Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

jeudi 4 août 2011

Activité port d'Alger


Le trafic global du blé à l'import au port d'Alger a atteint 818.333 tonnes durant le premier semestre 2011, contre 666.170 tonnes par rapport à la même période de l'année 2010, soit une hausse de 23%, indique un bilan de l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL). Près de 15 % de l'activité du port d'Alger représente du trafic céréalier et plus particulièrement du blé à l'import, précise l'EPAL à l'APS.
Les navires céréaliers transportant du blé ayant transité par le port  de la capitale se sont établis à 35 navires au cours du premier semestre 2011, contre 38 navires durant la même période en 2010, en baisse de 8%. Le transport de blé était assuré par des navires plus gros durant les six premiers mois de 2011 par rapport à ceux utilisés durant la même période 2010, explique l'entreprise portuaire. La taille à jauge brute globale des navires céréaliers (TJB) est ainsi passée de 474.179 (TJB) au 1er semestre 2010 à 560.680 TJB pour la même période de l'exercice 2011, soit une hausse de 18%. La jauge brute moyenne par navire est passée de 12.479 TJB/navire durant  le premier semestre 2010 à 16.019 TJB/navire pour la même période de l'année 2011, soit une évolution de 28%. Cette hausse s'explique, selon l'EPAL, par le recours des consignataires à l'affrètement des navires céréaliers de grande envergure. La durée moyenne du séjour en rade des navires céréaliers a atteint 10,36 jours par navire, contre 2,85 jours par rapport à la même période de l'année précédente, une hausse "considérable" de 264%.  La durée moyenne de séjour de ces navires à quai a également augmenté, s'établissant à 11,45 jours/navire durant le premier semestre 2011, contre 10,06  jours/navire par rapport à la même période de l'année 2010 (+14%). Selon la même source, les navires passent plus de temps en attente en rade, en raison notamment de "la non-utilisation des quais, autres que les quais céréaliers habituels en traitement des navires céréaliers contrairement au 1er semestre 2010 où l'EPAL utilisait d'autres quais pour le traitement de ces navires".
A cela s'ajoute, la tendance croissante du tonnage des navires céréaliers durant le 1er semestre 2011, chose qui nécessite, selon l'EPAL, une prolongation de la durée du traitement des navires à quai et la durée des navires en rade. Le séjour à quai et en rade des céréaliers est également retardé par le fait que "les analyses phytosanitaires ne sont pas réalisés à temps", selon les responsables de l'EPAL qui recommandent "l'installation d'un laboratoire au niveau du port dédié aux importations et exportations".
EL MOUDJAHID - QUOTIDIEN NATIONAL  

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