Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

vendredi 19 août 2011

La sécurité du métro d’Alger 2011

La sécurité du métro d’Alger sera assurée par 400 policiers et autant de vigiles
"La sécurité du métro d’Alger sera assurée par 400 policiers et 400 agents de sécurité qui ont reçu des formations spécialisées", a-t-il expliqué à la presse en marge d’une visite à la station de métro de la Grande poste qui a ouvert ses portes au public le temps d’une soirée.
Il a rappelé, par ailleurs, que la marche à blanc (exploitation non commerciale) du métro d’Alger sera lancée le 8 septembre, alors que sa réception provisoire se fera à compter du 31 octobre prochain.
"La mise en service commerciale se fera dans les quelques jours qui suivent le 31 octobre. Il se peut que le métro transporte gratuitement un nombre limité de citoyens entre le 31 octobre et la date de son inauguration officielle", a-t-il ajouté. Le prix du ticket de métro sera, a-t-il dit, annoncé au cours de la première décade du mois de septembre.
A une question sur les dernières touches à apporter avant la mise en service commerciale, le ministre a fait savoir qu’il restait l’installation du système de désenfumage (évacuation de la fumée en cas d’incendie) qui "est en cours".
Dès l’ouverture des portes vers 21h30, des dizaines de personnes se sont précipitées vers les quatre "bouches" de la station de la Grande poste, pour découvrir l’architecture et la conception de l’une des dix stations que compte le métro d’Alger.
Revêtue entièrement de faïence et dotée d’escaliers mécaniques conduisant vers les quais, la station de la Grande poste a été construite selon un design moderne, a-t-on constaté.
D’une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d’Alger desservira dix stations implantées dans les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-centre. Le projet comprend plusieurs extensions en vue d’atteindre, en 2020, un réseau de 40 km allant de Dar El Beida à Draria.
Faute de ressources financières, le projet du métro d’Alger, lancé au début des années 1980, avait été suspendu pendant plusieurs années voire totalement mis à l’arrêt, avant d’être relancé à la faveur du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan Complémentaire de Soutien à la Croissance 2005-2009.
Le projet aurait coûté 90 milliards de DA sans inclure les travaux d’extension dont une bonne partie a été déjà engagée et qui devraient porter à 139 milliards DA son coût total, rappelle-t-on.Algérie Soir

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