizons

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire