Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mardi 9 août 2011

HSBC Algerie 2011

HSBC Algeria a annoncé, dimanche 7 août, avoir obtenu auprès du ministère des Finances un agrément provisoire pour une année en qualité de spécialiste en valeurs du Trésor. La filiale algérienne du géant bancaire britannique a expliqué que l’obtention de cet agrément « fait partie de la mise en œuvre de son plan stratégique et de sa volonté de participer activement à l’expansion des marchés de capitaux en Algérie ». « Le Groupe HSBC dispose d’une expertise reconnue en matière d’intervention sur les marchés de capitaux, notamment ceux des marchés émergents », a ajouté HSBC Algeria dans un communiqué.
HSBC Algeria est la seconde banque étrangère à être autorisée à opérer à la Bourse d’Alger. Le 3 juillet, la Cosob avait annoncé avoir délivré à la banque BNP Paribas Algérie un agrément provisoire d’Intermédiaire en opérations de Bourse (IOB). En devenant IOB, BNP Paribas pourra négocier directement ou pour le compte de ses clients des ordres d’achat et de vente de titres à la Bourse d’Alger.
Le gouvernement tente de dynamiser le marché financier quasiment inexistant. La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) vient de soumettre au ministère des Finances une série de propositions pour relancer le marché financier en Algérie, encore à la traîne, a déclaré samedi 6 août son PDG, Noureddine Ismail. La Commission a proposé notamment l’amendement du règlement général de la Bourse d’Alger. Elle a également proposé une modification du règlement relatif aux OPCVM (organismes de placement collectif en valeur mobilière) pour autoriser la délégation de gestion des OPCVM à des sociétés professionnelles qui seront agrées par la commission, a‑t‑il ajouté.
Cette réforme à court terme vise à relancer le marché financier en Algérie qui actuellement ne participe pas encore au financement de l’économie, malgré quelques actions isolées en matière de levée de fonds par des entreprises nationales et étrangères, relève ce responsable. Elle sera suivie par un plan de modernisation et de développement du marché financier à moyen terme pour augmenter la contribution de ce marché dans le financement des entreprises publiques et privées, selon ce responsable.
« C’est une réforme stratégique qui sera menée avec des experts internationaux dans l’objectif de développer un marché financier, transparent et pérenne tel qu’exigé par les standards internationaux », a‑t‑il dit. L’unité de gestion de ce plan, financé en partie par le PNUD, sera installée en septembre prochain, a indiqué M. Ismail qui a précisé que « le projet se trouve actuellement en phase d’évaluation devant aboutir sur une conception du modèle du marché financier à développer en Algérie ».
A travers le projet de développement du marché financier, le gouvernement veut faire contribuer davantage ce marché dans le financement de l’économie. Actuellement le financement de l’économie est supporté essentiellement par les banques, le budget de l’État ainsi que par le recours aux avoirs du Fonds de régulation des recettes (FRR), alimenté par les recettes supplémentaires de pétrole. L’année 2010 n’a enregistré qu’une seule opération d’augmentation de capital initiée par la compagnie privée Alliance Assurances pour un montant de 1,4 milliard de DA.
tsa-algerie.com

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